Vendredi 05 décembre-13 h ABC de Toulouse. Rencontres du Cinéma Italien . 
- 2h11
- Drame, Historique
- Par Roberto Andò, Ugo Chiti
- Avec : Toni Servillo, Salvatore Ficarra, Valentino Picone
L’histoire : En 1860, dans une Sicile en ébullition, le colonel Orsini, accompagné de deux civils malhonnêtes, reçoit la mission de détourner l’attention de l’armée bourbonienne pour faciliter l’entrée de Garibaldi à Palerme.
Si les étoiles n’apparaissent pas, reportez-vous à la fin de l’article
Une page de l’histoire italienne s’écrit ici de façon drolatique si l’on s’en tient aux deux olibrius qui une fois débarqués sur la plage de Marsala en Sicile, prennent leurs jambes à leurs cous pour fuir les combats.
On va les accompagner tout au long du conflit que mène Garibaldi pour chasser les Bourbons de l’île, en vue de la réunification de l’Italie . A la tête de ses troupes, le colonel Orsini suit par le petit bout de sa lorgnette, les égarements de nos deux déserteurs, au hasard de leurs rencontres autochtones et des combats entre belligérants. Salvatore Ficarra et Valentino Picone sont d’illustres représentants de la cause.
Ça tient de la farce dans ce monastère de bonnes sœurs où le duo passe un peu de bon temps avant d’en être chassé pour ce qu’ils sont : des imposteurs , des menteurs. Voleurs et tricheurs, ils apprendront un peu plus tard que parmi les nonnettes, il y avait peut-être, encore pire qu’eux. Sœur Assuntina, dévoilez-vous (Giulia Andò)
Pour l’heure, les voici à nouveau rattrapés par Orsini et ses hommes , qui, vu leur état de service, les envoient aux premières loges. Pas vraiment à l’aise dans le maniement des armes, Roberto Andò ne s’attarde pas trop sur les scènes de bataille et les escarmouches, laissant aux hommes de compagnie, le soin d’en rapporter les hauts faits.
L’armée française est sans pitié, elle brûle les villages, massacre la population qui avait le courage d’accueillir les partisans de Garibaldi. Orsini doit se résoudre à la prudence, laissant à nos deux lascars et au hasard, le soin d’éviter un nouveau massacre.


Comme quoi la providence honore ses brebis égarées qui le resteront à tout jamais pour l’officier garibaldien . Mais une fois les hostilités terminées, l’Italie unifiée, Orsini partira pourtant à leur recherche.
C’est la petite histoire qui s’inscrit dans la grande, laissant aux spécialistes le soin d’en démêler le vrai du faux.
Seule certitude , Pascal Greggory est un étonnant commandant bourbonien, tout à fait plausible face à Toni Servillo qui sur le champ de bataille convainc de la même manière.
C‘est une autre façon de voir la grande histoire de l’Italie , dans sa phase d’unification . Sur le versant sicilien cette fois où en 1860 débarquent deux argousins pas très futés, qui une fois le pied sur le sable, désertent immédiatement. On les accompagne dans leur périple que suit à la lorgnette le colonel Orsini, au hasard de leurs rencontres autochtones et des combats entre belligérants. Ça tient de la farce, puis du drame quand nos deux lascars, rejoints par les partisans de Garibaldi , découvrent les réalités de la guerre contre les Bourbons. L’armée française sans pitié brûle les villages, massacre la population . Orsini doit se résoudre à la prudence, laissant à nos deux lascars et au hasard, le soin d’éviter un nouveau massacre. Une suite héroïque et rigolote qui s’inscrit dans la grande histoire, laissant aux spécialistes le soin d’en démêler le vrai du faux