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« Le Scorpion rouge » de Joseph Zito. Critique bluray

Synopsis: Nikolai, un soldat d'élite russe, est envoyé en Afrique pour éliminer un leader anti-communiste. Sur place, face à la violence de l'armée russe, il commence à se poser des questions...

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Le Scorpion Rouge "
De : Joseph Zito
Avec : Dolph Lundgren, M. Emmet Walsh, Al White, T.P. McKenna, Carmen Argenziano
Sortie le : 06 Juillet 2016
Distribution : Carlotta Films
Durée : 105 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film

L’été est propice au relâchement. Ou à la curiosité. Deux positions qui me fixent sur cette nouvelle collection « Carlotta », habituellement sourcilleux de la bonne tenue de ses films. La maison fait cette fois fait dans le genre série B flagornant. Parmi les trois sorties du mois (trois autres sont attendues en Août) cette histoire de soldat colosse russe infiltré dans la rébellion est assez amusante.

Un peu singée sur d’autres productions tout aussi grand-guignolesques, de la caricature à la parodie, Joseph Zito  ne sait pas s’il doit faire comme les grands (on y croit parfois) ou bien se contenter d’un copier-coller.

Les gestes sont minutieusement calculés, les regards profondément appuyés, les situations rocambolesques mais nos héros s’en sortent toujours avec les honneurs. Mais qui sont les héros ?  Au-delà des évidences classiques (soldat russe et chef rebelle), le journaliste américain qui s’imagine mener en bateau le tueur soviétique qui vient de lui tendre la main est un beau personnage d’aventure.

Gros pépère bien vivant, M. Emmet Walsh déambule dans la campagne africaine et au cœur de la mitraille, son magnétophone toujours prêt à saisir l’événement ou à diffuser du bon gros rock’n roll, qui effraie les russes et amuse les gamins.

Après l’inévitable course poursuite chars, motos, hélicos, l’inévitable marche à pieds pendant deux jours au milieu de nulle part pour rejoindre le village du rebelle, notre trio contre nature réussit à façonner une entente qui entame sérieusement les certitudes de ce Stallone de la Caspienne que Dolph Lundgren amplifie à loisirs.

Des principes assez simplistes (il découvre les charniers, l’horreur des exactions de ses collègues…) dans une opposition manichéenne entre deux nations, deux cultures, deux états d’esprit. Ca fait plutôt sourire quand il s’agit de comparer la liberté d’expression à hauteur des jurons.

Si vous arrivez avec eux jusqu’au village, je vous laisse un dénouement téléphoné et stéréotypé par une mise en scène beaucoup trop hachée pour donner une réelle signification à ce que sous-tend ce récit d’une guerre qui n’en finit pas. Un soldat qui gamberge ce n’est jamais très bon. A l’image de ce film.

L’été est propice au relâchement. Ou à la curiosité. Deux positions qui me fixent sur cette nouvelle collection « Carlotta », habituellement sourcilleux de la bonne tenue de ses films. La maison fait cette fois fait dans le genre série B flagornant. Parmi les trois sorties du mois (trois autres sont attendues en Août) cette histoire de soldat colosse russe infiltré dans la rébellion est assez amusante. Un peu singée sur d’autres productions tout aussi grand-guignolesques, de la caricature à la parodie, Joseph Zito  ne sait pas s’il doit faire comme les grands (on y croit parfois) ou bien se contenter d’un…
Le film

Je ne comprends pas très bien vers quoi tend ce genre d’exercice cinématographique aussi convenu que parodique, quand après Stallone, on nous refait l’incarnation soviétique cette fois du héros parfait et invincible.  Infiltré au cœur de la rébellion, il a pour tâche d’en tuer son leader. Mais au fil de ses pérégrinations le colosse au cœur fragile découvre l’étendue des dégâts assurés par ses collègues de mitraillette. L’affrontement des deux blocs ennemis héréditaires s’appuie sur d’autres stéréotypes éculés pour un petit fils de Staline rompu à la discipline la plus ferme. Mais son petit cœur va flancher devant la réalité du terrain. La  mise en scène est beaucoup trop hachée pour donner une réelle signification à ce que sous-tend ce récit d’une guerre qui n’en finit pas. Un soldat qui gamberge, ce n’est jamais très bon. A l’image de ce film.

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