LES SUPPLEMENTS
- Jerry photographe (17 mn) . Né dans le Bronx, Jerry Schatzberg devient photographe à 26 ans. En 1958, le magazine Vogue lui passe une première commande, et lui ouvre la voie aux années 60 pendant lesquelles il travaille intensément pour les magazines les plus prestigieux.
Il entame aussi une série de portraits d’artistes, le plus souvent au début de leur carrière à l’époque : Bob Dylan, Faye Dunaway, les Rolling Stones, Andy Warhol, Catherine Deneuve, Francis Ford Coppola, Roman Polanski…Il est intéressant de l’entendre raconter comment se passaient certaines sessions. Ou bien l’histoire de ces modèles célèbres comme Fidel Castro dont les négatifs n’ont jamais été retrouvés. Le photographe imagine que au moment du Watergate, la CIA a pu mettre la main dessus…
Il était un photographe reconnu comme l’un des plus grands de l’univers de la mode, du cinéma et de la musique.
- Jerry Cinéaste (21 mn). Jerry Schatzberg raconte l’histoire de son mannequin préféré, Ann Saint Marie. Un mannequin très important qui au fil du temps s’est vu délaisser pour « des mannequins plus jeunes, des nouveaux visages. (…) L’idée de mon premier film est parti de là ».
- Al & Jerry (9 mn). Al Pacino, vu par Jerry Schatzberg. « Je discute beaucoup avant de tourner, je laisse pousser la graine. Les acteurs savent que je suis ouvert, qu’ils peuvent amener leurs idées. Contrairement à Kitty, Al Pacino avait besoin d’être protégé, alors par exemple je n’ai pas voulu qu’il regarde les rushs, c’était son premier film je ne voulais pas qu’il s’inquiète si tout n’était pas parfait, alors qu’il était très pointilleux sur sa façon de travailler, un grand perfectionniste, déjà ».
- Jerry à Cannes (6 mn). « J’ai été comblé par le prix d’interprétation pour Kitty et je pense que si Al était venu à ce festival il aurait aussi décroché un prix » se souvient le réalisateur qui l’année suivante retrouve le tapis rouge avec « L’épouvantail ».

Un film qui ne semble pas émouvoir les critiques. « Les télévisions de mon pays n’ont consacré aucun reportage, ni interview ». Le distributeur ne fait « qu’un petit dîner » rappelle le réalisateur « alors que d’autres films en compétition profitaient de grande cérémonie. Et tout le monde disait que la Palme d’or irait à La Grande Bouffe ». Mais c’est bien lui qui repartira, ravi, on s’en doute avec le précieux trophée.
- Cinq scènes commentées par le réalisateur (21 mn). Helen & Bobby . Base-ball . Overdose de Bobby . Prison . Ferry
Un commentaire toujours intéressant puisque le cinéaste ne se contente pas de dire ce qu’il a fait. Il y a toujours une histoire autour des séquences sélectionnées comme celle du « Base-ball » très improvisée. « Al et moi avons bien connu cette activité urbaine, et Al retrouvait tout à fait ses réflexes. C’est ma scène préférée ».
- « Panique à Needle Park » de Jerry Schatzberg. Un livre de 200 pages (inclus 50 photos inédites)
Des entretiens avec la scénariste et romancière Joan Didion, le « découvreur de talents » Pierre Rissient, le directeur de la photographie Adam Holender et Jerry Schatzberg, des extraits du scénario original annotés par le réalisateur, des analyses du film parues dans la revue Positif, ainsi que le matériel promotionnel américain réalisé par Twentieth Century-Fox, le tout agrémenté de 50 photos inédites et d’archives personnelles de Jerry Schatzberg.
La critique c’est ici

