LES SUPPLEMENTS
- Introduction du film par Francis Ford Coppola (inédit)
- “Gros-plan sur Conversation Secrète” (8 min)- Les commentaires et les interviews de Francis Ford Coppola sur des scènes de tournage. « Rien n’était acquis, nous avons travaillé sur des détails très précis » intervient à un moment Gene Hackman que l’on voit ensuite en grande discussion avec le réalisateur.
Il est question de la part de l’acteur de l’incompréhension sur une scène. « Elle ne fonctionne pas ».
« Je comprends , mais certaines prises sont tellement excellentes que je tenais à ce que toutes le soient ».

- Interviews de David Shire, compositeur … –On comprend qu’il s’agit d’un entretien avec le réalisateur, qui pose beaucoup de questions . « La meilleure école d’orchestration : travailler pour les westerns d’Universal » raconte David Shire , « rien de tel que de travailler avec 20 ou 25 musiciens, aussi quand tu m’as proposé une partition avec un piano seulement , j’étais abattu ».
Coppola ne voulait rien d’orchestral « mais refléter l’intimité du héros . Que la musique montre ce que l’on ne voyait pas ».
- …et de Gene Hackman (13 min)- Le comédien trouve qu’il y avait beaucoup de choses drôles à faire dans le film « que l’on n’a jamais l’occasion de faire comme détruire tout un appartement , jouer du saxo, crocheter des serrures. (…) La technologie du film est très précise ».
« Je ne connaissais pas Coppola avant le tournage, il n’était pas encore le réalisateur vedette qu’il allait devenir . (…) Au départ on ne s’aimait pas trop , mais on a fini par éprouver un respect et une considération mutuels ».
- Le San Francisco de Harry Caul – 1973 vs 2011 (2 min)- On revient aujourd’hui sur les lieux de tournage, et la comparaison est parfois intéressante, marrante ou significative des évolutions.
- Questions-réponses avec Walter Murch au Curzon Soho-En 2017, le monteur participe à une projection du film au cours de laquelle il rappelle qu’un spectateur, dans une autre séance, avait dit à Coppola qu’on ne faisait plus ce genre de film. « Ce genre ne se faisait pas encore » lui répond le réalisateur.
Une remarque qui amuse encore aujourd’hui Walter Murch qui raconte pourquoi 15 pages n’ont jamais été tournées. « Francis a été obligé à un moment d’engager le tournage du Parrain 2. Il m’a dit fais du mieux que tu peux , résous les problèmes , on essaiera de limiter les dégâts ».
Il s’agissait de la scène où le héros poursuit Ann dans la brume , qui est devenue une séquence onirique…
- Commentaires audio de Francis Ford Coppola et Walter Murch
La critique , c’est ici

