- USA / 1981 / 109 mn
- DVD : 04 Juin 2025
- Avec Henry Fonda, Katharine Hepburn, Jane Fonda
- Directeur de photo : Billy Williams
- Musique : Dave Grusin
- Langues : Anglais et Français
- Sous-titres : Français
L’histoire : Norman Thayer et sa femme Ethel s’installent chaque été dans leur maison de vacances de Golden Pond, sur la rive d’un lac du New Hampshire. Cette année-là, leur fille Chelsea leur rend visite, avec son nouveau fiancé et son fils, Billy, 13 ans. Les relations ne sont pas simples entre Chelsea et son père, un homme bourru qui défie la vieillesse en n’en faisant qu’à sa tête.
- Oscar du Meilleur Scénario Ernest Thompson, d’après sa pièce de théâtre
- Oscar de la Meilleure Actrice Katharine Hepburn
- Oscar du Meilleur Acteur Henry Fonda
Si les étoiles n’apparaissent pas, reportez-vous à la fin de l’article
Ce film me parait plus vieux que son âge, à peine cinquante ans, et pourtant déjà marqué par l’empreinte du grand Hollywood. De la grande époque : en couple, Katharine Hepburn et Henry Fonda , deux icones du cinéma américain , couronnées par une une belle carrière à laquelle se joint Jane, la fille d’Henry .
Elle l’est également dans ce film où elle se confronte à un père rétif depuis l’enfance, à toute attention à son égard. Elle en souffre encore aujourd’hui et ne sait comment aborder cet homme, qui à l’automne de sa vie, ne fait rien pour apaiser les tensions souterraines.
Même avec Billy, 13 ans, le fils de son nouveau fiancé, il se braque et le provoque ostensiblement. Ils vont pourtant devoir cohabiter dans la maison de campagne, au bord du lac où Norman et Ethel passent leurs vacances estivales .
Le lieu est idyllique et Mark Rydell le filme à l’envie sur un soleil couchant qui n’en finit pas de contrarier la mauvaise humeur du vieux monsieur.
Ronchon et irritable, Norman n’admet pas l’évidence de cette vieillesse qui le taraude au plus près de la mort, et lui fait perdre la tête. Il va pourtant la retrouver pour faire la paix avec lui-même et avec Billy, son compagnon d’infortune, plus apte semble-t-il aux concessions diplomatiques.
Elles seront réciproques dans un mouvement classique de tendresse et de bonne humeur confondues ( le vieux est parfois très drôle ) pour donner au récit l’allant nécessaire aux premières bonnes intentions.
« La Maison du lac » est un film sur la transmission, et sur la filiation, naturelle ou pas, quand l’art d’être grands-parents s’improvise. Ce que découvre avec étonnement, puis émerveillement Chelsea de retour de ses vacances européennes.
L’entente familiale parfaite avec ce grand garçon d’adoption lui fournit l’ occasion de démêler les fils de son enfance, ses imbroglios, ses incompréhensions. L’histoire se finit bien, et c’est tant mieux…
Le film
Près de cinquante ans plus tard il ne faut pas attendre monts et merveilles de ce film qui se caractérise avant tout par la présence et la puissance de ses acteurs. Katharine Hepburn et Henry Fonda , deux icones du cinéma américain , couronnées d’une belle carrière à laquelle se joint pour ce film Jane, la fille d’Henry . Le duo-trio forme la pierre angulaire d’une élévation hollywoodienne typique , où une fois le décorum assumé autour d’un lac superbe avec ses couchers de soleil, il nous faut admettre que le vieux grincheux de mari, a au fond beaucoup de sympathie à l’égard de ses proches. Une fois le verni retiré, il apparaît sous son meilleur jour. Ce que constate Billy, 13 ans, qui débarque à ses côtés, en raison des vacances de son père . Bien que réticent à l’origine, il va peu à peu apprivoiser ce grand-père adoptif. C’est assez prévisible, classiquement agencé dans une mise en scène redondante. « La Maison du lac » est un film sur la transmission, et sur la filiation, naturelle ou pas, quand l’art d’être grands-parents s’improvise. Ce que découvre sa fille qui jusqu’à ce jour n’avait jamais réussi à lui dire « je t’aime ». Il faut reconnaître que le bougre ne faisait aucun effort. Ca va s’arranger
