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« Ala Changso » de Sonthar Gyal . Critique cinéma-VOD

Synopsis: Apprenant qu’elle souffre d’une maladie grave, Drolma, une femme tibétaine, décide d’effectuer un éprouvant pèlerinage jusqu’à Lhassa. Elle part sans révéler sa maladie à Dorje son époux. Elle dissimule également un secret. Elle part donc au plus vite et décide de partir seule.

La fiche du film

Le film : "Ala Changso"
De : Sonthar Gyal
Avec : Yungdrung Gyal, Nyima Sungsung
Sortie le : 11/11/2020
Distribution :
Durée : 109 Minutes
Genre : Drame
Type : Long-métrage
Le film

VOD : 11 novembre 2020.  cinecroisette.com

21ème édition du Festival International du Film de Shanghai (2018) : Prix Spécial du Jury et Prix du Scénario

Au Tibet, pour conjurer le sort, des bouddhistes parcourent des centaines de kilomètres à pied avant d’atteindre Lhassa leur ville sainte.Ils se prosternent tous les trois pas et psalmodient le mantra sacré de la grande compassion . Un chemin sur lequel s’engage Drolma (Nyima Sungsung ) qui souffre d’un mal incurable et secret.

Quand son mari l’apprend (Yungdrung Gyal) ses prières demeurent vaines. Drolma n’entend que l’appel divin auquel ses parents tentent à leur tour de mettre fin.

Ils sont venus en compagnie de Norbu, le fils d’un premier mariage qui depuis la mort de son père , vit reclus, chez ses grands-parents. Il fuit sa mère et à ses côtés désormais demeure secret. Seul son regard raconte ses émotions, rares et furtives.

Norbu observe attentivement son rituel, mais n’en dit rien, sinon que désormais il l’accompagnera jusqu’au bout.

Une famille en quête de ses racines. Qui imagine l’avenir comme une possible alternative à cette mission sacrée que Drolma s’impose dans la douleur et l’épuisement. Mais la destinée semble tout autr,e même pour le garçon qui s’éveille à la vie et au contact de ses semblables.

Avant de prendre le départ, elle rend visite à ses parents, et à son fils qui ne veut pas la voir

L’amitié spontanée entre les enfants, l’entraide, l’attention portée, ou le complément indispensable au scénario peu démonstratif par ailleurs. Il laisse le paysage s’installer joliment dans un cadre que Sonthar Gyal soigne particulièrement. L’image est toujours très belle, même retenue dans le carcan religieux.

De plus en plus cérémonial il instaure une ritualisation totale de la mise en scène qui de la marche sacrée au chemin de croix élève le sacrifice au rang de sacerdoce. Je n’ai certainement pas assez la foi pour adhérer à ce type de dévotion. C’est beau, respectacble, mais sans émotion particulière.

VOD : 11 novembre 2020.  cinecroisette.com 21ème édition du Festival International du Film de Shanghai (2018) : Prix Spécial du Jury et Prix du Scénario Au Tibet, pour conjurer le sort, des bouddhistes parcourent des centaines de kilomètres à pied avant d’atteindre Lhassa leur ville sainte.Ils se prosternent tous les trois pas et psalmodient le mantra sacré de la grande compassion . Un chemin sur lequel s’engage Drolma (Nyima Sungsung ) qui souffre d’un mal incurable et secret. Quand son mari l’apprend (Yungdrung Gyal) ses prières demeurent vaines. Drolma n’entend que l’appel divin auquel ses parents tentent à leur tour de mettre fin.…
Le film

Ce film relate une dévotion traditionnelle et douloureuse au Tibet : un pèlerinage vers Lhassa, ville sainte des bouddhistes qui parcourent en se prosternant tous les cinq pas, des centaines de kilomètres. Pour nous faire suivre ce périple, le réalisateur met en scène une jeune femme qui souffre d’un mal incurable. Elle entame sa marche, consciente qu’elle n’arrivera pas à destination. Au fil de son périple, ses proches la rejoignent. C’est tout aussi traînant et rituel que le metteur en scène suit ses protagonistes sans réelle conviction autour du pèlerinage. Seul le personnage du petit garçon permet d’élargir le propos , et d’offrir quelques scènes véritablement passionnantes.

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