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« Tombé du ciel » de Wissam Charaf. Critique cinéma

Synopsis: Après 20 ans de séparation, Samir, ancien milicien présumé mort, réapparaît dans la vie d’Omar, son petit frère devenu garde du corps à Beyrouth. Entre drame et comédie, Samir doit se confronter à un pays qui ne lui appartient plus.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Tombé du ciel"
De : Wissam Charaf
Avec : Raed Yassin, Rodrigue Sleiman, Said Serhan
Sortie le : 05 sept 2017
Distribution : Epicentre Films
Durée : 70 minutes
Film classé :
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film

Je ne suis pas certain d’avoir tout saisi à cette suite de séquences sur les retrouvailles de deux frères au cœur de Beyrouth indistinctement localisé. Dans l’entre deux d’un conflit, certainement, au cours duquel Samir a été porté disparu.

20 ans plus tard, sa réapparition aux portes de la boîte de nuit où son frère Omar est garde du corps chamboule à peine les esprits. La vie reprend quasiment son cours comme autrefois, sauf que les silences de l’un et les regards interrogatifs de l’autre ponctuent des journées bien embarrassées.

Samir doit fuir des souvenirs rappelés par un mystérieux correspondant téléphonique. Omar rêve de quitter son boulot pour une assistance reprochée auprès d’une grande star. Le tout parait un peu à l’emporte-pièce de saynètes qui amalgament un semblant de récit sur la situation politique du Liban.

Si le niveau de lecture est incertain, on ne lâche malgré tout jamais les deux acolytes dont les postures et les réflexions sont assez drôles sur une toile de fond qui ne l’est pas forcément. Le coup du lance-roquettes devrait faire son effet. Et la façon d’éviter les obus en montant sur les toits mérite que l’on s’attarde sur le manuel du parfait combattant. Samir le lit à Omar qui ne voit pas la différence avec celui du parfait soldat.

Dans un pays en guerre comme le fut le Liban la distinction est de taille mais Wissam Charaf glisse dessus avec autant de légèreté que l’ensemble de son propos qui jusqu’au bout demeure bien hermétique, voire énigmatique.

Je ne suis pas certain d’avoir tout saisi à cette suite de séquences sur les retrouvailles de deux frères au cœur de Beyrouth indistinctement localisé. Dans l’entre deux d’un conflit, certainement, au cours duquel Samir a été porté disparu. 20 ans plus tard, sa réapparition aux portes de la boîte de nuit où son frère Omar est garde du corps chamboule à peine les esprits. La vie reprend quasiment son cours comme autrefois, sauf que les silences de l’un et les regards interrogatifs de l’autre ponctuent des journées bien embarrassées. Samir doit fuir des souvenirs rappelés par un mystérieux correspondant…
Le film

Le traumatisme d’une guerre qui bien que finie continue à remuer les consciences et les souvenirs. C’est semble-t-il la trame de ce film assez énigmatique qui de séquence en séquence relate les retrouvailles de deux frères après 20 ans de séparation. Faut-il y voir une parabole du retour à la paix dans un pays à peine conscient de son traumatisme récent ? Ça pourrait s’appeler la guerre mais chez Charaf l’optimisme est trop de rigueur pour s’attarder sur le rétroviseur : il va de l’avant, l’humour en guise de viatique. Ça ne va pas plus loin 

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