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« Un Jour de pluie à New-York » de Woody Allen. Critique cinéma-dvd

Synopsis: Deux étudiants, Gatsby et Ashleigh, envisagent de passer un week-end en amoureux à New York. Mais leur projet tourne court, aussi vite que la pluie succède au beau temps… Bientôt séparés, chacun des deux tourtereaux enchaîne les rencontres fortuites et les situations insolites.

La fiche du film

Le film : "Un jour de pluie à New York"
De : Woody Allen
Avec : Timothée Chalamet, Elle Fanning
Sortie le : 18/09/2019
Distribution : Mars Films
Durée : 92 Minutes
Genre : Drame, Comédie
Type : Long-métrage
Le film

Date de sortie du DVD : 5 février 2020

Romantique, nostalgique, indéboulonnable . Woody Allen revient toujours un jour, un film ou l’autre, à  ses premières amours. Lumière tamisée, musique ouatée. Dans le fond de la salle, un vieux piano et une radio qui égrène sa mélancolie …

Gipsy en est tout empreint, mais sa rencontre avec la pétillante Ashleigh ( Elle Fanning ) lui donne des ailes et l’envie de revoir le New-York de sa jeunesse. Une fin de semaine en amoureux pour lui faire découvrir là où il a grandi après que sa belle ait interviewé Roland Pollard ( Liev Schreiber), pour son dernier film.

Toute excitée, l’apprentie journaliste appréhende énormément cette rencontre qui effectivement dépasse ses espérances. Fasciné par l’innocence et la spontanéité de son interlocutrice, le célèbre réalisateur lui propose tout simplement de découvrir son film, en privé.

Un ravissement pour l’ingénue qui n’imagine pas que le monde du septième art lui ouvre ses portes, tandis que se ferment celle des nuits de New-York. Compréhensif au départ, Gipsy s’étonne un peu  de tous ses reports téléphoniques, abandonné désormais à sa solitude et à la sœur d’une ancienne copine rencontrée inopinément sur un court-métrage (Selena Gomez). La scène du baiser est irrésistible et Timothée Chalamet au top !

Woody Allen n’en finit pas de ce cinéma-là, qui se raconte, se disculpe et s’interroge beaucoup. Du réalisateur au scénariste (Jude Law)  et à la vedette du moment,(Diego Luna) Ashleigh tourbillonne dans leur univers, éperdue et ravie, délaissant de plus en plus son amoureux contraint à l’exil des rues.

S’il y fait des rencontres, lui aussi, c’est pour mieux éviter l’entourage de sa maman qui le soir même invite la bonne société à ses œuvres de charité pour lesquelles il s’est fait excuser. Trop loin de New-York lui a-t-il dit.

Plutôt gentil et tendre avec le cinéma, Allen parait plus vachard sur ce monde de bienfaisance, sans pour autant marquer l’impertinence d’un doigté plus subtil. A l’image de toute cette déambulation amusée dans les studios d’Hollywood , il cause beaucoup, s’amuse de quelques bons mots et réparties ( le rire de la belle-sœur, effectivement « casus belli » ) et baguenaude dans une réalisation jolie, mais dont l’application ne force jamais le talent reconnu.

Un bel exercice de style, allenien .

Date de sortie du DVD : 5 février 2020 Romantique, nostalgique, indéboulonnable . Woody Allen revient toujours un jour, un film ou l’autre, à  ses premières amours. Lumière tamisée, musique ouatée. Dans le fond de la salle, un vieux piano et une radio qui égrène sa mélancolie … Gipsy en est tout empreint, mais sa rencontre avec la pétillante Ashleigh ( Elle Fanning ) lui donne des ailes et l’envie de revoir le New-York de sa jeunesse. Une fin de semaine en amoureux pour lui faire découvrir là où il a grandi après que sa belle ait interviewé Roland Pollard ( Liev Schreiber),…
Le film

Un peu vain ( ou vague ? ) le discours de Woody Allen de retour dans ses fantasmes cinématographiques qu’il confie cette fois à une apprentie journaliste en charge d’un reportage sur Roland Pollard , un célèbre réalisateur . Celui-ci par une suite de contrariétés personnelles lui ouvre les portes du septième art, délaissant ainsi son petit copain avec qui elle devait poursuivre sa fin de semaine dans des quartiers de New-York. Deux vies en parallèles bien distinctes se dressent ainsi dans l’univers allenien toujours aussi léger, subtil et agréable, même si cette fois la réalisation ne force jamais le talent reconnu.

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