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« Ragtime » de Milos Forman. Les suppléments

  • La critique du film se trouve ici
  • « Forman Versus Chytilova » : portrait de Milos Forman, réalisé pendant le tournage de « Ragtime », par Vera Chytilova (1981, 84′, VOST)

Les questions en français, sont posés avec un fort accent étranger, par la réalisatrice, je suppose .

Forman évite de trop théoriser ses réponses, écarte les questions qui lui semblent abstraites. ( « C’est de la masturbation à l’eau froide »)

Des séquences largement illustrées par un excellent making of avec … cigare sur le plateau, et la pipe près de la cheminée. Des répétitions, des conseils dont tient compte Milos Forman , on voit tout son travail , sa direction d’acteurs .

 

 

« J’évite l’auto-analyse » prévient l’intéressé dont «  la légère fêlure intérieure  lui permet de comprendre le monde » souligne la voix off.

Charlie Chaplin ? « Impressionné du pouvoir qu’il avait sur moi , je me mettais à rire ou à pleurer au moment exact où il l’avait décidé , j’avais alors envie d’exercer le même pouvoir sur les gens assis au cinéma ».

« Même pour les petits rôles je fais des lectures. (… ) C’est formidable que l’on joue pour moi , et quand ça ne marche pas je me sens trahi « .

« Au feu les pompiers » ? «  Je me suis cassé les dents sur les personnages, n’arrivant pas à déterminer qui étaient les principaux, dans «  Ragtime » au milieu du film, par leur va et vient, deux d’entre eux deviennent les personnages principaux ».

«  Je ne veux pas de happy end, je veux une catharsis. J’ai besoin de ressentir que la tragédie n’est pas inutile. Même si ne je trouve pas le sens de la vie, je sais qu’il y en a un. Et je me moque de le trouver ou non. J’ai envie de croire qu’il existe.  »

L’évocation nostalgique du Chelsea Hotel où il a vécu pendant deux ans ( photo ci dessous). « La première année je n’ai rien payé, on ne m’a rien demandé ». Il est filmé dans une chambre similaire à celle où il a passé son premier Noël américain triste et seul.

 «  Il a une perception de ce qui est universel . Il comprend parfaitement l’idée de l’humain.»  ( Howard E. Rollins Jr, le pianiste du film …)-Michael Weller le scénariste  «  il faut avoir la conscience et l’assurance de faire des erreurs et d’avoir tort. C’est  primordial dans une collaboration ».-E.L. Doctorow, le romancier : «  je lui accordais la liberté qu’il désirait ( … ) et il ne voulait surtout pas avoir mon point de vue. C’est un artiste très indépendant ».

  • « American Tapestry » : interview de Milos Forman (2000, 16′, VOST)

Le succès de «  Vol au-dessus d’un nid de coucous » ?  « L’argent et la liberté, des gens qui ne me répondaient jamais , me rappelaient alors au téléphone ». Sa rencontre avec James Cagney qui depuis 20 ans ne voulait plus tourner . La version qu’il en donne dans le chapitre suivant est quelque peu différente, mais les deux sont savoureuses.

« Il manque 20/25 minutes au film, et c’est une erreur, mais j’avais donné mon accord. C’était autour du personnage  d’Emma Goldman. Je négocie actuellement pour réintégrer ces scènes dans le dvd .L’interview date de 2000. Et la scène a été ré-introduite dans ce Blu-ray

  • « Remembering Ragtime » : interviews de Milos Forman, Brad Dourif, Michael Hausman (premier assistant réalisateur, producteur) et Patrizia von Brandenstein (directrice artistique.) (2004, 18′, VOST)

«  Ravaler sa fierté était notre pain quotidien dans la société communiste de mon enfance. Et c’est ce qui m’a plu de retrouver dans l’œuvre de Doctorow, outre sa manière d’écrire, comme un dieu… ».

« J’aurais aimé collaborer avec Doctorow , mais il voulait tout intégrer, et en faire une mini-série. (…)«  J’étais stressé, je savais maîtriser un petit plateau avec quelques personnes, mais avec des milliers de figurants, il faut avoir de bons assistants. Michael Hausman a été premier assistant réalisateurs sur plusieurs de mes films, et il a été très important ».

Dino de Laurentiis a juste exigé qu’on engage un grand nom afin de vendre le film en Europe. Jack Nicholson ayant fait faux bond, c’est James Cagney qui vient tout en haut de l’affiche. Milos Forman est ravi…

Patrizia von Brandenstein  » A cette époque la société était en pleine crise de confiance ,ce que le film montre bien , je pense que l’on a essayé de faire passer le message. » Elle dit l’importance des ressources de New York pour l’architecture, les archives «  nous avions toutes les références sur place ».

  • Séquence coupée (10′, VOST)

Il s’agit de l’intervention de Emma Goldman , femme anarchiste à l’époque redoutée. Elle tente de convaincre Sarah de rejoindre le combat des féministes, mais Sarah se méprend sur ses propos, et donc ses intentions…

La critique du film se trouve ici ... "Forman Versus Chytilova" : portrait de Milos Forman, réalisé pendant le tournage de "Ragtime", par Vera Chytilova (1981, 84', VOST) Les questions en français, sont posés avec un fort accent étranger, par la réalisatrice, je suppose . Forman évite de trop théoriser ses réponses, écarte les questions qui lui semblent abstraites. ( « C’est de la masturbation à l’eau froide ») Des séquences largement illustrées par un excellent making of avec … cigare sur le plateau, et la pipe près de la cheminée. Des répétitions, des conseils dont tient compte Milos Forman , on…
Les suppléments

Un excellent making of, des répétitions, des conseils dont tient compte Milos Forman , on voit tout son travail , sa direction d’acteurs . Deux autres interviews à des époques différentes et une scène coupée de dix minutes qui ne manque d'à-propos.

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Délinquants je veux bien, mais de la à en faire des tonnes !

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