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« La Révolution silencieuse » de Lars Kraume. Critique dvd

Synopsis: Allemagne de l'est, 1956. Kurt, Theo et Lena ont 18 ans et s'apprêtent à passer le bac. Avec leurs camarades, ils décident de faire une minute de silence en classe, en hommage aux révolutionnaires hongrois durement réprimés par l'armée soviétique. Cette minute de silence devient une affaire d'Etat

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "La Révolution silencieuse"
De : Lars Kraume
Avec : Leonard Scheicher, Tom Gramenz, Lena Klenke, Jonas Dassler, Isaiah Michalski
Sortie le : 02 Octobre 2018
Distribution : Pyramide Vidéo
Durée : 106 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
le film
Le bonus
  •  D’après le livre de Dietrich Garstka « La Classe silencieuse ».-

A la fin de la seconde guerre mondiale, c’est toujours la guerre. L’Allemagne vient d’être séparée et sa capitale l’est tout autant. On parle maintenant de la construction d’un mur. Le souhait des autorités de l’Est, affiliées à l’Union Soviétiques qui régimentent un pays où la jeunesse demeure malgré tout optimiste.

Une innocence brutalement mise à mal pour un petit rien qui va devenir le calvaire des 19 élèves de Stalinstadt . Pour avoir rendu hommage à la révolution hongroise, et aux victimes annoncées à la radio clandestine, ils sont accusés d’être des contre-révolutionnaires.

Une vue de l’esprit bien éloignée de leurs préoccupations, à quelques jours du baccalauréat. Mais une opportunité pour les responsables de faire pression afin d’obtenir le nom des meneurs. Sinon c’est l’interdiction des épreuves.

Cette minute de silence observée au début d’un cours va ainsi s’éterniser autour de la petite bande partagée entre la peur d’une sanction irrémédiable et la volonté de ne pas se soumettre au dictat. Kurt (Tom Gramenz) est abasourdi par la tournure des événements qu’il a initiés, sans en imaginer les dérives incalculables.

Des conséquences immédiates tirées d’un passé toujours marqué par les miasmes du conflit mondial. Et les retombées familiales portées par des secrets que ces enfants de la paix vont déterrer à force de courage et d’entêtement.

C’est une histoire vraie. Le réalisateur ne force pas le ton pour insuffler à son récit une pointe de lyrisme presque inconvenante si elle n’était celle de l’époque et de ses relents. La dynamique d’une jeunesse allemande en quête d’espoir et de liberté.

Face à l’information officielle, la jeunesse écoute la radio clandestine et pioche dans les journaux

Les personnages ont trouvé les bons interprètes avec les deux pères rattrapés par leur passé (Max Hopp et Ronald Zehrfeld), l’oncle Edgar, phare de la liberté joliment joué par Michael Gwisdek, le ministre de l’éducation, Burghart Klaußner. Les comédiens de la relève ne manquent pas de réparties : Lena Klenke, Jonas Dassler, Isaiah Michalski

LE SUPPLEMENT

  • Dans les coulisses. Plusieurs chapitres sur le travail des costumes, la danse et les répétitions … Et des commentaires …

« L’opinion libre, il faut montrer ça aux jeunes, c’est toujours d’actualité. Réfléchir à ce qui se passe dans le monde avec le message : remettre ses idées en question ».

La conseillère en éducation ( la mal nommée ) entame son enquête sur l’identité des coupables. Daniel Krauss, Jördis Triebel, et le directeur de l’établissement,( à droite ) Florian Lukas,

Le réalisateur avait recommandé plusieurs films à ses jeunes comédiens dont « Les demi-sel » de Georg Tressler avec Horst Buchhoz un personnage qui l’inspirera beaucoup.

Dietrich Garstka, l’auteur du livre raconte sa propre histoire et apporte son commentaire à une aventure édifiante.« Ça arrive partout et à n’importe quelle époque : les jeunes générations posent des questions indésirables ».

 D’après le livre de Dietrich Garstka « La Classe silencieuse ».- A la fin de la seconde guerre mondiale, c’est toujours la guerre. L’Allemagne vient d’être séparée et sa capitale l’est tout autant. On parle maintenant de la construction d’un mur. Le souhait des autorités de l'Est, affiliées à l’Union Soviétiques qui régimentent un pays où la jeunesse demeure malgré tout optimiste. Une innocence brutalement mise à mal pour un petit rien qui va devenir le calvaire des 19 élèves de Stalinstadt . Pour avoir rendu hommage à la révolution hongroise, et aux victimes annoncées à la radio clandestine, ils sont accusés…
le film
Le bonus

Une histoire vraie qui remonte à la veille de la construction du mur dans une école de l’Est de Berlin où des lycéens et des lycéennes vont observer une minute de silence pour rendre hommage aux combattants de la révolution hongroise. Ce qui n’est pas du goût des autorités communistes allemandes qui vont mener un travail de sape afin de découvrir les auteurs de ce qu’ils appellent une manifestation contre-révolutionnaire. Cette minute va ainsi s’éterniser autour de la petite bande partagée entre la peur d’une sanction irrémédiable et la volonté de ne pas se soumettre au dictat On comprend que le temps n’a pas de prise sur ce genre d’exercice moral qui entend faire peser le poids de la répression politique à tous les étages. Le réalisateur ne force pas le ton pour insuffler à son récit une pointe de lyrisme presque inconvenante si elle n’était celle de l’époque et de ses relents. Une dynamique de la jeunesse allemande en quête d’espoir et de liberté. AVIS BONUS Quelques éclairages sur les coulisses et l'histoire vraie du film par celui qui l'a vécue.

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