- 26 février 2025 en salle
- 1h 29min
- Comédie dramatique
- Par Mathias Mlekuz, Philippe Rebbot
- Avec Mathias Mlekuz, Philippe Rebbot, Josef Mlekuz
L’histoire : De l’Atlantique à la mer Noire, Mathias embarque son meilleur ami Philippe dans un voyage à bicyclette. Ensemble ils vont suivre l’itinéraire que Youri, son fils, avait entrepris avant de disparaitre tragiquement. Une épopée qu’ils traverseront avec tendresse, humour et émotion.
Si les étoiles n’apparaissent pas, reportez-vous à la fin de l’article
- Le film :
Prix du public, Angoulême 2024 – Valenciennes 2024
D’après une histoire vraie
A l’origine, que de bonnes intentions, sur les propos balbutiés du papa Mathias peu avant de prendre le départ pour sa grande aventure. Celle des chemins empruntés quelques années plus tôt par son fils Youri, à bicyclette, entre La Rochelle et Istanbul . Il n’est jamais revenu.
Son meilleur ami Philippe, l’accompagne, soucieux lui aussi de renouer avec le souvenir de ce grand jeune homme, qui professionnellement faisait le clown. L’écho possible alors d’une chanson ( « Ouvrez donc les lumières-puisque le clown est mort » ) qui sonne creux dans le périple de nos deux amis.
Le regard est avant tout introspectif, rétrospectif. Le sens de la vie au centre des réflexions posées le soir, à chaque étape, autour d’un repas bien souvent improvisé.
Le réalisateur Mathias Mlekuz, qui reprend là sa propre histoire, s’interroge sur la place qu’il n’a peut-être pas donné à ce fils, à son éducation. Il cherche la faille, une paternité non assumée, quand son copain tente de le ramener à la raison. Tout en continuant lui aussi à le faire vivre à travers ce périple aux multiples rencontres.
On s’amusera de la location à Budapest ( traduction phonique hilarante) et d’un rappel du savoir vivre correctement On retrouve tout aussi content ce normand exilé photographe au fin fond des Carpates, on participe …sans réellement adhérer à ce panoramique séquentiel d’un hommage presque contrit.
Le principe devient système, l’engagement solidaire se répète à l’envie sans éclairer pleinement les intentions premières autour de Youri. On ne savait rien de lui , on n’en sait pas davantage…
Le film
C’est d’abord une histoire autour d’une relation amicale très forte . C’est pourquoi Mathias et Philippe se retrouvent sur les chemins à bicyclette entre La Rochelle et Istanbul. Ils suivent la trace de Youri qui quelques années auparavant avait déjà effectué cette itinéraire. Le fils de Mathias n’est jamais revenu. De l’engagement solidaire originelle on passe donc à l’histoire de ce jeune homme, sans avoir à en connaître d’avantage. Ou si peu. Tout au long du périple, son ombre portée ne se dissipe jamais à travers les conversations et les rencontres des deux amis. Ils sont là pour « continuer à le faire vivre » à travers des souvenirs entachés par un mal être qui confine à la contrition. Le réalisateur Mathias Mlekuz, qui reprend là sa propre histoire, s’interroge sur la place qu’il n’a peut-être pas donné à ce fils, à son éducation. Il cherche la faille, une paternité non assumée pense-t-il, quand son copain tente de le ramener à la raison. Il y a peu d’existence autour d’eux, sinon ces apartés éphémères où Youri a peut-être laissé une trace. Sans exploitation possible dans un scénario trop bien dosé pour imaginer que cette expédition qui a réellement existé, trouve sur grand écran, une signification probante, une ligne claire
