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« Le temps des vautours » de Romolo Guerrieri. critique dvd

Synopsis: Manuel (Claudio Camaso), un bandit mexicain évadé de prison, enlève la jolie Dolorès pour demander une rançon. Son père demande alors à Django (Gianni Garko), le redoutable chasseur de primes, de ramener sa fille. Ne reculant jamais devant un bon pactole, Django accepte, et se met aussitôt en chasse. Mais sa mission va prendre une tournure quelque peu inattendue.

La fiche du DVD

Le film : "Le Temps des vautours"
De : Romolo Guerrieri
Avec : Gianni Garko, Fidel Gonzáles, Loredana Nusciak, Adriana Ambesi, Pinuccio Ardia
Sortie le : 04/03/2014
Distribution : Artus Films
Durée : 93 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD : 1
Le film
Le bonus

Comme une respiration, une récréation, une bouffée d’air frais. Une série B, mode spaghetti et western ça fait du bien. Si Tarantino y passe ses nuits, je n’irais pas jusque-là. Mais retrouver notre Django déterré de l’oubli par la grâce de ce cinéaste, me ravit les pupilles.Surtout que dans ce nouvel épisode datant de 1967, le héros confirme qu’il a bien déteint sur le personnage de Monsieur Quentin. Il débarque  solitaire, traînant lui aussi un cadavre à ses côtés, qu’il dépose sans la moindre délicatesse au pied d’un sherif pas du tout blasé.

«  Cet homme » dit-il à son adjoint qui le traite de vautour «  nous débarrasse des chacals ». Django est bien toujours ce chasseur de primes qui en dessous de 10.000 dollars fait l’impasse. Ce qui rassure pour l’instant Manuel qui vient de sortir de prison et qui n’est que du menu fretin. Mais le pistolero, pistolet à l’omoplate, original, va multiplier les coups d’éclats et notre Django va alors prendre les choses au sérieux.

Le coup est classique, formaté dans le western, mais ici nous sommes au pays de Berlusconi où on ne respecte pas grand-chose. Une fois les fondamentaux retenus, la trompette résonne, la cloche tinte et la visière du héros se redresse pour laisser paraître un regard méchant et déterminé.

Temps-Vautours-01

Chez les italiens, la boursouflure est indéfectible du western, tous les clichés, pour ne pas dire les tics, tout passe à l’agrandisseur d’un genre qui ne s’en plaint pas . Surtout que le soin de l’entreprise ne peut être remis en cause. Quand on a bien cligné de l’œil et montré que les colts n’étaient pas en carton, l’affaire se corse d’une manière qui semblait bien bizarre, et qui le devient véritablement quand la trahison prend le dessus. Les affaires de cœur s’en mêlent, je ne vous en dis pas plus car ça mérite vraiment le coup d’œil, l’outrance du jeu des comédiens en prime. La haine et la vengeance s’entendent comme dans un western .Made in Italie.

  • 10 000 dollars pour Django, par Curd Ridel. Un entretien à écouter une fois le film projeté, car Curt Ridel raconte beaucoup l’histoire et son suspense. Ca déflore pas mal le sujet.Il passe en revue toute l’équipe, dont le réalisateur qui cette fois se présente sous un pseudonyme, ainsi que  la vedette du film, Gianni Garko, lui aussi sous pseudo pendant trois films avant de revenir à son nom Garry Hudson.

Le second rôle, le méchant, Manuel  est le petit frère de Gian Maria Volonté

  • Les autres films

BONNES FUNERAILLES, AMIS, SARTANA PAIERA

Sartana (Gianni Garko) assiste à l’assassinat de Benson, un prospecteur. Il se rend aussitôt à Indian Creek, rencontrer la nièce du défunt, Abigail, afin de lui proposer d’acheter le terrain qu’elle vient d’hériter. Mais ce terrain intéresse plusieurs personnes, car il dispose d’une mine d’or : Lee Tse Tung, tenant d’une maison de jeux, et Hoffman, un banquier malhonnête.

le temps des vautours

LE JOUR DE LA HAINE

Johnny Forest (Gianni Garko), un chasseur de primes, retrouve la liberté après 10 ans de travaux forcés. Il doit rejoindre son frère Clint (Claudio Camaso) et le faire payer. C’est lui qui a tué leur père et fait accuser Johnny. Il est devenu un redoutable bandit, à la tête d’une horde de pillards sans foi ni loi. Mais, au cours de sa quête, Johnny apprendra que la dernière volonté de sa mère était de laisser la vie sauve à Clint.

QUAND LES COLTS FUMENT, ON L’APPELLE CIMETIERE

 Ayant terminé leurs études, les deux fils d’un propriétaire terrien rentrent au ranch paternel. Mais, dans l’ouest, la vie n’est pas tout à fait la même que sur la côte est… Des bandits les guettent. Un mystérieux étranger vêtu de noir (Gianni Garko) leur vient en aide. Leur père leur explique alors que la terreur a envahi la campagne, et qu’une bande de gangsters rackette les habitants.

Comme une respiration, une récréation, une bouffée d’air frais. Une série B, mode spaghetti et western ça fait du bien. Si Tarantino y passe ses nuits, je n’irais pas jusque-là. Mais retrouver notre Django déterré de l’oubli par la grâce de ce cinéaste, me ravit les pupilles.Surtout que dans ce nouvel épisode datant de 1967, le héros confirme qu’il a bien déteint sur le personnage de Monsieur Quentin. Il débarque  solitaire, traînant lui aussi un cadavre à ses côtés, qu’il dépose sans la moindre délicatesse au pied d’un sherif pas du tout blasé. «  Cet homme » dit-il à son adjoint…

Review Overview

Le film
Le bonus

C’est dans la lignée du western italien, un nouvel épisode des aventures du désormais célèbre « Django » dont s’est inspiré Tarentino pour en faire ce que l’on sait. Ici l’outrance est de mise dans la direction d’acteurs et la mise en scène qui n’hésite pas à plomber à tout va. Reste que l’histoire mérite son pesant d’or, comme celui que quête Manuel poursuivit par notre chasseur de primes, favori.

Avis bonus Curt Ridel réussirait à convaincre un breton que le soleil existe, alors on peut lui faire confiance, c’est un chef d’œuvre

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