DVD Vidéo Plus

Eh ben mon coco !

Loïck Gicquel — Tue, 30 Nov 1999 00:00:00 +0000

« Coco » de Gad Elmaleh ( Studio Canal ) Sortie le 21 Juillet Mais pourquoi n’est-il pas resté sur scène ?... Ses " one man show" sont drôles, pertinents et il mime à la perfection . Pour la première fois, derrière la caméra, et même devant, Gad Elmaleh est d’une maladresse affligeante . Il en fait des tonnes , du costume à la gestuelle, de la mise en scène aux traits d’esprits qui tournent en eau de boudin . Ne parlons pas des scènes téléphonées . « Joue la sobre » lui dit pourtant un moment sa femme , mais rien n’y fait et au fil des images, le récit devient insipide . Celui d’une réussite sociale couronnée par le plus grand événement de l’année, sinon du siècle :la bar-mitsva de son fils Samuel .Le père veut en mettre plein la vue et la démesure des préparations de la fête rattrape celle du film. Même le bêtisier ( unique bonus !) porte bien son nom .

L'auteur

Loïck Gicquel — Tue, 12 May 2009 05:08:35 +0000

Bonjour Je m'appelle Loïck Gicquel , et je suis journaliste à la Nouvelle -République à Tours. Depuis six ans , je suis responsable du supplément Loisirs -Culture d'Indre-et-Loire , après avoir assuré la rubrique culturelle dans ce journal. Dans le supplément qui paraît tous les vendredis, je parle de cinéma et de dvd. Je tiens également une rubrique DVD pour l'édition dominicale de la Nouvelle-République

SDC10103

Loïck Gicquel — Tue, 12 May 2009 08:02:02 +0000

cropped-diapositive1.jpg

Loïck Gicquel — Tue, 12 May 2009 10:02:20 +0000

http://dvdvideoplus.files.wordpress.com/2009/05/cropped-diapositive1.jpg

cropped-diapositive11.jpg

Loïck Gicquel — Tue, 12 May 2009 10:23:03 +0000

http://dvdvideoplus.files.wordpress.com/2009/05/cropped-diapositive11.jpg

museemagritte

Loïck Gicquel — Tue, 12 May 2009 14:14:31 +0000

18998870_w434_h_q80

Loïck Gicquel — Tue, 12 May 2009 14:45:08 +0000

Deux acteurs de légende: Pierre Fresnay (à g.) et Eric Von Stroheim

Loïck Gicquel — Tue, 12 May 2009 14:49:09 +0000

le bon , la brute

Loïck Gicquel — Tue, 12 May 2009 14:49:27 +0000

micheldeville

Loïck Gicquel — Tue, 12 May 2009 15:25:20 +0000

Coffret michel deville

Loïck Gicquel — Tue, 12 May 2009 15:27:31 +0000

Michel Deville, de grâce ! Le dernier des quatre volumes consacrés à la carrière de Michel Deville est un joli coup de chapeau au cinéaste. Le coffret s'ouvre sur le premier film du réalisateur «Benjamin, ou les mémoires d'un puceau» (1968) et renferme un chef-d'oeuvre du 7e art «Le Paltoquet» tourné en 1986 avec une pléiade d'acteurs. Jeanne Moreau en tenancière ronchonne d'un café improbable (quasiment désert, avec peu de clients, mais toujours les mêmes), Michel Piccoli son factotum, souffre douleur et paltoquet en diable, Fanny Ardant, fatale, énigmatique, ravissante, face à un quatuor d'individus qu'un commissaire de police (Jean Yann) soupçonne de meurtres ! Richard Bohringer, Claude Piéplu, Philippe Léotard et Daniel Auteuil semblent pourtant bien innocents dans ce décor désaffecté, où la lumière se glisse complice, accusatrice, dévastatrice. C'est le jeu du chat et de la souris que millimètre Michel Deville dans une théâtralité magnifique, pour une histoire tellement bien dialoguée que son issue importe peu. Il y a effectivement un meurtrier mais devant la maestria de ce réalisateur, le récit se fond dans la mise en scène qui tient à la fois du trompe l'oeil et de la grâce. Et quand le coupable avoue ce n'est pas tant l'aveu qui surprend, mais son épilogue. La manipulation menée à son terme, au gré de la séduction et du désir, tout Deville se retrouve dans «Le Paltoquet». Les titres du coffret, puisés dans des registres bien différents, participent à ce même bonheur. Bruel en jeune inspecteur de police à l'affût du couple Gardella (Dutronc et Mathilda May) richissime et puissant, Ca ne manque pas d'allure.. Des coupables-victimes, des menteurs sincères et donc honnêtes, des manipulateurs manipulés. On y perd son Deville, mais il sait pertinemment où il nous conduit. On le suivra toujours. «Benjamin ou les mémoires d'un puceau», «Le mouton enragé», «L'apprenti salaud», «Le paltoquet», «Toutes peines confondues», «Aux petits bonheurs», «Les capricieux» : 79,99 euros (Gaumont DVD)

L'affiche du film "Le faussaire", de Schlöndorff

Loïck Gicquel — Tue, 12 May 2009 16:52:30 +0000

la révolution

Loïck Gicquel — Tue, 12 May 2009 17:05:49 +0000

lemmerdeur

Loïck Gicquel — Tue, 12 May 2009 17:11:44 +0000

Buzz Aldrin, en 1969. dernier survivant de la Mission Apollo 11

Loïck Gicquel — Tue, 12 May 2009 17:20:04 +0000

Made in hong kong: fou, fou !

Loïck Gicquel — Tue, 12 May 2009 17:34:07 +0000

« COLLECTION JOHNNIE TO », l'un des maîtres du cinéma de Hong Kong (éditions simples TF 1 Vidéo) Le dernier film de Johnnie To « Vengeance » présenté en compétition à Cannes, met en vedette Johnny Hallyday dans la peau d'un ancien tueur à gages décidé à venger sa fille kidnappée. A cette occasion, TF 1 Vidéo annonce la sortie d'un coffret quatre films de ce maître du cinéma de Hong Kong, dans lequel on trouve aussi « Filatures », de Yau Nai Hoi, dont il est le producteur. « Election 1 », avec Cheung Siu Fai, Lam Ka Tung et Wong Tin Lam. Les anciens de la plus antique des triades de Hong Kong, élisent leur nouveau chef.Lok, qui bénéficie du respect des Oncles, est le favori, mais son adversaire, Big D, ne recule devant rien pour infléchir le cours des choses. « Election 2 », avec Louis Koo, Simon Yam et Nick Cheung. Lok a été élu, son pouvoir est absolu. Jimmy, un dissident de la triade veut devenir un homme d'affaires honnête. Les Chinois lui font une offre : s'il prend le contrôle de la triade, le commerce avec la Chine lui sera ouvert en toute l « Exilé », Anthony Wong Chau-Sang, Francis Ng Chun-Yu et Nick Cheung. Macau, 1998. Trois tueurs à gages venus de Hong Kong débarquent pour liquider un des leurs, qui a trahi le milieu afin de changer de vie. « Filatures », de Yau Nai Hoi. Avec Tony Leung Ka Fai, Simon Yam et Kate Tsui. Une production Johnnie To. Une branche secrète de la police de Hong Kong mène des filatures sophistiquées. Le Capitaine Huang engage Piggy, une débutante au visage ingénu, afin de remonter jusqu'au "cerveau" d'un casse. Celui-ci devine le danger et disparaît. Piggy est assignée à une nouvelle affaire. Alors qu'elle est en pleine filature, sa route croise celle du cerveau. « Sparrow », avec Simon Yam, Kelly Lin et Ka Tung Lam. A Hong-Kong, Kei est le plus habile de tous les pickpockets. Un jour, il croise la route d'une femme, Chun Lei. Chaque membre du gang va tomber sous le charme de cette femme qui ne les a pas croisés par hasard. Elle veut qu'ils dérobent pour son compte quelque chose de très précieux...

Johnnie To

Loïck Gicquel — Tue, 12 May 2009 17:35:24 +0000

hell ride

Loïck Gicquel — Wed, 13 May 2009 08:07:32 +0000

ridicule

Loïck Gicquel — Wed, 13 May 2009 09:54:43 +0000

ben-hur

Loïck Gicquel — Wed, 13 May 2009 11:53:33 +0000

robertaltman

Loïck Gicquel — Wed, 13 May 2009 13:19:54 +0000

19076933_w434_h_q80

Loïck Gicquel — Wed, 13 May 2009 19:36:36 +0000

19076934_w434_h_q80

Loïck Gicquel — Wed, 13 May 2009 19:37:58 +0000

19076933_w434_h_q80

Loïck Gicquel — Wed, 13 May 2009 19:40:10 +0000

19076934_w434_h_q80

Loïck Gicquel — Wed, 13 May 2009 19:40:47 +0000

18993406_w434_h_q80

Loïck Gicquel — Thu, 14 May 2009 11:55:45 +0000

18993406_w434_h_q80

Loïck Gicquel — Thu, 14 May 2009 11:56:50 +0000

18908067_w434_h_q80

Loïck Gicquel — Thu, 14 May 2009 11:59:54 +0000

18993406_w434_h_q80

Loïck Gicquel — Thu, 14 May 2009 12:16:50 +0000

18908067_w434_h_q80

Loïck Gicquel — Thu, 14 May 2009 12:19:13 +0000

18959771_w434_h_q80

Loïck Gicquel — Thu, 14 May 2009 12:30:01 +0000

Viens chez moi ...

Loïck Gicquel — Thu, 14 May 2009 12:30:47 +0000

« The visitor » de Thomas McCarthy (TF 1 video)

C’est l’histoire d’un monsieur, digne mais désabusé, un professeur d'université qui découvre que son appartement new-yorkais est occupé depuis un mois par un couple d’étrangers.

Lui d’origine syrienne, et sa petite amie sénégalaise ont été victimes d’une escroquerie immobilière. Dans ce genre cinématographique, on s'attend à de l'insoutenable, et aux fantômes qui vous réveillent la nuit .

Que nenni, McCarthy fait preuve d’originalité en suivant tranquillement presque à distance, l’évolution d’un quotidien désormais bouleversé pour notre trio. [caption id="attachment_147" align="alignright" width="150" caption="En compagnie de Haaz Sleiman , Jenkins apprend la musique"][/caption]

Si l’immigration est le fil rouge de ce grand film, le pathos file à l'anglaise. La caméra est rarement là où on l’attend , les comédiens excellent,et l'histoire vous glisse entre les doigts . Dans le rôle principal Richard Jenkins n'a pas le rôle facile . Il l'endosse avec maestria .

Attendez vous à être surpris , agréablement surpris .

Du moins, je vous le souhaite !

18959771_w434_h_q80

Loïck Gicquel — Thu, 14 May 2009 12:42:12 +0000

australia

Loïck Gicquel — Fri, 15 May 2009 20:03:56 +0000

19030606_w434_h_q80

Loïck Gicquel — Fri, 15 May 2009 20:12:21 +0000

19001642_w434_h_q80

Loïck Gicquel — Fri, 15 May 2009 20:24:46 +0000

19001642_w434_h_q80

Loïck Gicquel — Fri, 15 May 2009 20:26:20 +0000

3607483162118

Loïck Gicquel — Fri, 15 May 2009 20:37:22 +0000

le_paltoquet_1986_diaporama_portrait

Loïck Gicquel — Fri, 15 May 2009 20:38:09 +0000

Une bien belle brochette d'acteurs français . Les reconnaissez vous ?

TWO LOVERS BD

Loïck Gicquel — Sat, 16 May 2009 09:17:47 +0000

18766357_w434_h_q80

Loïck Gicquel — Sat, 16 May 2009 10:06:38 +0000

18766001

Loïck Gicquel — Sat, 16 May 2009 10:08:15 +0000

18766001

Loïck Gicquel — Sat, 16 May 2009 10:09:01 +0000

18766001

Loïck Gicquel — Sat, 16 May 2009 10:11:10 +0000

Rien que des clowns

Loïck Gicquel — Sat, 16 May 2009 12:03:50 +0000

« La valse des pantins » de Martin Scorsese ( Pathé ) Au début des années 80 le réalisateur s’essaie à la comédie avec Robert De Niro déjà en acteur référence. Ou l’occasion de fustiger le monde de la télévision et celui des paillettes en général , à travers l’histoire de ce pauvre comique qui tente tous les coups pour montrer son talent ( ? ) .Il ira même jusqu'à enlever un présentateur célèbre. Les entretiens des bonus permettent aux acteurs de cette valse d’y revenir une vingtaine d’années plus tard. Le temps ne fait rien à l’affaire et c’est mordicus qu’ils soutiennent une entreprise, incomprise à sa sortie . La distance aidant, revoir De Niro en comique pitoyable et Jerry Lewis en comique sérieux ( quasiment un contre emploi ) ne manque pas de sel. Dans la scène où Robert De Niro et Sandra Bernhard se disputent , les trois voyous qui les interpellent sont du groupe The Clash : Joe Strummer, Paul Simonon et Mick Jones. Martin Scorsese les adore. Deux titres figurent sur la B.O de "A tombeau ouvert" ("Janie Jones" et "I'm So Bored With the USA").

La vengeance du grand frère

Loïck Gicquel — Sat, 16 May 2009 17:46:06 +0000

« Dead man’s shoes » de Shane Meadows ( Europacorp )

C'est le genre de film que j'adore . Qui raconte sans trop en avoir l'air, beaucoup de choses sur les gens, leur pays, et le climat social d'une époque .Un western rural dans l'Angleterre actuelle avec une vengeance mitonnée aux petits oignons. Paddy Considine se charge de faire le ménage .

Richard ,un ancien militaire , revient dans sa petite ville natale des Midlands pour venger son petit frère qui fut le souffre douleur d'une bande de dealers minables, mais vraiment minables . Shane Meadows qui nous a déjà alerté avec "This Is England" joue ici quasiment la carte de la sobriété, malgré des scènes de massacre qui ne font même pas peurs. D'une logique tellement imbriquée dans le scénario , elles s'accordent à une mise en scène, aussi rigoureuse que l’acharnement du héros . Et n’épargne , ni les paysages abandonnés sous des ciels plombés, ni ces personnages taillés à la serpe. [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=USeow24XrCg&hl=fr&fs=1] Entre film noir et constat social Shane Meadows confirme tout son talent révélé par « This is england ». C'était en 2007. " Dead man's shoes" a été réalisé trois ans plus tôt . Une panne de distribution ? [caption id="attachment_551" align="aligncenter" width="300" caption="Paddy Considine , dans le rôle du grand frère . Implacable"][/caption]

Une fin alternative et des scènes allongées enrichissent les bonus . Que du bon .

Sortie le 27 mai

good morning england Bill Nighy, Rhys Ifans

Loïck Gicquel — Sat, 16 May 2009 21:17:21 +0000

the woodsman jaquette

Loïck Gicquel — Sun, 17 May 2009 10:53:36 +0000

the woodsman

Loïck Gicquel — Sun, 17 May 2009 10:54:44 +0000

the woodsman homme et femme

Loïck Gicquel — Sun, 17 May 2009 10:55:50 +0000

The Woodsmann 2006 real : Nicole Kassell Kevin Bacon Kyra Sedgwick COLLECTION CHRISTOPHEL

Pauvre petite fille riche

Loïck Gicquel — Sun, 17 May 2009 14:05:34 +0000

« L’héritière » de William Wyler (Carlotta Films) C’est un film mythique, un grand classique de Hollywood : 4 Oscars ® au palmarès, des comédiens inscrits au panthéon du septième art Olivia de Havilland (« Autant en emporte le vent » ) Montgomery Clift ( « Le fleuve sauvage »), et un réalisateur William Wyler qui est aussi l’auteur du célèbre « Ben-Hur », n’en jetez plus la cour est pleine . Cerise sur le gateau : cette histoire adaptée d’un roman d’Henry James, vous introduit ainsi dans cette riche demeure de Washington Square , de la fin du XIXème siècle, où vit Catherine Sloper , avec son père, un veuf richissime et tyrannique. Timide et sans charme, la demoiselle rencontre le séduisant Morris Townsend qui lui fait une cour empressée. Mais le père ne voit là qu'un coureur de dot et refuse la mascarade… Dans cette version restaurée le noir et blanc y trouve une nouvelle jeunesse. Bonus « L'héritage de Wyler » (12 mn) par Christian Viviani, Maître de conférences à l’université Paris I et critique à Positif. Bande annonce Version Originale. Sous-Titres Français. Durée du Film : 111 mn .19.99 euros

adorable julia

Loïck Gicquel — Sun, 17 May 2009 14:51:24 +0000

adora

Loïck Gicquel — Sun, 17 May 2009 14:52:15 +0000

Loïck Gicquel — Sun, 17 May 2009 14:53:15 +0000

Adorable Julia Being Julia 2004 real : Istvan Szabo Annette Bening COLLECTION CHRISTOPHEL

L HERITIERE

Loïck Gicquel — Sun, 17 May 2009 16:32:24 +0000

En vogue, la nouvelle vague

Loïck Gicquel — Sun, 17 May 2009 19:37:36 +0000

« Céline et Julie vont en bateau » de Jacques Rivette (Editions Montparnasse) Nous sommes en 1973. L’un des fleurons de « la nouvelle vague » se fend de cet étrange film. L’histoire d’une bibliothécaire sage et rangée, et d’une magicienne un brin mytho. Elles partent à la recherche d’une famille bizarre… Un peu comme le film d’accord, mais c’est vraiment intéressant. Pour mieux saisir « Céline et Julie vont en bateau» , on peut une fois n’est pas coutume entamer l’aventure par les bonus.Sans rien révéler de l’intrigue principale, le réalisateur délimite parfaitement les enjeux de ce scénario pas comme les autres.

Juliet Berto, Dominique Labourier, Bulle Ogier et Marie-France Pisier l’ont en effet pratiquement écrit sur le plateau de tournage en compagnie de Jacques Rivette qui découvrait au fur et à mesure cette histoire d’une petite fille prisonnière dans une grande maison, où deux femmes s’apprêtent à la tuer. [caption id="attachment_479" align="alignright" width="300" caption="Le grand nigaud au milieu, ça vous dit quelque chose ?"][/caption]

Attention, je me lâche et comme les grands critiques, je risque de vous raconter la fin. On se reprend, mais si je vous dis que James et Lewis Caroll ont inspiré l’équipe qui vogue alors entre théâtre et impro dans un univers complètement décalé, le suspense demeure.

« Céline et Julie vont en bateau » a écrit une très belle page de l’histoire du cinéma français, doublée par la grâce du dvd, les bonus : nombreuses interviews et hommage à la Juliette de la chanson d’Yves Simon. On embarque ?

l'échange

Loïck Gicquel — Mon, 18 May 2009 05:38:47 +0000

l'échange

Loïck Gicquel — Mon, 18 May 2009 05:39:59 +0000

Brian Grazer, Robert Lorenz et Clint Eastwood

Loïck Gicquel — Mon, 18 May 2009 05:41:15 +0000

l'échange Angelina Jolie

Loïck Gicquel — Mon, 18 May 2009 05:42:34 +0000

Pour elle

Loïck Gicquel — Tue, 19 May 2009 06:07:17 +0000

Pour elle

Loïck Gicquel — Tue, 19 May 2009 06:08:25 +0000

Pour elle, D.Kruger

Loïck Gicquel — Tue, 19 May 2009 06:11:16 +0000

Pour elle, V.Lindon

Loïck Gicquel — Tue, 19 May 2009 06:12:20 +0000

L'affiche américaine

Loïck Gicquel — Wed, 20 May 2009 09:39:28 +0000

sin_city

Loïck Gicquel — Wed, 20 May 2009 09:41:15 +0000

sin city

Loïck Gicquel — Wed, 20 May 2009 09:41:54 +0000

sin city

Loïck Gicquel — Wed, 20 May 2009 09:43:19 +0000

sin city , un joli couple

Loïck Gicquel — Wed, 20 May 2009 09:47:58 +0000

sin city , un joli couple

Loïck Gicquel — Wed, 20 May 2009 09:48:59 +0000

sin city , un joli couple

Loïck Gicquel — Wed, 20 May 2009 09:58:23 +0000

sin_city

Loïck Gicquel — Wed, 20 May 2009 10:00:15 +0000

Mia et le migou

Loïck Gicquel — Thu, 21 May 2009 14:12:02 +0000

Mia et le migou

Loïck Gicquel — Thu, 21 May 2009 14:13:26 +0000

Good morning rock'n roll

Loïck Gicquel — Thu, 21 May 2009 21:23:05 +0000

Un bon film au ciné ! Sortie dvd le 22 septembre " Good morning , England" ,c'est l'histoire vraie d'une des premières radios pirates , dans les années soixante en Angleterre , Radio Rock .Philip Seymour Hoffman, joue à la perfection un animateur rebelle comme il se doit , au milieu d'une kyrielle de joyeux allumés .

Bill Nighy dans le rôle du proprio du bateau, genre richissime dévoyé à la cause de la liberté est lui aussi prodigieux. Sur la photo , il est à droite . A sa gauche Rhys Ifans. Vous lui trouvez une ressemblance ? Dans la bande de DJ à l'affiche j'ai cru apercevoir le sosie de Jim Morrison , et de John Lennon ... L'un façon taciturne, l'autre " peace and love" for ever . A vous de voir !

[caption id="attachment_199" align="aligncenter" width="300" caption="A cet instant là, le bateau est toujours à flot"][/caption]

De Procol Harum aux Stones, en passant par Leonard Cohen , maître de ces années libertaires, la bande son est obligatoirement magnifique. Une réalisation plus audacieuse de la part de Richard Curtis,n'aurait peut-être pas été superflue , mais quelques scènes risquent de passer à la postérité , dans le genre du gus à la recherche d'un disque de Grateful Dead, alors que Curtis nous rejoue le Titanic, mais cette fois ci de façon plus rigolote.

Pour moi " quinqua" plus , c'est un retour en arrière plus formidable que nostalgique sur ces années vraiment folles . Qu'en penseront les ados de ce début de siècle qui de plus en plus , restreint les libertés !

Un biopic avant l'heure

Loïck Gicquel — Fri, 22 May 2009 08:29:12 +0000

« L’homme aux mille visages » de Joseph Pevney Avec James Cagney et Dorothy Malone Lon Chaney , ça vous dit quelque chose ? A l’époque on ne parlait pas de biopic... Expert de la transformation et du maquillage, ce qui lui valut d'être surnommé " L'homme aux milles visages" le comédien Lon Chaney connut une vie mouvementée. Né de parents sourds-muets, il passa maître dans l’art de la pantomime.

Après des débuts difficiles , la naissance de son fils le ravit, quand il pense qu’il est atteint du même handicap que ses parents. Mais côté professionnel, ça va plutôt bien, les studios Universal lui offrant plusieurs grands rôles déterminants… Réalisée dans la grande tradition hollywoodienne en 1957 ,"L'Homme aux mille visages" révèle la biographie atypique et exceptionnelle de cette légende du muet .Pour l’ incarner la star, James Cagney multiplie les travestissements et maquillages, avec à ses côtés Dorothy Malone (« La Ronde de l’aube »). Bonus « Charney incarné » (11 mn) par Christian Viviani, Maître de conférences à l’université Paris I et critique à Positif. Bande annonce Version Originale / Version Française -117 mn-19,99 € TTC

tarantino

Loïck Gicquel — Fri, 22 May 2009 16:58:14 +0000

Mark Boone Junior , Frozen

Loïck Gicquel — Fri, 22 May 2009 17:00:33 +0000

La jaquette à l'image de l'affiche de l'époque

Loïck Gicquel — Sat, 23 May 2009 08:22:11 +0000

L'homme aux mille visages

Loïck Gicquel — Sat, 23 May 2009 08:23:06 +0000

Aujourd'hui , l'homme aux mille visages, c'est Mesrine .Rien à voir, donc !

Johnny Mad Dog

Loïck Gicquel — Sat, 23 May 2009 11:24:36 +0000

Un film tourné au Libéria, où 21.000 enfants ont été mobilisés pendant la guerre civile ( 1989-2003)

Johnny Mad Dog,l'attaque de la ville

Loïck Gicquel — Sat, 23 May 2009 15:40:58 +0000

Un mauvais bush

Loïck Gicquel — Sat, 23 May 2009 20:05:15 +0000

"Australia" de Baz Luhrmann (Pathé) A la fin des années 30 une aristocrate anglaise hautaine et renfermée, doit s'allier à un "cow-boy" local un peu rustre pour mener dans le bush inhospitalier 1500 têtes de bétail. C’est l’histoire du mariage de la carpe et du lapin . Nicole Kidman se prête mollement à cette exotique reconstitution d'une histoire qui n'arrête pas de se prendre les pieds dans le tapis . Après cinq minutes d'interminables explications, je n'y croyais déjà plus . Cette découverte d'un monde qui tente de conserver sa pureté originelle , thème éminemment récurent ,est maniérée au possible par une mise en scène caricaturale. Mais si vous aimez les grands décors, avec en prime Hugh Jackman, et David Wenham , vous pouvez décoller immédiatement . Attention dans la soute à bagages, deux scènes inédites seulement en guise de bonus , ça vous fait planer ? Sortie le 26 juin

Tarantino, et puis pas grand chose

Loïck Gicquel — Sun, 24 May 2009 17:01:27 +0000

Quentin de son prénom Dernièrement , il était partout : réalisateur sur la croisette ( flop, flop ) , producteur pour " Hell Ride ", et dans " Sin City" il fait l'acteur. C'est fini ? Non pas tout à fait .... Mais où va-t-il s'arrêter ? Vous l'avez vu le soir de Cannes au bas des marches, sur le tapis rouge,au bras de la belle Mélanie Laurent ! Son pas de deux chaloupé et langoureux a fait sensation. Quentin Tarantino présentait en compétition "Inglourious Basterds" qui a fait flop au palmarès. Un prix d'interprétation quand même pour Christoph Waltz, dans le rôle du colonel Hans Land et puis s'en va . Juste au passage, je trouve un peu bizarre que la présidente du moment distingue d'une palme d'or le réalisateur qui quelques années auparavant lui avait permis de décrocher un prix d'interprétation . Soit Michael Haneke l'auteur de " Le pianiste" dans lequel Mlle Huppert jouait en 2001 une prof de piano un rien névrosée . Et puis , toujours à chaud, ce prix attribué exceptionnellement à Alain Resnais . Une façon de dire, merci d'être venu . Il méritait sans doute mieux Mais le sieur Tarantino, est loin de tout ça , qui annonce, hors palmarès, la sortie le 4 juin de « Hell ride » présenté dans ce blog : il en est le producteur . Et puis l’inénarrable « Sin City » est prévu deux semaines plus tard . Dans le film de Robert Rodriguez, le réalisateur de « Kill Bill » fait un passage remarqué . Je vous en parle aussi dans cette rubrique. Le boulimique aurait pu s'arrêter là, mais , non , comme pour mieux enfoncer le clou de la promo festivalière ( ce n’est pas tous les jours qu’il se déplace !) , il salue l'arrivée prochaine, le 8 juillet très exactement de "Frozen River" de Courtney Hunt , la révélation du Festival américain de Sundance [caption id="attachment_290" align="aligncenter" width="300" caption="Attention, ça peut faire mal"][/caption] Tarantino présidait le Jury qui dans la catégorie du film indépendant US , a décerné son Grand Prix à « Frozen River » . "C’est le thriller le plus excitant de l'année. A vous couper le souffle..." chante encore haut et fort monsieur le président . De mémoire et en attendant de le revoir , je me souviens effectivement d’une épique aventure dans le froid canadien où deux femmes , tentent de faire franchir à des immigrants, la frontière entre le Canada et les Etats-Unis .

Melissa Leo a été nominée aux Oscars cette année , alors que le scénario était retenu dans la catégorie du meilleur scénario original .

On nous annonce en bonus des interviews de la comédienne et de la réalisatrice .

Alain Resnais

Loïck Gicquel — Sun, 24 May 2009 19:45:29 +0000

Alain Resnais

Loïck Gicquel — Sun, 24 May 2009 19:48:39 +0000

Bourvil

Loïck Gicquel — Tue, 26 May 2009 05:34:15 +0000

Bourvil

Loïck Gicquel — Tue, 26 May 2009 05:35:26 +0000

la bonne planque

Loïck Gicquel — Tue, 26 May 2009 05:37:39 +0000

la bonne planque 1965 ral : Roland Bailly Bourvil Collection Christophel

Bourvil

Loïck Gicquel — Tue, 26 May 2009 05:40:49 +0000

la bonne planque

Loïck Gicquel — Tue, 26 May 2009 05:42:06 +0000

la bonne planque 1965 ral : Roland Bailly Bourvil Collection Christophel

la revolution francaise

Loïck Gicquel — Tue, 26 May 2009 12:17:57 +0000

la revolution francaise 1989 ral : Robert Enrico Robert Enrico Alexandre Mnouchkine John Guillermin Collection Christophel

DodesKaden_AF

Loïck Gicquel — Tue, 26 May 2009 20:11:06 +0000

Le jeune héros

Loïck Gicquel — Tue, 26 May 2009 20:13:54 +0000

Carla's song

Loïck Gicquel — Wed, 27 May 2009 17:17:25 +0000

Robert Carlyle, et Oyanka Cabezas

Loïck Gicquel — Wed, 27 May 2009 17:18:30 +0000

Carla's song

Loïck Gicquel — Wed, 27 May 2009 17:24:18 +0000

L'amour, toujours l'amour

Loïck Gicquel — Thu, 28 May 2009 09:37:52 +0000

“ Two lovers “ de James Gray

Avec

Joaquin Phoenix, Gwyneth Paltrow, Vinessa Shaw, Isabella Rossellini…

A l’heure où j’écris ses lignes, James Gray monte peut-être les marches. Festival de Cannes, oblige !

A l’heure du festival, on ressort alors opportunément cette romance portée par Joaquin Phoenix, qui n’arrête pas de faire chavirer les cœurs. Doit-il épouser la femme que ses parents lui ont choisie, Sandra, ou tout sacrifier pour sa nouvelle voisine, Michelle, belle et volage, dont il est tombé éperdument amoureux. ? J’avoue que le dilemme ne m’a pas trop taraudé. Je ne saisis toujours pas la finesse des dialogues et ce grand benêt de Phoenix qui demande encore à ses parents s’il peut sortir le soir me laisse perplexe. La vision sociale mêlée à des bluettes de voisinage ne fait pas bon ménage. L’image new-yorkaise est très belle, la mise en scène baignée dans le sépia, efficace. Mais dieu, que l’amour se traîne. D’accord, je crois comprendre que vous avez aimé. Joli succès public !

Personnellement, « La nuit nous appartient » (2007) me paraît d’une toute autre facture. L’histoire de deux frères, l’un plutôt truand ( et toujours Joaquim Phoenix ), l’autre plutôt policier( Mark Wahlberg) confrontés aux vicissitudes de leurs familles d’adoption. La guerre est prête à éclater, mais entre nous, pas question d’y mettre le feu : les deux films sont disponibles dans un bi packs (24.99 euros et 39.99 euros le Blu-ray). Que demande le peuple ?

BONUS DVD :

- Entretien avec James Gray (26’) - James Gray : retour aux sources (22’) : Un documentaire inédit sur les influences du réalisateur par Jean-Pierre Lavoignat. Bande-annonce.Liens Internet Sur la version Blu-ray, un petit plus « Two Lovers » au Festival de Cannes 2008 (26’) Dvd et Blu-ray, sortie le 27 mai.

Jaquette double dvd

Loïck Gicquel — Thu, 28 May 2009 19:43:27 +0000

D Hoffman , le lauréat

Loïck Gicquel — Thu, 28 May 2009 19:51:50 +0000

Jaquette RTL

Loïck Gicquel — Thu, 28 May 2009 19:52:47 +0000

Jaquette RTL

Loïck Gicquel — Thu, 28 May 2009 20:00:11 +0000

Anne Bancroft

Loïck Gicquel — Thu, 28 May 2009 21:04:16 +0000

PICT4225

Loïck Gicquel — Sat, 30 May 2009 07:12:26 +0000

le laureat

Loïck Gicquel — Sat, 30 May 2009 07:17:46 +0000

le laureat rtl

Loïck Gicquel — Sat, 30 May 2009 07:24:30 +0000

le laureat rtl

Loïck Gicquel — Sat, 30 May 2009 07:25:57 +0000

Les temps changent

Loïck Gicquel — Mon, 01 Jun 2009 10:18:55 +0000

« The times of Harvey Milk » de Rob Epstein ( M 6 Video ) Quelques jours après la sortie du film de Gus Van Sant dans lequel Sean Penn incarne le politicien homosexuel "Harvey Milk" qui fit bouger les institutions américaines dans les années 70, le documentaire de Rob Epstein a repris à bon escient le chemin des bacs. Il retrace image après image, d’interviews d’époque en témoignages récents ,l’ascension de ce photographe de quartier, devenu le défenseur de toutes les minorités. Il est surprenant de constater combien le film est fidèle à ce documentaire : dans son récit, cela va de soi, mais aussi dans sa mise en scène . Certains plans , notamment du quartier , sont quasiment identiques . " The Times of Harvey Milk" toujours d'actualité a remporté l’oscar du documentaire en 1984.

Les quatre saisons d'Yvette

Loïck Gicquel — Mon, 01 Jun 2009 10:51:35 +0000

« Yvette, bon dieu ! » de Sylvestre Chatenay (Blaq Out) Dans une ferme d’Indre et Loire, le cinéaste a suivi au jour le jour, le quotidien d’une famille de fermiers. Un regard qui nous interpelle. Elle trime et nous en ressortons fatigués. Au four et au moulin, du matin jusqu’au soir,Yvette ne s’arrête pas. Un instant de pause, peut-être, pour lire le journal et le commenter le plus naturellement du monde. Son regard est perçant, sa vision, lucide. Elle vient de passer la soixantaine,mais c’est une femme sans âge que débusque la caméra de Sylvestre Chatenay, une fermière que fut notre grand-mère à l’époque où l’on battait le blé. Elle habite à Dolus-le-Sec, en Indre-et-Loire, avec sa mère centenaire et ses deux frères. Elle veille sur l’un et accompagne la vieille dame dans les derniers moments de sa vie. Le cinéaste est un voisin. Il les croque au fil du temps et des saisons, se glisse dans leur quotidien au point que parfois la famille Trion oublie la caméra. C’est alors un autre monde qui se joue d’un chien fidèle et s’inquiète des nuages qui s’amoncellent. Mais le givre et la glace ne brisent pas la volonté absolue de mener au jour le jour les activités de la ferme. On les caricature parfois sur des scènes qui se veulent drolatiques. Raymond Depardon les profile dans un diptyque unanimement salué. Dans une optique plus resserrée, le travail d’ethnographe de Chatenay est tout aussi pertinent. Une ferme et une famille unique qui, au rythme des saisons, des joies et des deuils,bercent entre la nostalgie et l’espoir d’un monde nouveau.

Yvette rêve de vacances, ou plutôt d’un voyage. Elle l’évoque sans trop y croire, mais avec la certitude qu’elle n’aura pas trimé pour rien.C’est un constat de plus ajouté à chaque matin qui la fait se lever. Avec le sourire. Yvette est magnifique.

12,99 €.

Les loups sont entrés dans Tokyo

Loïck Gicquel — Wed, 03 Jun 2009 13:40:21 +0000

« Jin-Roh, la brigade des loups » ( CTV) La réalisation de ce manga, en 1999, signait la fin de l’artisanat du film d’animation, au profit des techniques numériques. "Jin-Roh, la brigade des loups " demeure un modèle du genre. Le scénario est inspiré par Le Petit Chaperon rouge retranscrit dans Tokyo à la fin des années cinquante. «Parmi toutes les histoires qui traitent des destins croisés entre l’homme et l’animal, je pense que ce conte est le plus sophistiqué,"raconte le réalisateur Hiroyuki Okiura ."Un destin cruel se cache toujours dans un univers d’apparence charmant ou pur. Cette histoire ressemble au destin de l’homme.» Un groupe d’opposition armé sème le trouble dans la ville japonaise. La sécurité a été confiée à une unité d’élite de la police. Dans les souterrains , l’un de ses membres tombe nez à nez avec une fillette. Il refuse de tirer. La gamine actionne alors la bombe dissimulée dans son sac. Peu après, le policier fait la connaissance de sa sœur…

L’homme est-il un animal pour l’homme, s’interrogent les scénaristes, et créateurs de « Ghost in the shell » ? Autour de ce questionnement philosophique, il réalisent un superbe film, romantique et policier, un film noir . Une science-fiction , très vraisemblable de nos jours.

Dans les bonus, les intervenants se régalent de l'entreprise, et reprennent toute l’histoire du film d’animation, jusqu’à la comparaison ultime entre le story-board et la réalisation. Jusqu’au bout, une petite merveille. Double dvd 22,99 €.

Gourmet pète les plombs

Loïck Gicquel — Wed, 03 Jun 2009 16:31:35 +0000

"Sauf le respect que je vous dois" de Fabienne Godet ( Seven 7 ) Un film sur Michel Vaujour, sur l’homme de l’après-délinquance, et cette introspection douloureuse marquée par 27 années de prison, il fallait le faire. Et convaincre . « Ne me libérez pas je m’en charge » de Fabienne Godet a franchi cette année brillamment l’obstacle. La jeune réalisatrice poursuit ainsi son petit bonhomme de chemin, pavé d’intentions on ne peut plus louables. C’est bien elle qui en 2006 ,encore quasiment débutante, convoquait Olivier Gourmet, Julie Depardieu, Marion Cotillard et Dominique Blanc, excusez du peu, pour raconter un fait divers qui ces derniers temps redouble d’actualité. En s’inspirant de son expérience professionnelle, elle raconte l’enchaînement dramatique qu’entraînera un licenciement. « Je travaillais sur l’accompagnement des mourants, dans un hôpital où la directrice a été licenciée et remplacée par ce qu’on appelle "un nettoyeur. Très rapidement, tout le personnel permanent a été écarté. » Fautes lourdes, dépressions, licenciements abusifs… De la fibre sociale, façon réaliste, Fabienne Godet se détache en imaginant un véritable thriller au cœur d’une petite entreprise. Olivier Gourmet, dans la peau du salarié qui pète les plombs après la mort de son copain est d’une justesse rare. On le retrouve avec les autres comédiens en entretiens dans les bonus avec un moyen-métrage pas piqué des hannetons « Le temps de l’innocence »dans lequel Emmanuelle Devos est une avocate qui ne manque pas de réparties…

F Gaillard, jaquette

Loïck Gicquel — Wed, 03 Jun 2009 16:54:01 +0000

L'homme du Picardie

Loïck Gicquel — Wed, 03 Jun 2009 16:56:58 +0000

L'homme du Picardie

Loïck Gicquel — Wed, 03 Jun 2009 16:58:01 +0000

Beyrouth trente ans plus tard

Loïck Gicquel — Wed, 03 Jun 2009 18:34:15 +0000

Volker Schlöndorff a tourné dans Beyrouth en ruine «Le faussaire» une histoire qui n'a malheureusement pas vieilli. Beyrouth, 1981. Dans la ville en guerre, un reporter allemand,Bruno Ganz pense à son couple chancelant. «Pourquoi ne peut-on pas vivre en paix ? » dit-il plongé dans le bourbier d'un conflit inter-religieux, qui aujourd'hui encore trouve bien évidemment une étonnante et tragique résonance. Aux massacres du conflit Israélo-palestinien récent, et juste avant celui de Sabra et Chatila, c'est la même tragédie qui fige le propos du cinéaste, prenant fait et cause pour la cause palestinienne. Mais nullement militant derrière l'œilleton de la caméra, il refuse toute mise en scène dogmatique, pour un film de genre qui ne dit pas son nom. En adaptant le roman de Nicolas Born, Volker Schlöndorff élargit son propos sur la question de la destinée des hommes. Ceux qui s'entre-tuent pour un dieu, un prophète, ceux qui, victimes et innocents, trouvent une échappatoire à l'inexorable, et puis tous les autres en quête d'une autre histoire que celle inscrite dans le marbre de la naissance.

Hanna (Hanna Schygulla) une fonctionnaire allemande, employée à l'ambassade d'Allemagne, a épousé la cause arabe. Elle fut un temps la maîtresse du journaliste à qui elle conseille d'adopter la même démarche identitaire. Dilemme supplémentaire pour le reporter qui au fil des événements doute de plus en plus de la réalité de sa fonction. Les tractations diplomatiques, voire politiques, au milieu d'un trafic d'armes achèvent de briser sa conscience. De retour au pays, il refuse de livrer le moindre article. Riche et passionnant «Le faussaire» est un film indispensable, que le jeu des comédiens accentue avec une étonnante acuité. Dans le making of, Bruno Ganz apparaît perdu, véritablement perdu dans les ruines et les rues abandonnées de Beyrouth où le film a été tourné, il y a près de trente ans. Des figurants ont à cette époque revécu leur propre drame. Mais pour une explosion simulée, pour une peur mise en scène, ils gagnaient en une journée ce qu'ils n'auraient pu s'offrir en un an. «Le faussaire» de Volker Schlöndorff (Arte éditions) 19.99 euros.

electra_dvd

Loïck Gicquel — Wed, 03 Jun 2009 19:08:58 +0000

electra_dvd

Loïck Gicquel — Wed, 03 Jun 2009 19:10:50 +0000

Electra jaquette

Loïck Gicquel — Wed, 03 Jun 2009 19:17:23 +0000

electraglideinblueblack

Loïck Gicquel — Wed, 03 Jun 2009 19:31:15 +0000

blake3

Loïck Gicquel — Wed, 03 Jun 2009 19:34:34 +0000

In lost highway

Loïck Gicquel — Wed, 03 Jun 2009 19:40:47 +0000

Une mère courage

Loïck Gicquel — Wed, 03 Jun 2009 19:50:00 +0000

" L'échange" de Clint Eastwood ( Universal) Sortie le 2 juin Pour se consoler d'un Eastwood , un autre Eastwood est toujours préférable . Le dernier en date" Gran Torino" ne m'a pas laissé un grand souvenir . Trop prévisible, paresseux , il enfonce des portes ouvertes . Il s'auto parodie, se répéte ! A la différence de " L'échange" tourné en 2008 avec lequel le comédien-réalisateur poursuit avec maestria son exploration cinématographique . Loin de tout ce qu'il avait fait ou joué jusque là , le voici remarquablement déterminé , au coeur d'une Amérique d'autrefois, qui malgré le décor, le sépia et l'ambiance des années 30, ressemble à s'y méprendre à celle d'aujourd'hui. Ca se passe très exactement à Los Angeles en 1928. Quand Christine dit au revoir à son fils Walter, ce matin-là, elle ignore qu'elle ne le reverra plus . Ou s'il revient un jour accompagné par un policier , elle sait au fond d'elle-même que ce que Walter là n'est plus son fils . Un détail, une remarque, une façon de se tenir à table, et tout est chamboulé. En dire plus serait déflorer toutes les histoires que " L'échange" suscite, autour de ce drame familial, et cette enquête policière qui pour aller au plus court, au plus vite, se voile la face. Le monde n'est pas très beau nous dit Clint Eastwood, mais il faut encore le répéter, et appuyer là où ça fait mal. Sa réalisation s'en ressent, nullement complaisante pour qui que ce soit, mais d'une telle rigueur, que l'évidence en émane.

Angelina Jolie a elle aussi succombé à la magie de cette caméra , loin des poncifs que la belle pouvait colporter . Aux côtés d'un John Malkovich toujours aussi captivant , elle participe discrètement, élégamment, au sacre de la vérité triomphante .

Dans les Bonus, la comédienne relate cette histoire vraie , celle de Christine Collins et la manière dont elle a pu endosser ce costume de femme courageuse et obstinée . Avec en prime les coulisses du tournage .

Maître , vous avez la parole

Loïck Gicquel — Wed, 03 Jun 2009 19:55:48 +0000

« François Gaillard , ou la vie des autres »

de Jacques Ertaud

Sortie le 3 juin 2009

Je ne sais pas vous, mais moi, oui ! A l'heure des séries TV qui déferlent à ne plus savoir qui est qui et qui fait quoi , un bon vieux retour sur l'ORTF d'autrefois ( Office de radio et de télévision française ) me donne une bouffée d'air frais .

Je place " Rocambole" en tête , et après le temps fait son œuvre . Le recul paraît parfois cruel pour des réalisations que notre jeunesse saluait sans ciller .

C'est un peu le cas avec « François Gaillard , ou la vie des autres » dont les bons sentiments et la vision conservatrice me paraissent aujourd'hui d'une évidence suspecte. Mais le bon fond demeure .

Celui d'un jeune avocat de condition modeste qui au-delà du traitement de ses affaires,privilégie avant tout le côté humain.Il paiera de sa personne pour réparer les injustices.

Créée par l’équipe de " L'Homme du Picardie" ( 1968 ) célèbre série TV consacrant le courage de la France profonde, cette nouvelle série diffusée tous les soirs en 1971 se situe dans la veine sociale de l'époque .Divorce, chômage, adoption, disparition, récidive… Les huit affaires confiées à François Gaillard sont de véritables reflets des tourments de notre société. D'où parfois ce côté docu-reportage à la mise en scène .

[caption id="attachment_430" align="aligncenter" width="150" caption="L'homme du Picardie,Pierre Santini, c'est lui ..."] [/caption]

Quand je vous dis que l'équipe de « L'homme du Picardie » a tenu à bout de bras , ce projet , ce n'est pas faux : même réalisateur Jacques Ertaud (« Les allumettes suédoises ») , mêmes scénaristes Henri Grange et André Maheux (« Les Cinq dernières minutes") et un acteur emblématique des années 70 Pierre Santini , interprète du rôle titre.

4 disques ( 8 x 60 minutes)

Bonus :

Notes d’entretien avec Jacques Ertaud , Henri Grange et Pierre Santini ,Filmographies 40 €

Les enfants soldats

Loïck Gicquel — Wed, 03 Jun 2009 20:00:53 +0000

« JOHNNY MAD DOG », de Jean-Stéphane Sauvaire. Avec Christopher Minie, Daisy Victoria Vandy et Dagbeh Tweh. Sortie jeudi 4 juin Mathieu Kassovitz est le producteur de ce film coup de poing, d'une actualité pressante et dont l'histoire est celle de ces enfants enrôlés de force pour tuer des innocents. Edition simple 19.99€ et Blu-ray 29.99€ . TF 1 Video Dans un pays d'Afrique en guerre, Johnny, 15 ans, est un enfant soldat armé jusqu'aux dents. Lui et sa bande sèment la terreur dans un conflit sans règle . Cette histoire que la télévision nous rapporte de temps à autre , l'écrivain Congolais Emmanuel Dongala la révéle dans son roman " Johnny, chien méchant". [caption id="attachment_315" align="alignleft" width="300" caption="Un film tourné au Libéria , où 21.000 enfants ont été mobilisés pendant la guerre civile (1989-2003) "][/caption]

Jean-Stéphane Sauvaire

s'en inspire , tout en souhaitant mêler à son scénario " de fiction" , la réalité du terrain . " C'est une manière de mélanger une oeuvre littéraire avec quelque chose de plus documentaire" . Et dès l'ouverture, toute ambiguité sur le propos à venir est levée : il filme des scènes d'une extrême violence,d'un réalisme insoutenable. Des gosses endoctrinés, ("si t'as peur de mourir, fallait pas naître" , leur cri de guerre) boostés à la cocaïne, tuent à l'aveugle . L'attaque de la grande ville est édifiante ; elle confronte l'acharnement cruel des jeunes rebelles au regard d'une jeune fille qui tente de sauver son père unijambiste et son petit frère . Jusqu'au jour où ces enfants devenus des hommes inutiles au pouvoir des adultes sont à nouveau jeter à la rue . De cette vision apocalyptique d'une jeunesse violée , on en ressort plus que retourné, bouleversé, révolté et impuissant , à l'image de ces casques bleus dans leur camion blanc dont le mandat dit-on paralyse toute action utile . Mais ce film, dur, insoutenable,indispensable , pourra-t-il être utile ? Le making-of où Jean-Stéphane Sauvaire développe , les tenants et les aboutissants de ce film est tout aussi édifiant . Il a retrouvé d'anciens enfants soldats , qui ont absolument tenu à jouer leur propre rôle . On les voit s'amuser avant de répéter les scènes , plusieurs fois filmées sous différents aspects : la colère, la violence, l'indifférence ... Ils apprennent à devenir des comédiens . A la fin du tournage , une fondation " Johnny Mad Dog" a vu le jour . Elle apporte un encadrement et un suivi aux enfants acteurs du film . A Moravia, un programme pédagogique , inclut l'éducation et la santé , et à plus long terme , elle souhaite pouvoir développer son action aux jeunes libériens victimes de 14 ans de guerre civile . ( contact @ jmdfoundation.org) Dans les bonus également, deux courts métrages de Jean-Stéphane Sauvaire , probablement tournés au moment où le réalisateur préparait en Colombie son documentaire sur les enfants des rues (" Carlitos Medellin") : " A dios", l'histoire d'un petit village à travers le cadre d'une télévision et " Matalo" , les pérégrinations d'un diable en carton . JOHNNY MAD DOG (Bande-Annonce)

La vengeance de Tarantino

Loïck Gicquel — Thu, 04 Jun 2009 05:30:46 +0000

"Hell Ride" de Larry Bishop Sortie jeudi 4 juin 2009 Je vais vous parler d'un film dont le nom du réalisateur risque d'être occulté par celui du producteur , un certain ...Quentin Tarantino . Et pourtant ,Larry Bishop le réalisateur de " Hell Ride" n'est pas le dernier venu. Il y a dix ans, il signait un certain ... " Mad Dogs" . Dix ans de réflexion pour sortir aujourd'hui une histoire "tarantinesque" au possible . Celle de la bande à Pistolero qui flingues à la main sur leurs grosses cylindrées,écument les terres sauvages de l'Amérique , afin de venger la douce du big boss . Elle a été brûlée vive par le gang de motards des 666. Une seule façon d'y parvenir : suivre la route qui mène en enfer. [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=jHglhwcwO8I&hl=fr&fs=1] A la fois acteur , scénariste et co-producteur, Larry Bishop a vu se former l'équipe du film lors du tournage de " Kill Bill 2 " de Quentin Tarantino . Larry Bishop est entouré ici par Michael Madsen, Laura Cayouette, Eric Balfour et Dennis Hopper . Toujours là, l'ancien ! BONUS Commentaires de Larry Bishop et du directeur de la photographie Scott Kevan Making of et bande annonce Les filles, les mecs et les engins de " Hell Ride" Le journal vidéo de Michael Madsen DVD 19.99 € Blu-ray 29.99€ .

S McQueen( II)

Loïck Gicquel — Thu, 04 Jun 2009 10:48:03 +0000

Hunger, jaquette

Loïck Gicquel — Thu, 04 Jun 2009 10:51:17 +0000

hunger

Loïck Gicquel — Thu, 04 Jun 2009 10:52:49 +0000

Hunger, jaquette

Loïck Gicquel — Thu, 04 Jun 2009 10:58:05 +0000

Maggie blues

Loïck Gicquel — Thu, 04 Jun 2009 15:45:13 +0000

« Irina Palm » de Sam Garbarski. (Pyramide Vidéo). En délaissant momentanément les scènes du rock n’ roll, Marianne Faitfhull trouve avec ce film un rôle à la mesure de son talent. Banlieue de Londres; la tendance est à la grisaille pour Maggie, veuve, la cinquantaine . Maggie a besoin d’argent. Pas de projets pharaoniens , mais une opération très coûteuse qui sauverait la vie de son petit-fils. Devant le refus des banques, elle accepte un job d’hôtesse dans une boîte de nuit. «Hôtesse,c’est un euphémisme», lui explique le patron. « Ça veut dire putain ». Alors, Mamie Maggie devient "Irina Palm"et s’exécute , masturbant à l’aveugle la clientèle du Sexy World. «Ne riez pas, n’y touchez pas, gardez vos larmes, et vos sarcasmes» chantait Reggiani . Sam Garbarski a entendu la chanson. Son film est tout, sauf vulgaire et trivial : c’est une tragi-comédie pleine de retenue,portée par l’interprétation lumineuse de Marianne Faithfull. L’égérie du rock’n roll des sixties est méconnaissable, grosse et comme absente de sa propre vie. Elle se traîne et parle peu. Et ses silences occupent tout son visage avec ses grands yeux si expressifs. Miki Manojlovic, aux cernes marquées par les films de Kusturica, fait lui aussi excellente figure. Seigneur des nuits de Soho, le patron est un homme qui confère à son univers de paillettes et de strass une attraction toute particulière.Des amours tarifées à son inclination pour la «vieille rombière» (dixit Maggie), tout un monde interlope bat le rappel des sentiments humains. Dans la veine de Ken Loach, moins radical, tout aussi pertinent dans sa relation d’un monde socialement en déclin Sam Garbarski ne juge, ni ne condamne. S’il pointe du doigt quelques méchantes commères ou acariâtres commerçants,c’est que la vie les a pris en chemin. Et qu’il faut bien faire avec, sourit Maggie. Une fin alternative est proposée dans les bonus , ainsi que des scènes coupées, d’autres commentées, et des entretiens… 19,95€.

Annette Bening, enfin

Loïck Gicquel — Thu, 04 Jun 2009 16:55:52 +0000

« ADORABLE JULIA » de Istvan Szabo Vieille fille adorable dans «Open Range» elle irradiait cette histoire de cow-boys pas comme les autres. Un second rôle en quelque sorte , dans la lignée de « American Beauty » ou « Valmont » de Milos Forman. Cette fois-ci elle monte en première ligne. Toujours belle et parfaite, voici enfin Mlle Bening dans un rôle-titre, à la hauteur de son talent, qui ici redouble de force et d’intelligence. Elle joue le rôle d’une comédienne au sommet de sa gloire, et qui peu à peu sent le déclin s’annoncer. Face à la montée de la jeune génération, saura-t-elle tenir sa place ? Le théâtre est la scène choisie pour confronter les styles et les époques, là où les acteurs se livrent sans retenue, et même jusqu’à l’excès. Julia a plusieurs atouts, dont peut-être le plus précieux, les conseils post-mortem d’un vieux professeur Michael Gambon , en personnage tchekhovien), qui de temps en temps se rappelle au bon souvenir de la tragédie. Si l’art ici prône toutes les conduites à suivre, l’amour bien évidemment se mêle de le contredire. Aimée platoniquement de son mari d’impresario (Jeremy Irons placide à souhait), elle trouve dans la jeunesse un répit à sa carrière déboussolée, avant que cette même jeunesse ne vienne cruellement lui rappeler que le théâtre n’est qu’une farce. Julia retiendra la leçon et saura s’en servir. La vengeance est bien un plat qui se mange froid. Une scène d’une comédie légère et brillante, qu'Istvan Szabo transcende d’étonnante manière. Coutumier de l’engagement politique et humanitaire, le cinéaste hongrois s’est fondu dans les années 30 de l’Empire Britannique, en parfait gentleman. Sa caméra ne laisse rien paraître de ses sentiments, confiant aux interprètes tout le registre nécessaire pour mener à bien leur petit bout de chemin. Faussement distant, Szabo est pourtant bien au cœur de la mise en scène. Celle que l’histoire nous raconte et celle qu’il dirige avec infiniment de distinction. La beauté de Mlle Bening est contagieuse

Céline, Julie, jaquette

Loïck Gicquel — Thu, 04 Jun 2009 19:54:08 +0000

Bulle Ogier, Marie-France Pisier, Barbet Schroeder et Dominique Labourier

Loïck Gicquel — Thu, 04 Jun 2009 19:56:26 +0000

Bulle Ogier, Marie-France Pisier, Barbet Schroeder et Dominique Labourier

Loïck Gicquel — Thu, 04 Jun 2009 19:59:10 +0000

Bulle Ogier, Marie-France Pisier, Barbet Schroeder et Dominique Labourier

Loïck Gicquel — Thu, 04 Jun 2009 20:13:10 +0000

La palme dort

Loïck Gicquel — Fri, 05 Jun 2009 09:01:50 +0000

Vu au ciné "Looking for Eric" de Ken Loach On m’a dit Ken Loach . On m’a dit Cantona . J’ai répondu rien à voir ! Le chantre du réalisme social au cinéma a pourtant rencontré la super star franco-anglaise du ballon rond . Un film est sorti. Je n’y croyais pas .Il a fait flop au festival de Cannes .Il faut absolument le voir. Que pouvait-il bien faire ensemble ces deux-là ? Loach n’est pas à ma connaissance un hooligan de première et les prestations cinématographiques de Mr Cantona ne m’ont jamais fait sauter au plafond. Et voici malgré tout ce «Looking for Eric» , belle pièce du septième art européen fidèle à l’esprit frondeur du réalisateur britannique. On le sent même joyeux, pour une fois , derrière sa caméra, quand il mène cette bande de sympathiques copains au cœur d’une séance de méditation ( c’est hilarant ) ou à la tête d’un commando de supporters déchaînés. De la comédie, Ken Loach en extrait le plus savoureux pour mieux regarder une fois encore l’Angleterre au fond des yeux, façon « Raining stone » . Ceux des petites gens qui se battent pour vivre au jour le jour . Le héros Eric Bishop (Steve Evets), postier à Manchester, vit avec ses deux beaux fils qui s’occupent mollement de petits trafics. Il a quitté sa femme il y a trente ans et ne l’aperçoit que furtivement lorsqu’ils échangent la garde du bébé de leur fille . Eric est au bord du gouffre quand son idole Eric Cantona lui vient en aide. Aux instants les plus critiques, le footballeur accompagne notre héros, dans ses décisions, tel un ange gardien , conseiller , protecteur . Canto n’en fait pas trop, limite ses « apparitions » et connaît le sens de la dérision . Ca pourrait être tiré par les cheveux, mais le ton de la comédie sociale adoptée par Ken Loach libère tous les acteurs de cette introspection filmée , qui ne tient jamais en place. De l’ambiance des pubs où l’on refait le monde, tout du moins, les équipes de foot , au tragique désordre de l’adolescence, les amours vont et viennent, jusqu’à renaître en un romantique happy end . Là encore Ken Loach se surpasse , car loin du sirupeux ou du glamour , il dit que c’est seulement la vie qui va . Une philosophie à la Cantona !

Looking for Ken Loach

Loïck Gicquel — Fri, 05 Jun 2009 17:20:39 +0000

« Carla’s song » de Ken Loach (Diaphana) A l'occasion de la sortie de " Looking for Eric " étonnant et remarquable film de Ken Loach sur la société anglaise aujourd'hui ( voir la rubrique " Vu au cinéma" ) ,je me demandais ce que j’aimerais revoir dans cette discographie si foisonnante et quasiment sans faille. Je parlerai très prochainement de " Le vent se lève" ( Palme d'or 2006 ) qui est un peu en marge dans la carrière du cinéaste anglais . Cette fois j'opte pour un autre film tout aussi particulier dans sa filmographie " Carla's song". Les deux pieds toujours dans la réalité sociale et politique de l’Angleterre,en pointant toujours du doigt les méfaits d’un tachtérisme qui semble aujourd’hui nous contaminer, Ken Loach élargit avec ce film sa vision cinématographique, et accentue encore d’avantage son engagement militant. Le conflit nicaraguayen qui a déchiré le pays au milieu des années quatre-vingt est au cœur de son histoire. Par amour pour une réfugiée sandiniste, un chauffeur de bus anglais ( Robert Carlyle) plaque tout pour rejoindre cette contrée, où la jeune femme a laissé de lourds secrets. Une fois sur place, la confrontation à cet univers de violence et de misère, le conduit dans un monde dont il ne soupçonnait pas le moindre soubresaut. Ken Loach lui ne tergiverse pas, pointant de sa caméra, les atrocités universelles, pour lesquelles dit-il en conclusion on ne peut malheureusement plus rien. Depuis ,d’autres Nicaragua ont vu le jour… [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=CyVd-oePe2U&hl=fr&fs=1]

Ni violence

Loïck Gicquel — Fri, 05 Jun 2009 20:03:32 +0000

Jaquette

Loïck Gicquel — Fri, 05 Jun 2009 20:04:42 +0000

Sans arme

Loïck Gicquel — Fri, 05 Jun 2009 20:05:52 +0000

Coucou, Spaggiari c'est lui !

Loïck Gicquel — Fri, 05 Jun 2009 20:09:17 +0000

" Sans arme, ni haine, ni violence" de Jean-Paul Rouve (Pathé) [caption id="attachment_487" align="aligncenter" width="300" caption="Un couple libre et heureux ..."][/caption]

Mesrine d’accord, Vaujour , pourquoi pas , et Spaggiari, alors ? Si les truands ont la côte du septième art , un vilain petit canard qui s'emberlificote moi, j'adore.

Les biopics fleurissent. Ainsi s’exprime l’angliciste pour évoquer une biographie, un portrait, d’un personnage célèbre. Le genre, procure d’étranges sensations quand Piaf et Sagan reprennent vie, trait pour trait, sous le fard de starlettes autrement fichues. Je ne conteste pas le rôle, encore moins l’interprétation. Je suis simplement circonspect devant la performance qui éclipse le sujet. En Spaggiari plus vrai que nature, Jean-Paul Rouve évite l’écueil. C’est du moins, mon point de vue . [caption id="attachment_489" align="alignleft" width="300" caption="Une histoire vraie : le braquage en douceur d'une banque à l'occasion d'un pont "][/caption] Car les truands ont droit eux-aussi à ce genre cinématographique .Vaujour « Ne me libérez pas je m'en charge "de Fabienne Godet ou le Mesrine de Richet et Génovès ne manquent pas d'allure . Mais Spaggiari, par et avec Jean-Paul Rouve, j'en redemande. Que nous raconte le comédien-réalisateur ? L'histoire d'un grand bandit traqué pendant des années par la police , qui en réalité est un barjot de première. Albert voudrait sauver le monde, mais le monde l’a oublié. Il en souffre. C’est vraiment une histoire pour le cinéma: un destin de looser que l’on croyait pacha, un Pied Nickelé, faussement parrain d’une mafia de déshérités. Et si vous croyez que Jean-Paul Rouve en rajoute , donne dans la complaisance, sur-joue le personnage, un coup d’oeil sur les trois entretiens donnés par le vrai Spaggiari au temps de sa cavale lève toutes les ambiguïtés, dans des bonus aussi joyeux que le film. Le making of est décontracté au possible et les comédiens semblent vraiment très heureux :Gilles Lellouche dans la peau du reporter en quête du scoop, et Alice Taglioni, la femme du héros. Qui avait effectivement tout pour être heureux. 19,99€.

Jaquette

Loïck Gicquel — Sat, 06 Jun 2009 15:54:25 +0000

Garcons_qui_venaient_du_Bresil_1978_Boys_from_Brazil_1

Loïck Gicquel — Sat, 06 Jun 2009 15:57:27 +0000

L'affiche

Loïck Gicquel — Sat, 06 Jun 2009 15:58:42 +0000

L'affiche

Loïck Gicquel — Sat, 06 Jun 2009 16:00:27 +0000

the-boys-from-brazil

Loïck Gicquel — Sat, 06 Jun 2009 16:03:31 +0000

Sauf le respect, jaquette

Loïck Gicquel — Sat, 06 Jun 2009 16:42:11 +0000

Sauf le respect, jaquette

Loïck Gicquel — Sat, 06 Jun 2009 16:44:13 +0000

Sauf le respect

Loïck Gicquel — Sat, 06 Jun 2009 16:44:44 +0000

Sauf le respect, que je vous dois

Loïck Gicquel — Sat, 06 Jun 2009 16:45:41 +0000

C Métrage

Loïck Gicquel — Sat, 06 Jun 2009 16:49:29 +0000

C Métrage

Loïck Gicquel — Sat, 06 Jun 2009 16:50:19 +0000

Une si longue attente

Loïck Gicquel — Sat, 06 Jun 2009 18:31:30 +0000

«The woodsman» de Nicole Kassell Dans le rôle d’un pédophile en quête de réinsertion,Kevin Bacon trouve le ton juste. Pour son premier long-métrage,Nicole Kassell est au diapason. Produit en 2003, sorti trois ans plus tard « The woodsman » a mis du temps à s’imposer . Le sujet est-il si tabou, si délicat ? Il évoque la réinsertion d’un pédophile, Walker (Kevin Bacon), après douze années de prison. Ce film a quand même reçu le prix du jury du Festival du film américain de Deauville en 2004 et celui du prix art et essai au Festival de Cannes la même année. Ca veut bien dire quelque chose. Et ce film dit effectivement beaucoup de choses sur la nature humaine et ses déviances sexuelles, sociales et culturelles. Walker se voit ainsi confronté à l’hostilité ambiante de ses compagnons de travail, de sa famille et d’un policier convaincu que l’homme est forcément mauvais. Il ne peut que récidiver. Seule une femme, Vickie (Kyra Sedgwick), l’épouse de Kevin Bacon), elle-même en butte à son environnement social et à un passé lourd de secrets familiaux, lui vient en aide. Le regard de Nicole Kassell est très réaliste, presque terre à terre, confiant au spectateur le soin d’être à la fois juge et témoin d’un fait de société, qui ne peut être divers. Ce qui rend le film prenant et surprenant (on ne s’y ennuie pas un instant) La mise en scène, toute en retenue et aux non-dits éloquents, contribue à cette réussite.

Homme et femme , à la vie comme à l'écran

L’interprétation de Kevin Bacon et de Kyra Sedgwick se prête à ce jeu de miroirs où l’image de Walter se reflète dans toute la complexité de son personnage. Ses démons le ramèneront un instant auprès de ces victimes innocentes qu’une tout autre histoire attend à la sortie d’une école ou d’un bois. Walter va-t-il récidiver ? «Il était essentiel à mes yeux de ne jamais répondre à cette question», prévient la réalisatrice. «La vie n’offre aucune réponse, aucun remède. Cette maladie est un combat permanent, comme l’alcool ou la drogue. J’ai voulu montrer un personnage qui lutte de toutes ses forces et poser la question: sommes-nous prêts à donner une seconde chance à celui qui est prêt à lutter contre ses démons intérieurs » .

Jaquette

Loïck Gicquel — Sun, 07 Jun 2009 13:29:24 +0000

Jaquette

Loïck Gicquel — Sun, 07 Jun 2009 13:34:19 +0000

Home 2

Loïck Gicquel — Sun, 07 Jun 2009 13:35:44 +0000

Home

Loïck Gicquel — Sun, 07 Jun 2009 13:36:36 +0000

Home 1

Loïck Gicquel — Sun, 07 Jun 2009 13:39:29 +0000

Jaquette

Loïck Gicquel — Mon, 08 Jun 2009 06:00:46 +0000

Dead_Man_s_Shoes_2004_1

Loïck Gicquel — Mon, 08 Jun 2009 06:01:52 +0000

Jaquette

Loïck Gicquel — Mon, 08 Jun 2009 09:12:26 +0000

Looking for

Loïck Gicquel — Mon, 08 Jun 2009 09:17:41 +0000

Looking for eric

Loïck Gicquel — Mon, 08 Jun 2009 09:18:30 +0000

Looking

Loïck Gicquel — Mon, 08 Jun 2009 09:19:49 +0000

Magritte : le jour et la nuit

Loïck Gicquel — Mon, 08 Jun 2009 14:15:37 +0000

Dans la collection «Monographie d'artiste » "Magritte : le jour et la nuit" Un film de Henri de Gerlache Après Daniel Buren et Ron Arad , ARTE Editions s'intéresse à Magritte, à l'occasion de l'ouverture à Bruxelles du 1er musée réunissant la plus grande collection de ses œuvres au monde. L'HISTOIRE C'est le portrait d'un homme aux multiples facettes : le bourgeois anarchiste, l'ami solitaire, le marcheur en cravate, le peintre poète, le soldat désobéissant... Quatorze épisodes de la vie du peintre surréalistes sont mis en scène dans ses lieux de prédilection et ses peintures. L'artiste est également vu à travers le prisme de ses tableaux, les grandes étapes de sa biographie, les témoignages de ceux qui l'ont connus et les documents d'archives. BONUS Dans le boitier, un portfolio des 50 prinicpales oeuvres présentées dans le musée Arte Editions 20 € .Sortie le 24 juin 2009 EN SAVOIR PLUS Le musée Magritte à Bruxelles

il divo 2

Loïck Gicquel — Mon, 08 Jun 2009 16:33:09 +0000

Jaquette

Loïck Gicquel — Mon, 08 Jun 2009 16:37:20 +0000

Jaquette

Loïck Gicquel — Mon, 08 Jun 2009 16:38:13 +0000

Le réalisateur Paolo Sorrentino

Loïck Gicquel — Mon, 08 Jun 2009 16:41:36 +0000

Il divo

Loïck Gicquel — Mon, 08 Jun 2009 16:49:38 +0000

Il divo

Loïck Gicquel — Mon, 08 Jun 2009 16:51:13 +0000

Danse macabre

Loïck Gicquel — Mon, 08 Jun 2009 21:04:35 +0000

"Valse avec Bachir" d’Ari Folman (ArteVidéo)

Un film non primé peut être considéré comme une injustice. Je le pense encore aujourd’hui pour celui d’Ari Folman, qui peut malgré tout bénir l’absence cannoise l’an passé. Par un retour de boomerang inattendu, le manque a redoublé l’attention. L’oeuvre mérite bien toutes les distinctions.L’originalité, la technique, la mise en images, la forme du récit, la bande originale… tout concourt à ce cinéma hors norme, parfaitement et paradoxalement adapté à l’histoire que nous raconte le réalisateur israélien. Sa propre histoire, celle d’un homme sans souvenir d’une guerre qu’il a côtoyée dans les années quatre-vingt au Liban. En quête de son passé, il retrouve ses camarades de combat et, au fil de ses rencontres, les souvenirs ressurgissent. La grande Histoire renoue maintenant avec une part de sa vérité, de la plus infime à la plus inhumaine. Au bout de la route, le massacre de Sabra et Chatila, dessiné puis restitué au final par des images TV. Esthétique et politique "Valse avec Bachir " est un cinéma d’animation. Un procédé qui selon Ari Folman, permet de mélanger tous les genres qu’il souhaitait mettre en scène. Le monochrome dramatique opposé aux couleurs plus vives de la réalité, des musiques contradictoires, électroniques, oniriques, variant le ton du récit, la mise en scène générale est un patchwork édifiant d’une oeuvre aux multiples contrastes. Présenté à Sderot, non loin de la bande de Gaza, le film prend aujourd’hui une dimension encore plus actuelle. Il est éminemment politique, mais à travers le prisme de l’animation,Ari Folman libère une esthétique émotionnelle qui dépasse le discours militant. C’est une fois de plus toute l’absurdité des conflits qui est rappelée ici. Un rappel, un de plus… Edition limitée. Nombreux bonus .22,99€.

Easy, mais pas rider

Loïck Gicquel — Tue, 09 Jun 2009 04:00:14 +0000

« Electra Glide in Blue" de James William Guercio ( Wilde Side Video) Sortie LE 8 Juin Le label du chat qui miaule revient sur l’âge d’or du cinéma américain avec ses « introuvables » qui ne le sont donc plus. Pour commencer, cette histoire de policier qui veut devenir enquêteur. Magnifique ! Depuis Monte Hellman, et son « Macadam à deux voies », dans le genre indépendant, mais vraiment indépendant, je pensais avoir tout vu et voici que Guercio se rappelle à notre bon souvenir à travers ce film parfaitement hors norme. Et totalement parfait. Avec à tout seigneur, tout honneur, le grand retour de Robert Blake.Robert qui ? Dix ans avant de participer à ce petit bijou de l’anti- culture US (même « Easy Rider » en prend pour son grade), le Blake en question était la tête d’affiche de « De sang froid » de Monsieur Richard Brooks , en personne. Perdu de vue, peut-être pas pour tout le monde, moi je le reconnais seulement à l’aube du XXI ème siècle chez David Lynch où il incarne un personnage tout aussi mystérieux que "Lost Highway". [caption id="attachment_442" align="aligncenter" width="150" caption="Méconnaissable chez Lynch "][/caption] Robert Blake n’est pas n’importe qui , donc, et son personnage de policier perdu dans le désert de l’Arizona en fait une joyeuse démonstration. Il a toujours raison contre tout le monde, mais le monde qui s’essouffle nous dit Guercio (hippies et conservateurs ne valent pas mieux) est trop grand pour lui. Blake est un tout petit bonhomme… Attention nous sommes dans les années 70, une époque à laquelle le cinéma américain se remet sérieusement en question. Guercio qui ne jure que par John Ford lui emprunte ses grands espaces et ses canyons et ne renie rien aujourd’hui de ce film injustement méconnu. Il tient de la romance de comptoir et du film noir, autour d’un western sans nom, sans âge, sans prétention. Avec l’entretien, éminemment intéressant de ce réalisateur au film unique, le point de vue de Jean-Baptiste Thoret éclaire encore plus brillamment cette petite merveille à voir et à revoir. Mais pas introuvable … ( 14.99 €) A signaler dans la même collection " L'âge d'or du cinéma américain-Les Introuvables" , deux autres sorties : " Wanda's Café " d'Alan Rudolph , avec Kris Kristofferson et Keith Carradine. " Les Visiteurs" d'Elia Kazan , avec James Woods.

La bête et le chasseur

Loïck Gicquel — Tue, 09 Jun 2009 04:10:28 +0000

« Ces garçons qui venaient du Brésil » de Franklin J.Schaffner( Opening ) Sortie 10 juin Ce film qui évoque la traque des nazis est l’adaptation d’un best-seller d’Ira Levin. Trente ans après , il reste à découvrir ... Un célèbre chasseur, Ezra Lieberman (personnage inspiré de Simon Wiesenthal ) se rend au Paraguay afin de démanteler un complot dont on ne sait pas grand-chose, sinon qu’il concerne l’assassinat de 94 hommes . Lieberman au début n’y croit pas beaucoup et c’est presque sur un ton badin, insouciant, qu’il s’engage dans cette aventure plus ou moins policière, avant de se faire rattraper par la réalité des faits et l’horreur des projets d’un certain Dr Mengele. "Ces garçons qui venaient du Brésil" vire alors dans ce qui à l’époque (la fin des années soixante dix ) est du domaine de la science fiction : le clonage humain . Avec le recul du temps, on appréhende peut-être mieux un tel sujet, mais la mise en scène mollassonne du début prend aussitôt le pouls de cette nouvelle donne, et nous convainc que le danger est toujours présent . Dans ce thriller aux ramifications multiples, l’issue ne fait aucun doute . Simplement , plusieurs chemins peuvent nous y conduire et Franklin J. Schaffner , le réalisateur a sa petite idée sur la question . Ce qui nous procure un très bon film d’aventure sur fond de vérité historique et d’une approche scientifique, que le professeur Bruckner explique clairement à Lieberman . Ce professeur est joué par Bruno Ganz , qui l’année précédente est révélé avec « L’ami américain » de Wim Wenders . [caption id="attachment_508" align="alignright" width="300" caption="James Mason ne suivra pas toujours Gregory Peck dans sa folie destructrice"][/caption]

Il n’est alors pas encore très connu contrairement à Laurence Olivier dans le rôle du chasseur, prix du meilleur acteur au National Board Review. Son ennemi du jour, Gregory Peck est lui aussi remarqué pour son excellente prestation en Mengele plus dangereux que nature avec une nomination aux Golden Globe en 1979.

Si le réalisateur ne vous dit pas grand-chose, sachez quand même qu’on lui doit « La planète des singes », « Patton » et « Papillon » un biopic qui en 1973 ne disait pas son nom . Il n'y a pas de bonus .

HMilk

Loïck Gicquel — Tue, 09 Jun 2009 10:27:02 +0000

HMilk

Loïck Gicquel — Tue, 09 Jun 2009 10:28:20 +0000

Jaquette

Loïck Gicquel — Tue, 09 Jun 2009 10:57:14 +0000

Yvette et sa mère

Loïck Gicquel — Tue, 09 Jun 2009 10:58:51 +0000

Yvette et sa mère

Loïck Gicquel — Tue, 09 Jun 2009 10:59:44 +0000

Yvette et sa mère

Loïck Gicquel — Tue, 09 Jun 2009 11:02:26 +0000

Jaquette

Loïck Gicquel — Tue, 09 Jun 2009 13:42:55 +0000

Jaquette

Loïck Gicquel — Tue, 09 Jun 2009 13:43:52 +0000

jin-roh__la_brigade_des_loups_big_3

Loïck Gicquel — Tue, 09 Jun 2009 13:44:31 +0000

Jaquette

Loïck Gicquel — Tue, 09 Jun 2009 16:15:23 +0000

Miki Manojlovic

Loïck Gicquel — Tue, 09 Jun 2009 16:17:42 +0000

Irina Palm 1

Loïck Gicquel — Tue, 09 Jun 2009 16:20:33 +0000

Irina Palm 2007 Real : Sam Garbarski Marianne Faithfull COLLECTION CHRISTOPHEL

Irina Palm

Loïck Gicquel — Tue, 09 Jun 2009 16:21:42 +0000

Jaquette

Loïck Gicquel — Tue, 09 Jun 2009 17:06:19 +0000

L'emmerdeur

Loïck Gicquel — Wed, 10 Jun 2009 03:50:31 +0000

Pignon quel gros con ! « L'EMMERDEUR », de Francis Veber. Avec Patrick Timsit et Richard Berry. (édition simple TF 1 Vidéo). Sortie le 11 juin. Deux chambres d'hôtel contigues. Dans l'une, un tueur, Ralph Milan. Dans l'autre, un suicidaire, François Pignon. Pignon a un chagrin d'amour. Ralph, un homme à abattre. Entre les deux : une porte de communication. Et quand elle s'ouvre, Ralph, la machine à tuer, voit débarquer l'énorme grain de sable : Pignon qui mérite sans discussion le titre de champion du monde des Emmerdeurs... Et vous, vous avez aimé ?? Si non, il vous reste la version originale , réalisée par Edouard Molinaro en 1973 avec

Lino Ventura, et Jacques Brel .

Un petit aperçu ? [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=ok4INrIHe34&hl=fr&fs=1]

Qui a tué Bobby Sands ?

Loïck Gicquel — Wed, 10 Jun 2009 03:55:29 +0000

« Hunger » de Steve Mc Queen ( mk 2) Caméro d'Or 2008 Sortie le 11 juin La guerre d’Irlande, depuis ses origines aux dernières révoltes de Belfast sollicite toujours l’artiste. Après la littérature, le cinéma amplifie le phénomène, et le réajuste au plus près des événements politiques et sociaux de ce si beau pays. Ces dernières années des films aussi différents que « Au nom du père » de Jim Sheridan et « Le vent se lève » de Ken Loach ( c'est pour bientôt dans ce blog ) ont vu le jour. Entre les deux « Hunger » figure au milieu du gué comme une radicalisation de la parole cinématographique ; il y est question uniquement de la condition des prisonniers de l’IRA, parqués dans un quartier particulier en raison de leur refus de se soumettre aux conditions de vie du pénitencier. Cette double peine est incarnée par le combat de Bobby Sands (Michael Fassbender, impressionnant et plus encore) qui préfère se laisser mourir plutôt que de se soumettre, au cœur même du symbole répressif, à la domination britannique.

Steve McQueen (II)

n’épargne aucun détail de cette violence, et rend insoutenable la pénombre d’un cachot aux murs maculés de déjections humaines ,l’une des manifestations de révolte . Il dit que « la conception du corps, comme champ de bataille politique, est une notion des plus actuelles » et relève que dans son film, la notion simpliste de héros, n’existe pas. Ni celle de martyre ou de victime. « Mon but est de susciter le débat chez les spectateurs et de bousculer nos repères moraux ». Ce que n’a pas manqué de faire « Hunger » l’an passé au festival de Cannes qui avec la caméra d’or, confirme les propos de Liam Cunningham (le père Dominic Moran) « C’est bien à l’artiste de tendre un tel miroir à notre société, qui y voit son propre reflet (…) c’est à lui de nous montrer le cheminement psychologique et intellectuel »de ces hommes prêts à mourir pour leur liberté et celle de leur peuple. Des propos entendus dans les bonus qui proposent aussi le point de vue de Philippe Azoury (préface et scènes commentées) et un making of. Le dossier de presse du film est inclus. Edition collector, 2 DVD

Chouans, en avant !

Loïck Gicquel — Wed, 10 Jun 2009 04:00:53 +0000

SORTIE le 11 juin 2009 « LA REVOLUTION FRANCAISE », de Robert Enrico et Richard T. Heffron. Avec Klaus Maria Brandauer, François Cluzet et Jean-François Balmer. (Edition simple TF 1 Vidéo) 19.99 € RÉVOLUTION, PRISON, DÉCAPITATION Je ne sais ce qu'en penseront les spécialistes de l'Histoire de France, et les professeurs chargés de l'enseigner . Personnellement , ainsi présentés, les tenants et aboutissants de la Révolution Française m' apparaissent évidents . La chronologie des faits, la personnalité des acteurs de l'époque , parfaitement dessinée, et la reconstitution des décors : se cultiver dans ses conditions , c'est tout bonnement fabuleux . L'histoire de la Révolution française en deux parties . La première regroupe les événements de 1789 (et son fameux 14 juillet ) au 10 août 1792, quand le roi Louis XVI est jeté en prison. Une période dite " Les Années lumière", sous le regard de Robert Enrico. Un brin didactique, le réalisateur semble avoir profité d'une relative accalmie dans cette période troublée pour poser sereinement les bases du problème. Et quand il évoque la naissance du serment du jeu de paume, c'est limpide. En prime, quelques allusions érotiques dans la bouche de Mirabeau :merveilleux ! [caption id="attachment_352" align="aligncenter" width="300" caption="Robert Enrico , Alexandre Mnouchkine ((producteur) et John Guillermin"][/caption]

La seconde partie nous emmène jusqu'à la fin de la Terreur en 1794, avec les exécutions de Louis XVI, Marie-Antoinette, Danton et Desmoulins...On le voit Richard T. Heffron n'a pas forcément hérité de la meilleure période .Ce sont " Les Années terribles " Comment montrer l'exécution d'un roi ? Contenir une foule qui ne cesse de réclamer justice et vengeance ? Il sait faire et conjugue lui aussi avec succès pédagogie et divertissement .

La réussite de cette double entreprise on la doit également à la pléiade de comédiens et comédiennes , qui arrivent même parfois à nous faire oublier qu'ils ne sont pas Danton ( Klaus Maria Brandauer) ou Marie-Antoinette ( Jane Seymour ) . Jean-François Balmer en Louis XVI ? Impeccable . Rien à dire donc , sinon que côté bonus , c'est le ventre vide que nous repartons . Pour nous éviter de prendre les armes, TF 1 Vidéo a glissé un livret illustré sur les coulisses du films ( entretiens avec les producteurs ) et les repères historiques sur cette époque . Aux larmes , citoyens !

Retour sur vidéo

Loïck Gicquel — Wed, 10 Jun 2009 09:02:22 +0000

« Ne le dis à personne » de Guillaume Canet ( Pathé)

Il a débarqué dans le cinéma par accident. Un cheval rétif, un premier obstacle et la chute fatale. Interdit de galop, Guillaume Canet nous fait une comédie. Pour son premier film,l’humour est noir («Barracuda» de Philippe Haim) mais le comédien se soigne. Il devient réalisateur. «Mon idole», brouillon bavard et sympathique sur le monde de la télévision balbutie.

Canet poursuit sa convalescence. Il lit beaucoup de romans. «Tell no one» de l’américain Harlan Coben, c’est l’étrange et fascinante histoire d’une femme qui huit ans après son assassinat réapparaît sur l’écran vidéo de son mari. Le Frenchie en parle tellement bien à Coben, raconte un film qui n’existe pas que le romancier tombe sous le charme. Le cavalier contrarié, sera devant et derrière la caméra. Coben le suit de près ... [caption id="attachment_785" align="alignright" width="150" caption="Marie-José Croze, la femme de la vidéo"][/caption]

On le revoit sur le plateau de tournage, bluffé par l’ambiance et les rushs qu’on lui soumet. Le résultat confirme, époustouflant. Les images pouvaient révéler les non-dits du bouquin et dévoiler rapidement quelques secrets. Le scénario, forcément limité face à la densité du roman, allait rectifier les méandres, déjouer le labyrinthe. Tout ces pièges , Guillaume Canet a su les éviter,véritablement habité par son personnage.

Il faut aussi le voir diriger François Cluzet, André Dussollier ou Jean Rochefort(un face-à-face savoureux) pour comprendre que l’acteur et le réalisateur ici ne font qu’un. [caption id="attachment_786" align="alignleft" width="150" caption="Kristin Scott Thomas"][/caption]

C’est peut-être le secret de sa réussite.

Rien n’est laissé au hasard: un scénario bien ficelé, un rythme, parfois décalé, toujours haletant, des comédiens hors pair. Dans le filon policier français, Canet a opté pour la marge. Corneau c’est du grand classique, Canet c’est du grand, tout court.

19,99€,

2DVD, film et bonus.

La valse des pantins

Loïck Gicquel — Wed, 10 Jun 2009 12:10:12 +0000

la valse des pantins the king of comedie 1983 real : martin scorcese robert de niro jerry lewis COLLECTION CHRISTOPHEL

Jaquette

Loïck Gicquel — Wed, 10 Jun 2009 12:11:16 +0000

Allo, la Stasi on vous écoute

Loïck Gicquel — Wed, 10 Jun 2009 14:37:09 +0000

« La Vie des autres » de ( TF1 Vidéo)

Oscar du meilleur film étranger, bardée de récompenses, cette histoire d’espionnage dans l’ex-Allemagne de l’Est demeure toujours d'actualité, ici ou ailleurs . Un grand film.

Le cinéma nous révèle parfois des œuvres inattendues, qui sans tapage s’installent dans notre paysage. Un peu à l’image de « GoodBye Lenin », « La Vie des autres »appartient à cette veine créatrice, dont la force et l’originalité résident dans la sourde complicité qui relie la fiction du film à l’histoire contemporaine. En écho à des murs qui s'écroulent, d'autres pierres s'élèvent . L'espoir qui naît ici - on quitte le film avec le sourire- croule là-bas sous la répression . Pendant des années, la Stasi a empoisonné, au propre comme au figuré, la vie des allemands de l'Est ; emprisonnés, espionnés, ils ne se confiaient plus à leurs proches . Autour d'un couple particulier, un écrivain et une comédienne Florian Henckel von Donnersmarck évoque cette traque pernicieuse sous les traits d’un policier chargé d’écouter et de surveiller leurs moindres agissements. Au théâtre, dans la rue, chez les amis et dans l’appartement. Il y entend des oeuvres en gestation, des lectures de textes, et une petite musique pianotée par le romancier… Peu à peu, cet univers, étranger à l’officier d’État, a raison de sa froideur et de son abnégation. Quand le doute vient à s’installer, il sait pertinemment qu’il a perdu la partie. Après Radu Mihaileanu, qui en1992 évoque sensiblement le même sujet ("Trahir"), le cinéaste allemand, né à l’Ouest,donne à voir cette facette de l’humanité, sans complaisance ni suffisance. [caption id="attachment_740" align="alignleft" width="300" caption="Thomas Thieme, et Martina Gedeck, un couple frappé par le pouvoir liberticide"][/caption] Comme si l'histoire se retrouve naturellement devant sa caméra, dans une lumière gris-vert pareille à la couleur des uniformes policiers. La mise en scène en devient presque absente, à force d’une évidence qui s’impose au spectateur, médusé, captivé. Une fascination que le jeu des acteurs amplifie subtilement. Déjà remarqué dans « Amen» de Costa-Gavras dans la peau du Dr Mengele,Ulrich Mühe est remarquable de profondeur et d’intelligence. Son regard est à lui seul le personnage du film. Le plus dur, c’est la chute, dit-on fréquemment. Ici, elle est magnifique: une phrase ultime, prononcée librement par un héros déchu. Mais devenu un homme. 19,99€.

Le bon, la brute et le cinglé

Loïck Gicquel — Wed, 10 Jun 2009 14:45:12 +0000

« LE BON, LA BRUTE ET LE CINGLE », de Kim Jee-Woon. Avec Woo-Sung Jung, Lee Byung-Hun et Song Kang-Ho. Edition simple et Blue-Ray .Sortie le 16 juillet Le Cinglé vole une carte au trésor à un haut dignitaire japonais. La Brute, tueur à gages réputé, est payé pour la récupérer. Le Bon veut en retrouver le détenteur pour empocher la prime. Un seul parviendra à ses fins, s'il réussit à anéantir l'armée japonaise, les voyous chinois, les gangsters coréens et ses deux adversaires.

Un train de sénateur

Loïck Gicquel — Wed, 10 Jun 2009 14:55:24 +0000

« Il divo » de Paolo Sorrentino ( Canal Plus ) Prix du jury au festival de Cannes 2008 Sortie le 1^er Juillet Ce film n’est pas un biopic ; il raconte un épisode de la vie du sénateur Giulio Andreotti, le premier ministre italien, qui pendant quatre décennies a régné sur la botte. Mais le portrait intelligemment dessiné , avec ses témoignages, ses évocations du passé , et la prodigieuse interprétation de Toni Servillo , fait que l’on sait tout sur le machiavélisme de l’homme , et la société italienne de l’époque . Qui à la politique mêle obligatoirement la mafia . C’est à cette confrontation interlope que l’on assiste pendant près de deux heures qui filent en quelques minutes . On les doit à un réalisateur aussi inspiré , que ses comédiens , au service de la petite et de la grande histoire , écrites sur du papier à musique. La mise en scène de Paolo Sorrentino , efficace dans son maniérisme appliquée au personnage, rigide et intransigeant, s’accorde de très grandes libertés pour débusquer les zones d’ombres ( ah cette lumière !) et les porter au devant de l’écran , et même les en faire sortir, si la chose était possible. L’objectif ne filme pas , c’est le personnage qui vient vers lui , qui s’y reflète et s’y complait . Encore une belle idée de mise en scène où tout est dit sur la vanité , l’outrecuidance, la bêtise . La caméra, irradie alors et subjugue, pour un sénateur facétieux sur un parquet trop bien ciré, et pour une soirée aux jeunes femmes nombreuses , qui grise un peu plus ses tempes fatiguées . Sorrentino qui bénéficie d’un scénario idéal , s’attarde sur ce genre de détails, grossit les traits et donne ainsi au caractère humain une vérité encore plus palpable.Il ne quitte pas le regard d'Andreotti quand celui ci accusé, acculé , nie toute forme de violence , tout implication avec la mafia . [caption id="attachment_578" align="alignleft" width="300" caption="Les membres de la Démocratie Chrétienne en route pour la gloire"][/caption] Dans les suppléments le réalisateur revient longuement dans un entretien et un making of sur la genèse de ce film qui lui tenait particulièrement à cœur , ayant bien connu ces fameuses années 90. Un glossaire et un rappel historique prolongent les bonus, avec une dizaine de petites scènes coupées . Certaines auraient mérité de figurer dans ce film magistral.

La grande évasion

Loïck Gicquel — Wed, 10 Jun 2009 15:00:18 +0000

« Pour elle » de Fred Cavayé (Wild side video) Sortie le 24 juin 2009 Je me souviens qu’à la sortie des salles de cinéma, certains spectateurs saluaient la performance de ce premier long métrage « tourné comme un film américain ». Ca veut dire quoi ? Une réalisation parfaitement maîtrisée, qui tient le rythme imposé dès les premières images, une histoire bringuebalante et qui pourtant va jusqu’au bout, qui se faufile quand on pense avoir tout compris, des comédiens Vincent Lindon, et Diane Kruger totalement habités par leurs personnages, voici quelques atouts « Pour elle » un film français, peut-être européen ou américain, qui sait ? C’est un très bon film, tout simplement , sans frontière , un premier essai long métrage de ce Monsieur Cavayé, qui à ce train là, pourrait bien rejoindre la belle famille du cinéma français , aux côtés de Jacques Audiard , ou Mathieu Kassovitz Ce qu’il nous raconte est absolument ahurissant : une maman tranquille comme tout, amoureuse de son mari, prend 20 ans pour un meurtre qui ne lui dit absolument rien. Elle se rebiffe, l’époux également, elle perd peu à peu patience et puis se résigne à finir ses jours en prison. Mais pas lui. Et alors façon « Prison Break » il échafaude un plan d’évasion . Voyez l’embrouille et la conduite à tenir derrière une caméra. Fred Cavayé , je me répète a su très bien y faire, avec des silences éloquents, plus bavards que des dialogues à rallonge, une mise en place, en situation, immédiate. Il y a des scènes incroyables, impensables, on se dit ça y est ça dérape , ce n'est plus crédible, et l'homme à la caméra d'un pirouette magnifique nous remet dans le bon chemin . En compagnie de deux superbes complices , cette fois coupables de jouer une partition sans fausse note : Vincent Lindon, à chialer, et Diane Kruger, à mourir. « Pour elle » a failli rafler le César du Meilleur Premier Film. A la cérémonie « Jeunes Talents 2009 » il a été plébiscité. Ouf, on échappe au ridicule et au film américain. Bonne soirée. BONUS Là encore vous ne pouvez pas être déçu. Du classique, le commentaire audio du réalisateur et du co-scénariste Guillaume Lemans. Et puis le making of (26 minutes), avec les entretiens du réalisateur, des techniciens , des producteurs et des comédiens , le plus souvent accompagnés par les images du tournage. On atteint parfois le fond du problème ( caractère d'un personnage, l'esprit d'une scène, d'un face à face ...) et cerise sur le gâteau : le point de vue du jeune héros , à l'aise sur le plateau et à l'interview comme dans un jardin d'enfants. Enfin, ne manquez par "J", un court-métrage de Fred Cavayé ( 23 minutes) qui aurait peut-être gagné à être un peu plus ramassé, en regard du sujet plutôt statique : depuis sa fenêtre un homme observe le couple d'en face. Mais l'énigme qui en émane, et le regard du héros ( André Terrile , très très bien ), vous incite à ne jamais lâcher.

Un engagement durable

Loïck Gicquel — Wed, 10 Jun 2009 15:10:15 +0000

« Mia et le migou » de Jacques-Rémy Girerd Sortie le 24 juin Ici, ni violence, ni vice, ni pêché, mais une petite fille , toute gentille, et un peu triste,qui part à la recherche de son papa. Il est employé sur un chantier de déboisement d’une forêt tropicale au profit d’une résidence hôtelière de luxe. Au cours de son périple, les embûches ne vont pas manquer, mais les belles surprises aussi. Au talent de Jacques-Rémy Girerd , spécialiste de l’animation à la française, (« La prophétie des grenouilles ») se mêlent les voix de Dany Boon,Yolande Moreau,Pierre Richard ,Miou-Miou.Pas mal pour des doublures. [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=VYU6gGLF-Do&hl=fr&fs=1&rel=0] Encore plus sympa ? Olivia Ruiz et Mickey 3D sont les auteurs et interprètes de la chanson. Ils s’aiment bien ces deux là Ce film qui évoque donc à travers une belle histoire la protection de l’environnement poursuit son engagement « durable » en proposant des jaquettes en carton, certifié « écologique ». Cerise sur le gâteau, un petit cadeau accompagne l’ensemble : un sachet de graines basilic, biologiques cela va de soi. BONUS Sous titrage sourds et malentendants, making-of (26 minutes), reportage sur le studio Folimage du réalisateur (24 minutes), dessins et jeux. 19.99 euros Même suppléments dans la version Blu-ray plus une lecture interactive. 24.99 euros A partir de 3 ans

Qui veut gagner des millions ?

Loïck Gicquel — Wed, 10 Jun 2009 15:16:25 +0000

"Slumdog Millionaire " de Danny Boyle ( Pathé ) Sortie le 15 juillet Au début je n’y ai pas prêté attention . La manière de résumer l’histoire (un gamin des bidonvilles devient millionnaire),ne m’incitait pas à aller voir ce film . Et pourtant ... le scénario va bien au-delà , et s’inscrit dans la lignée d’excellents docu-fictions qui vous jettent à la face , ce que vous refusez de voir le soir très tard à la télévision . Ces enfants abandonnés ( certains jouent leur propre rôle ) , qui se prostituent et quêtent sur des poubelles à ciel ouvert un peu de nourriture. D’ailleurs dans son fantastique plan d’ouverture ( en totalité dans les bonus avec une dizaine de scènes coupées ), Danny Boyle pose clairement le problème : des gamins fuient , dans une rue, puis dans un dédale, et une petite ville apparaît au fur et à mesure que la caméra prend de la distance,pour embraser un immense bidonville. Là où vit Jamal prêt à remporter la cagnotte de « Qui veux gagner des millions ? ».Ce n’est pas l’argent qui l’intéresse, mais l’amour . Mais c’est déjà une autre histoire, une histoire dans l’histoire … Car ce gosse pauvre , mais aussi intelligent, paraît suspect à la police . Et c’est à travers cet interrogatoire que Dany Boyle et son scénariste Simon Beaufoy ( « The full monty » ) ont l’excellente idée , d’après le roman de Vikas Swarup, de retourner en flash back vertigineux le propos initial, pour mieux cerner la situation sociale de l’Inde d’aujourd’hui .Le procédé est subtil : en s’expliquant , le candidat revit son adolescence, et à travers elle, un pays se dessine . « J’ai pensé à “ Usual suspect” » reconnaît le réalisateur « parce que c’est un traitement qui va sans cesse d’avant en arrière, sans annoncer les sauts dans le temps . On part dix ans en arrière pour une réplique , puis on retrouve le futur . C’est ainsi que fonctionne la mémoire ». Un réalisateur qui filme avec une réelle gourmandise, aidé par des comédiens sans reproche : Dev Patel ,le rôle principal, l’animateur TV ( Anil Kapoor ) ou bien l’inspecteur de police (Irfan Khan) , incroyables de vérité, de cynisme, de basse humanité . Dans les bonus , à travers les repérages et le tournage, le making of , les entretiens des techniciens ( il y en a vraiment pour son plaisir ) on découvre une ville que Danny Boyle ne mettra jamais au pas . « Avec Bombay, en mouvement perpétuel il faut s’adapter . On ne peut pas répéter les choses, on ne peut pas contrôler les foules » . Et ce film non plus , à voir et à revoir .

resize.php

Loïck Gicquel — Wed, 10 Jun 2009 18:42:35 +0000

Vu au cinéma

Loïck Gicquel — Wed, 10 Jun 2009 19:06:58 +0000

" Good morning , England" de Richard Curtis Sortie dvd le 22 septembre, et vous êtes les premiers à le savoir ! " Good morning , England" ,c'est l'histoire vraie d'une des premières radios pirates , dans les années soixante en Angleterre , Radio Rock .Philip Seymour Hoffman, joue à la perfection un animateur rebelle comme il se doit , au milieu d'une kyrielle de joyeux allumés . Bill Nighy dans le rôle du proprio du bateau, genre richissime dévoyé à la cause de la liberté est lui aussi prodigieux. Sur la photo , il est à droite . A sa gauche Rhys Ifans. Vous lui trouvez une ressemblance ? Dans la bande de DJ à l'affiche j'ai cru apercevoir le sosie de Jim Morrison , et de John Lennon ... L'un façon taciturne, l'autre " peace and love" for ever . A vous de voir ! De Procol Harum aux Stones, en passant par Leonard Cohen , maître de ces années libertaires, la bande son est obligatoirement magnifique. Une réalisation plus audacieuse de la part de Richard Curtis,n'aurait peut-être pas été superflue , mais quelques scènes risquent de passer à la postérité , dans le genre du gus à la recherche d'un disque de Grateful Dead, alors que Curtis nous rejoue le Titanic, mais cette fois ci de façon plus rigolote. Pour moi " quinqua" plus , c'est un retour en arrière plus formidable que nostalgique sur ces années vraiment folles . Qu'en penseront les ados de ce début de siècle qui de plus en plus , restreint les libertés ! MAIS AUSSI "Looking for Eric" de Ken Loach On m’a dit Ken Loach . On m’a dit Cantona . J’ai répondu rien à voir ! Le chantre du réalisme social au cinéma a pourtant rencontré la super star franco-anglaise du ballon rond . Un film est sorti. Je n’y croyais pas .Il a fait flop au festival de Cannes .Il faut absolument le voir. Que pouvait-il bien faire ensemble ces deux-là ? Loach n’est pas à ma connaissance un hooligan de première et les prestations cinématographiques de Mr Cantona ne m’ont jamais fait sauter au plafond. Et voici malgré tout ce «Looking for Eric» , belle pièce du septième art européen fidèle à l’esprit frondeur du réalisateur britannique. On le sent même joyeux, pour une fois , derrière sa caméra, quand il mène cette bande de sympathiques copains au cœur d’une séance de méditation ( c’est hilarant ) ou à la tête d’un commando de supporters déchaînés. De la comédie, Ken Loach en extrait le plus savoureux pour mieux regarder une fois encore l’Angleterre au fond des yeux, façon « Raining stone » . Ceux des petites gens qui se battent pour vivre au jour le jour . Le héros Eric Bishop (Steve Evets), postier à Manchester, vit avec ses deux beaux fils qui s’occupent mollement de petits trafics. Il a quitté sa femme il y a trente ans et ne l’aperçoit que furtivement lorsqu’ils échangent la garde du bébé de leur fille . Eric est au bord du gouffre quand son idole Eric Cantona lui vient en aide. Aux instants les plus critiques, le footballeur accompagne notre héros, dans ses décisions, tel un ange gardien , conseiller , protecteur . Canto n’en fait pas trop, limite ses « apparitions » et connaît le sens de la dérision . Ca pourrait être tiré par les cheveux, mais le ton de la comédie sociale adoptée par Ken Loach libère tous les acteurs de cette introspection filmée , qui ne tient jamais en place. De l’ambiance des pubs où l’on refait le monde, tout du moins, les équipes de foot , au tragique désordre de l’adolescence, les amours vont et viennent, jusqu’à renaître en un romantique happy end . Là encore Ken Loach se surpasse , car loin du sirupeux ou du glamour , il dit que c’est seulement la vie qui va . Une philosophie à la Cantona !

Jaquette

Loïck Gicquel — Wed, 10 Jun 2009 19:19:03 +0000

Looking for

Loïck Gicquel — Wed, 10 Jun 2009 19:20:09 +0000

Looking for Eric 1

Loïck Gicquel — Wed, 10 Jun 2009 19:21:21 +0000

Valse avec

Loïck Gicquel — Thu, 11 Jun 2009 11:05:53 +0000

valse avec bachir

Loïck Gicquel — Thu, 11 Jun 2009 11:15:57 +0000

Valse bis

Loïck Gicquel — Thu, 11 Jun 2009 11:18:14 +0000

Jaquette deux dvd

Loïck Gicquel — Sat, 13 Jun 2009 15:19:07 +0000

Jaquette

Loïck Gicquel — Sat, 13 Jun 2009 15:20:31 +0000

Slumdog bis

Loïck Gicquel — Sat, 13 Jun 2009 15:52:19 +0000

Slumdog

Loïck Gicquel — Sat, 13 Jun 2009 15:53:19 +0000

Slumdog

Loïck Gicquel — Sat, 13 Jun 2009 15:54:03 +0000

Slumdog ter

Loïck Gicquel — Sat, 13 Jun 2009 15:55:46 +0000

coco

Loïck Gicquel — Sat, 13 Jun 2009 17:14:24 +0000

Le DVD de la semaine

Loïck Gicquel — Mon, 15 Jun 2009 03:57:47 +0000

Easy, mais pas rider « Electra Glide in Blue" de James William Guercio ( Wilde Side Video) Sortie LE 8 Juin Le label du chat qui miaule revient sur l’âge d’or du cinéma américain avec ses « introuvables » qui ne le sont donc plus. Pour commencer, cette histoire de policier qui veut devenir enquêteur. Magnifique ! Depuis Monte Hellman, et son « Macadam à deux voies », dans le genre indépendant, mais vraiment indépendant, je pensais avoir tout vu et voici que Guercio se rappelle à notre bon souvenir à travers ce film parfaitement hors norme. Et totalement parfait. Avec à tout seigneur, tout honneur, le grand retour de Robert Blake.Vous avez dit Robert Blake ? Dix ans avant de participer à ce petit bijou de l’anti- culture US (même « Easy Rider » en prend pour son grade), le Blake en question était la tête d’affiche de « De sang froid » de Monsieur Richard Brooks , en personne. Perdu de vue, peut-être pas pour tout le monde, [caption id="attachment_715" align="alignright" width="300" caption="Méconnaissable chez Lynch"][/caption] moi je le reconnais seulement à l’aube du XXI ème siècle chez David Lynch où il incarne un personnage tout aussi mystérieux que "Lost Highway".

Robert Blake n’est pas n’importe qui , donc, et son personnage de policier perdu dans le désert de l’Arizona en fait une joyeuse démonstration. Il a toujours raison contre tout le monde, mais le monde qui s’essouffle nous dit Guercio (hippies et conservateurs ne valent pas mieux) est trop grand pour lui. Blake est un tout petit bonhomme… Attention nous sommes dans les années 70, une époque à laquelle le cinéma américain se remet sérieusement en question. Guercio qui ne jure que par John Ford lui emprunte ses grands espaces et ses canyons et ne renie rien aujourd’hui de ce film injustement méconnu. Il tient de la romance de comptoir et du film noir, autour d’un western sans nom, sans âge, sans prétention. Avec l’entretien, éminemment intéressant de ce réalisateur au film unique, le point de vue de Jean-Baptiste Thoret éclaire encore plus brillamment cette petite merveille à voir et à revoir. Mais pas introuvable … ( 14.99 €) A signaler dans la même collection " L'âge d'or du cinéma américain-Les Introuvables" , deux autres sorties : " Wanda's Café " d'Alan Rudolph , avec Kris Kristofferson et Keith Carradine. " Les Visiteurs" d'Elia Kazan , avec James Woods.

In lost highway

Loïck Gicquel — Mon, 15 Jun 2009 04:03:20 +0000

Bourvil

Loïck Gicquel — Mon, 15 Jun 2009 04:11:23 +0000

la bonne planque

Loïck Gicquel — Mon, 15 Jun 2009 04:12:00 +0000

la bonne planque 1965 ral : Roland Bailly Bourvil Collection Christophel

HUMOUR

Loïck Gicquel — Mon, 15 Jun 2009 04:12:44 +0000

Bourvil « La Bonne Planque » (Editions Montparnasse) Coffret dvd et cd (Dix-huit titres, chansons et sketches), 4 heures. Du comédien, on peut vous proposer une kyrielle de films, où le peu d’intérêt de l’histoire prend une tout autre allure sous la coupe de Monsieur Bourvil [caption id="attachment_720" align="alignleft" width="150" caption="Un fou rire mémorable"][/caption] C’est un peu la même chose avec la pièce de Michel Andry « La Bonne Planque » un vaudeville écrit spécialement pour Bourvil qui donne le meilleur de son comique dans cette histoire aux quiproquos réjouissants. Un gangster a réussi à s’introduire chez un brave homme afin de planquer le butin d’un hold-up. Une jeune fille joue les entremetteuses et Bourvil se laisse prendre au charme de la belle . Comme il dit « Je suis content ça marche ». C’est l’une des chansons inscrite, dans la deuxième galette de ce coffret, un cd au parfum nostalgique. Si « Les Crayons » ou « La Rumba du pinceau » n’échappent pas à la programmation on se réjouit de découvrir « Les hirondelles ». Comique ou tendre, Bourvil est toujours d’actualité. Dans les bonus les entretiens avec l’artiste et ses amis le confirment.

ARTS

Loïck Gicquel — Mon, 15 Jun 2009 04:16:54 +0000

Dans la collection «Monographie d'artiste » "Magritte : le jour et la nuit" Un film de Henri de Gerlache Sortie le 24 juin 2009 Après Daniel Buren et Ron Arad , ARTE Editions s'intéresse à Magritte, à l'occasion de l'ouverture à Bruxelles du 1er musée réunissant la plus grande collection de ses œuvres au monde. L'HISTOIRE [caption id="" align="alignnone" width="269" caption="Le musée est désormais ouvert"][/caption] C'est le portrait d'un homme aux multiples facettes : le bourgeois anarchiste, l'ami solitaire, le marcheur en cravate, le peintre poète, le soldat désobéissant... Quatorze épisodes de la vie du peintre surréalistes sont mis en scène dans ses lieux de prédilection et ses peintures. L'artiste est également vu à travers le prisme de ses tableaux, les grandes étapes de sa biographie, les témoignages de ceux qui l'ont connus et les documents d'archives. BONUS Dans le boitier, un portfolio des 50 prinicpales oeuvres présentées dans le musée Arte Editions 20 € . EN SAVOIR PLUS Le musée Magritte à Bruxelles

La vie des

Loïck Gicquel — Mon, 15 Jun 2009 19:47:34 +0000

La vie des

Loïck Gicquel — Mon, 15 Jun 2009 19:48:17 +0000

Jaquette

Loïck Gicquel — Mon, 15 Jun 2009 19:49:18 +0000

Jaquette

Loïck Gicquel — Mon, 15 Jun 2009 19:50:39 +0000

Jaquette

Loïck Gicquel — Mon, 15 Jun 2009 19:56:08 +0000

Jaquette

Loïck Gicquel — Mon, 15 Jun 2009 19:58:14 +0000

Jaquette

Loïck Gicquel — Mon, 15 Jun 2009 19:58:49 +0000

Jaquette

Loïck Gicquel — Mon, 15 Jun 2009 19:59:34 +0000

La vie des autres

Loïck Gicquel — Mon, 15 Jun 2009 20:00:21 +0000

Dévédéthèque

Loïck Gicquel — Tue, 16 Jun 2009 04:14:17 +0000

" LA GRANDE ILLUSION " de Jean Renoir (Studio Canal) Cette nouvelle sortie dvd du chef-d'oeuvre de l'entre deux-guerres s'inscrit dans la collection RTL . On lui doit notamment « Le lauréat », «La grande vadrouille», ou bien encore «Babel». Journalistes et animateurs font leurs commentaires, comme Eugène Saccomano . « La grande illusion, c'est de croire que la fraternité des armes, entre bons soldats, efface les classes sociales " Jean Renoir, à la sortie du film en 1937, et plus tard Françoise Giroud évoquent dans les bonus cette déclaration antimilitariste distinguée au festival de Venise. Jean Gabin, Pierre Fresnay et Eric Von Stroheim sont à l'affiche. Un monument !!

«DODESKADEN » de Akira Kurosawa (Wild Side)

C'est un petit bijou .Pour l'avoir vu et revu, je pense que c'est un monument du cinéma et une page indispensable dans son histoire .

Nous sommes en 1970 , Kurosawa déjà considéré à cette époque comme une grande référence du cinéma japonais décide de passer au format couleur . Hasard ou volonté, son style s'en ressent , et " Dodeskaden "le mène sur la voie du surréalisme. De manière assez radicale d’ailleurs, avec l’histoire d’un petit village, et de ses habitants qui semblent vivre sur une autre planète. Le jeune héros Rokuchan, s'imagine conducteur de train, dont le bruit, celui d’une machine à vapeur , fait référence au titre . Vous pouvez essayer , en le répétant de plus en plus vite, cela doit marcher, si un jour vous avez déjà entendu fonctionner une telle locomotive. On voit ainsi Rokuchan ,dans sa conduite imaginaire traverser les rues et les maisons, où chacun tolère cet étonnant personnage. Autrefois on aurait dit c'est le fou du village. Il est idiot, c'est une évidence, mais dans les yeux du réalisateur, c'est l'innocence même, un pur instinct de la nature . Qui fait que les sots,les imbéciles ne sont pas forcément ceux que l'on désigne par la réalité de leurs actions . Des scènes époustouflantes libèrent alors le regard du cinéaste qui rend chaque personnage bien attachant, malgré leurs travers, leur mutisme ou cette douce folie ambiante baignée par une lumière et des couleurs magnifiques. Les bonus confirment que Kurosawa connaît l’échec avec ce chef d'oeuvre, entraînant la disparition de sa maison de production. On apprend aussi que le cinéaste avait tenté auparavant de mettre sur pied deux projets internationaux dont " Tora, Tora, Tora " , pour lequel il sera purement et simplement remercié. Malade , il craint aussi de ne plus pouvoir tourner .Ses proches dontsa fille, évoquent ces moments douloureux, à travers le portrait d'un homme obsédé pa rle cinéma .

Moonwalk one

Loïck Gicquel — Tue, 16 Jun 2009 11:16:09 +0000

moonwalk-one

Loïck Gicquel — Tue, 16 Jun 2009 11:17:22 +0000

LA LUNE

Loïck Gicquel — Tue, 16 Jun 2009 11:18:28 +0000

Il y a 40 ans, le 20 juillet 1969 , Neil Armstrong posait pour la première fois le pied sur la lune. Les hommages, documentaires et images d’archives ressortent des tiroirs... "Moonwalk One " de Theo Kamecke ( Sister ) Sortie le 21 Juin

Ce film, réalisé à l'époque à la demande de la Nasa et présenté en VO uniquement ! met en parallèle les images des premiers pas et ce qui se passait au même moment sur Terre . Ca n’a rien de révolutionnaire , même si tous ces gens amassés sur le plancher des vaches, dans le monde entier, vivent alors un moment historique .

Plus intéressant peut-être la préparation du vol ( salle de couture , essais en apesanteur ...) séquences incrustées un peu bizarrement avec l’ambiance de la salle de contrôle. On verra aussi les congratulations d'usage et le satisfecit de toute une population réunie sous la bannière étoilée. Reste que les images de cette marche inédite, d'une facture hasardeuse,( mais c’est la lune!) , fascinent toujours autant , surtout quand dans un sépia épique , un flash back nous renvoit le travail des premiers explorateurs . Theo Kamecke le réalisateur dit qu’il a « essayé de saisir l'humeur et les sentiments sur Terre et, non pas seulement le progrès technologique. J'ai voulu faire un conte qui pourrait être raconté autours d’un feu de camp, parlant de ce temps où nous avons marché sur un autre monde. " Bonus Commentaire du réalisateur , un making of , et deux courts métrages" Retour à Stonehenge "et" Retour à Moonwalk One " et une balade dans les coulisses du travail de Theo Kamecke . ON A MARCHE SUR LA LUNE « Mission Apollo 11, Les premier pas sur la lune » (édition simple et Blu-ray, TF 1 Vidéo). Sortie le 2 juillet. La première mission spatiale à avoir conduit des hommes sur la lune le 20 juillet 1969. A l'occasion du 40e anniversaire, ce documentaire fiction est le résumé du plus grand moment partagé de l'expérience de l'humanité. Des millions de personnes à travers le monde vécurent ce moment périlleux, intense et extraordinaire : le triomphe d'Apollo 11.

cover

Loïck Gicquel — Tue, 16 Jun 2009 14:52:52 +0000

resize

Loïck Gicquel — Tue, 16 Jun 2009 15:25:15 +0000

Comme à la maison

Loïck Gicquel — Wed, 17 Jun 2009 03:10:41 +0000

" Home " de Urusla Meier ( Blaq out ) Sortie MARDI 16 Juin Je vois déjà la tête du producteur et des scénaristes quand une jeune réalisatrice leur raconte que pour son premier film elle imagine l' histoire d'une famille vivant heureuse au bord de l'autoroute . 1 h 37 plus tard, on se frotte encore les yeux pour y croire . Magnifique! Mais comment Mlle Meier a-t-elle pu avoir cette idée folle : imaginer un couple et ses trois enfants , très cool, dans leur maison située au bord de l'autoroute ? " Tout simplement parce que je l'ai vu" dit-elle dans d'excellents bonus. " Ce fut rapide, mais j'ai eu l'impression que ces gens qui dînaient devant leur maison , tout près de l'autoroute , respiraient ... le bonheur ". Et c'est bien ce qu'elle nous montre : un père aimant et travailleur , une mère attentive à ses enfants , même si la plus grande qui n'arrête pas de se dorer la pilule devant des camionneurs ébahis ( Adélaïde Leroux) , n'a plus besoin de sa petite fratrie . La sœur perdue dans ses études et ses observations scientifiques, le petit frère qui joue sur le bitume . Et le jour où les premières voitures déferlent , tout le monde s'en accommode . Tout du moins au début, après ça se corse, logique, mais pas tant que ça ... Car Ursula Meier réussit en multipliant les points de vue, autant de déplacements d'une caméra frivole et pertinente, à capter l'attention du spectateur qui se dit que ce n'est pas possible, que l'on court à la catastrophe et que le cauchemar va virer au désastre . Rien de tout ça car ici , paradoxalement le temps s'est arrêté. Pas d'intervention policière ( ils traversent quand même matin et soir la quatre voies bourrée de voitures ) et le jour où le véhicule est remorqué par la fourrière , le père demeure sans réaction . Olivier Gourmet, qui sort totalement de son registre est formidable .

Adélaïde Leroux , tient joliment tête à Mlle Huppert

Aujourd'hui on utilise le terme " surréaliste" à toutes les sauces , mais là nous y plongeons joyeusement , pour forger sinon une morale , du moins une réflexion sur l'aliénation et l'attachement à ses racines . On ne quitte pas ceux qu'on aime, et l'on reste effectivement attaché à la terre qui nous a vu naître. Mais c'est parfois au détriment d'une liberté autrement consentie. " Home" forge une vision optimiste de la vie , jouant sur les contrastes qui renforcent le point de vue de la réalisatrice . Bien aidée par le personnage de la mère interprétée également avec brio par Isabelle Huppert . Tour à tour enjouée, insouçiante et ailleurs, elle porte le regard de cette situation ubuesque jusqu'au bout d'un horizon inexistant. Le décor, fait de champs dessinés par de grands à-plats est une pure abstraction , un no man's land souligné par une mise en scène qui ne se libère jamais du carcan autoroutier . Ca peut effrayer et pourtant le spectateur s'y retrouve , parce que la caméra se fait oublier et que cette famille nous devient familière. Le décor ,justement , il en est longuement question dans les suppléments : la recherche du lieu de tournage, la façon d'appréhender cette autoroute qui n'est encore qu'une route perdue dans la campagne Bulgare, c'est fantastique . Et l'on suit aussi avec beaucoup de plaisir, les premiers pas du jeune Kacey Mottet . Casting, répétitions... Home a été primé à Angoulême (Valois de la Mise en scène ,Mention spéciale pour Kacey Mottet) et Reykjavik (Prix de la Critique Internationale). Il en mérite encore bien d'autres !

Viens dans mon comic-book...

Loïck Gicquel — Wed, 17 Jun 2009 04:01:09 +0000

« Sin City » de Robert Rodriguez et Frank Miller ( Wild side) Sortie MERCREDI Quand j’ai su que le réalisateur de «El Mariachi » et «Desperado» s’attaquait à l’adaptation de la bande dessinée de Frank Miller, je me suis dit « banco» . Un bon cinéaste, un bon comic-book , pas de quoi paniquer . Bon d’accord, « Sin City» ne manque pas d’atouts, et notamment un second degré pas piqué des hannetons ( c’est violent, mais relativisons … ). Cependant je persiste et signe : je préfère toujours et je me marre encore d’avantage avec ses premiers films . Il y a quatre ans , mois pour mois Robert Rodriguez adaptait la série de comic-books «The Hard good-bye» qui regroupait les histoires «Sin city», «The Big fat kill» et «That yellow bastard »(Ed. Rackham). Ramassé pour les besoins du scénario, le récit prend toujours pour décor cette même ville infestée de criminels, de flics ripoux et de femmes fatales. L’une d’entre elle a fait craquer Hartigan qui depuis s’est juré de la protéger .Deux personnages déjà taillés sur mesure , au milieu d’une kyrielle d’autres individus tout aussi déjantés :Marv, un marginal brutal mais philosophe, Dwight qui passe ses nuits à protéger les filles des bas quartiers , sous la coupe d’ un flic pourri, violent et incontrôlable. D’un point de vue pléonastique, ça fait quand même beaucoup... Bruce Willis, Mickey Rourke, Jessica Alba, Benicio Del Toro et Rosario Dawson pour ne citer qu’eux sont , excusez du peu au générique de cette incroyable gabegie ( je plaisante !) à laquelle Quentin Tarantino n’a pas pu s’empêcher de participer . Ca y’est vous l’avez repéré ? Et côté bonus , vous allez vous régaler . A la version Cinéma, s’ajoute sur un second dvd , la version director’s cut . Ensuite pour les complément Blu-ray c’est tout simplement du délire : maquillages, effets spéciaux, costumes, voitures, séquence tarantinesque dans son intégralité, les tacos « à la Rodriguez» (recette de cuisine bien épicée) , j’en passe et des meilleurs . Je n’ai pas chronométré , mais il y en a bien pour deux bonnes heures , autant et même un peu plus pour chaque version du film … vous voyez ce qui vous attend .Une bonne journée, bières en main … C’est la vie, c’est le cinéma. Version collector 2 Blu-ray 29.99 €

Oh, Mrs Robinson !...

Loïck Gicquel — Wed, 17 Jun 2009 04:20:54 +0000

"Le Lauréat" de Mike Nichols ( Studio Canal )

Sortie MERCREDI [caption id="attachment_395" align="aligncenter" width="300" caption="Mythique, légendaire, sans commentaire"][/caption]

Il existe plusieurs versions dvd de ce même film ,dont la plus récente en Blu-ray ,sort demain mercredi .Chaque fois il faut pouvoir y retrouver ses petits. Pas de panique cependant, le fond du problème est bien le même et d'ailleurs ce n'est pas un problème " Le Lauréat" (début des années 70) tient toujours la route .

On imagine quarante après que la chanson de Paul Simon " Mrs Robinson" a immortalisé le film, et le doute n'est effectivement pas permis . " And here’s to you, Mrs. Robinson Jesus loves you more than you will know (Wo wo wo) " Tout était et demeure dans ce wo wo wo , indémodable , toujours repris en chœur pour rappeler l'histoire de cet ado confronté à la séductions des femmes, d'abord la mère, ensuite la fille . Un conte moderne , joliment ficelé par des dialogues , où le double sens flirte ( et il n'est pas le seul ) avec une mise en scène tout aussi subtile. Il est périlleux aujourd'hui de s'avancer sur toutes les versions, et autre packaging en vogue sur le marché. Pour le collector, il existe une pièce assez rare Hd Dvd imprudemment lancée à l'époque où les professionnels bataillaient entre Blu-ray et Hd dvd . Mais comme vous ne pourrez certainement pas la lire , prenez cette version double dvd, avec dans la seconde galette une kyrielle de bonus : rencontre avec le romancier Webb dont s'inspire le film, tête à tête avec Dustin Hoffman et l'histoire de la réalisation restituée dans son époque .On retrouve ces mêmes suppléments dans le Blu-ray. Au début 2009 , Studio Canal qui tient " Le lauréat" par les rênes, relance la ritournelle avec cette fois un coffret cartonné . A l'intérieur, le film, cela va de soi, des suppléments , ceux déjà cités plus haut , mais aussi des courts métrages sur la séduction et " Les héritiers du Lauréat" , complétés par un jeu de photos du film . Un cd audio ferme la marche avec quatre chansons dont je vous laisse deviner les titres .... Enfin voici , le petit dernier , sorti courant avril 2009 dans la collection RTL. Il offre les mêmes ingrédients que que le double dvd , plus un livret livrant les commentaires des chroniqueurs spécialisés ou non de la radio .Nous sommes toujours au début des années soixante-dix, l'émancipation est en route : le film la tient encore parfaitement . [dailymotion id=x966ih]

Ne le dis à personne

Loïck Gicquel — Wed, 17 Jun 2009 09:35:33 +0000

Ne le dis à personne

Loïck Gicquel — Wed, 17 Jun 2009 09:36:30 +0000

Ne le dis à personne

Loïck Gicquel — Wed, 17 Jun 2009 09:37:26 +0000

MJ Croze

Loïck Gicquel — Wed, 17 Jun 2009 09:39:03 +0000

Ne le dis a personne 2006 real : Guillaume Canet Francois Cluzet Marie Josee Croze COLLECTION CHRISTOPHE

KS Thomas

Loïck Gicquel — Wed, 17 Jun 2009 09:43:46 +0000

Jaquette

Loïck Gicquel — Thu, 18 Jun 2009 14:50:51 +0000

photo-Le-Gra

Loïck Gicquel — Thu, 18 Jun 2009 14:51:44 +0000

photo-Le-Grand-couteau-

Loïck Gicquel — Thu, 18 Jun 2009 14:53:19 +0000

photo-Le-Grand-couteau-

Loïck Gicquel — Thu, 18 Jun 2009 14:55:07 +0000

photo-Le-Grand-couteau-

Loïck Gicquel — Thu, 18 Jun 2009 14:55:42 +0000

photo-Le-Gra

Loïck Gicquel — Thu, 18 Jun 2009 14:56:27 +0000

HOLLYWOOD

Loïck Gicquel — Thu, 18 Jun 2009 15:02:02 +0000

A Hollywood, ce n'est pas toujours rose . Ses pensionnaires ne se gênent pas pour le faire savoir. «The player» de Robert Altman (Opening) Dans le genre" j'appuie là où ça fait mal", j'aime beaucoup la vision de Robert Altman . Pour planter le décor imagine Tim Robbins dans la peau d'un producteur sans âme . Nous sommes à Hollywood bien évidemment, et voici notre héros en porte-parole fabuleux, rusant et fuyant comme il se doit. Autour de l'individu, vous assiterez au meutre d'un auteur refusé et d'un concurrent à la dérive . C'est bien la vie qui fait son cinéma, mais la police sépare toujours la fiction de la réalité . Vous verrez comment l'histoire devient une belle farce avec un happy end tout à fait amoral. Mais c'est la logique du discours d'Altman sur le monde du cinéma qu' il peint par petites touches corrosives, sans pour autant forcer le trait. Je trouve celà tout à fait jubilatoire , et j'en redemande . Avec Greta Scacchi, Fred Ward , et Whoopi Goldberg ENCORE PLUS CRUEL « Le grand couteau » de Robert Aldrich ( Carlotta Films ) Au cœur même du système hollywoodien , Robert Aldrich signe cet excellent pamphlet cinématographique en forme de thriller à la psychologie dévastatrice . Un ton, une humeur, un regard aujourd’hui disparus . En 1955, les effets spéciaux n'existaient pas. Qui permettent aujourd'hui à certains metteurs en scène peu inspirés d’installer des sentiments, de la peur , de l’émotion, de l’effroi. Moi quand je tombe sur un abruti de producteur , magistralement campé par Rod Steiger qui éructe et fait des yeux pas possibles , en racontant des saloperies enrubannées dans la mièvrerie de son sourire, j’ai des frissons . Un type pareil en vrai, et vous prenez la porte . Voilà du travail de cinéaste, un regard de la caméra et une mise en scène très serrée, pour dire toute la cruauté de l’individu et du système qu’il engendre . Hollywood en prend plein son grade et Aldrich n’a pas froid aux yeux quand il raconte , d'après la pièce de Clifford Odets, l'histoire de cet acteur vedette prisonnier d’un contrat qu’il ne veut pas signer ( Jack Palance , alors célébré comme une véritable star ) . Mais son passé tenu secret par ses commanditaires , lui interdit toute liberté, et toute intimité . Sa femme , joliment interprétée par Ida Lupino est prête maintenant à le quitter. Ca sent la mièvrerie, mais Aldrich qui au milieu des années 50 , signe avec "Le Grand couteau" le quatrième film d'une longue carrière , évite l’écueil . Il s'appuie sur le bancal de la situation familiale pour relancer chaque fois un peu plus le suspense. Les ressorts reposent tout bonnement sur ce passé occulte, que des témoins inquiétants, une fois le contrat signé , rappellent à la star. Chantage, harcèlement, meurtre …C’est un drame, une tragédie , c’est la passion portée aux fers rouges, une passion de tous les instants, professionnelle, sentimentale, amicale . [caption id="attachment_798" align="aligncenter" width="300" caption="Un joli plan , qui résume bien le film"][/caption] Le seul supplément est proposé en introduction du film . Il est préférable d’occulter à cet instant les propos de Marc Cerisuelo, pour mieux les apprécier ensuite . L’auteur de « Hollywood à l’écran » évoque l’histoire de ce film , à travers la carrière naissante de Robert Aldrich . En 1955, il réalisera deux autres films bien différents "En quatrième vitesse" et "Vera Cruz" Dix petites minutes pertinentes , agréablement accompagnées d’extraits du film . L’une des raisons pour laquelle il est préférable d’attendre la fin du générique avant de retrouver M.Cerisuelo . 19.99 €

photo-Le-Grand-couteau-

Loïck Gicquel — Thu, 18 Jun 2009 15:08:25 +0000

photo-Le-Grand-couteau-

Loïck Gicquel — Thu, 18 Jun 2009 15:09:58 +0000