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« A ciel ouvert » de Mariana Otero. Critique dvd

Synopsis: À la frontière franco-belge, existe un lieu hors du commun qui prend en charge ces enfants psychiquement et socialement en difficulté. Jour après jour, les adultes essaient de comprendre l'énigme que représente chacun d'eux et inventent, au cas par cas, sans jamais rien leur imposer, des solutions qui les aideront à vivre apaisés. Au fil de leurs histoires, A ciel ouvert nous ouvre à leur vision singulière du monde

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "A ciel ouvert [+ 1 Livre]"
De : Mariana Otero
Avec : Les enfants et les éducateurs du Courtil
Sortie le : 02 octobre 2014
Distribution : Blaq Out
Durée : 110 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Les bonus

Le quotidien des enfants psychotiques, (j’ai eu du mal à saisir la véritable pathologie) qui au jour le jour constitue ce que l’équipe d’éducateurs définit comme «  une énigme ».

Avec l’observation permanente, liée à des relations filiales, la petite compagnie se révèle à elle-même, sans pour autant apporter forcément les réponses qu’attendent très patiemment les thérapeutes.

Ce sont des enfants très communicants, que l’on comprend aisément. Souvent, ils s’émerveillent, et leur curiosité me semble-t-il dépasse l’alternative de leur jeunesse. La caméra les intrigue, mais ne leur fait pas peur, c’est une nouvelle relation qui s’installe ; elle devient très vite un personnage à part entière.

Il y a un vrai regard de la part de  Mariana Otero ,une réalisatrice qui ne se contente pas d’enregistrer ; elle participe et tente à son tour de cerner cette communauté de garçons et filles, encadrée avec attention et amour.

C’est une évidence lors des réunions où chaque cas est discuté, très simplement, j’ose à peine écrire, humainement. Ici, ça tombe sous le sens. Chaque petit pensionnaire est confronté à l’expérience des autres éducateurs, à leur ressenti, à leurs doutes. On est bien loin des reportages formatés pour le petit écran, avec son Monsieur Loyal qui monopolise l’objectif.

Ici les discussions sont à bâton rompu, et parfois en tête à tête. Au retour d’un week end parental, par exemple, une autre exploration commence : le comportement à la maison  n’a pas forcément été celui de l’institution. L’attention des uns et des autres demeure la pierre angulaire du suivi de cet institut. Une attention que Mariana Otero a su retranscrire, car elle-même est très présente.

à ciel ouvert

LES SUPPLEMENTS

  • Entretien avec Mariana Otero (18 mn). « Je recherchais le moyen de donner à comprendre la folie, j’ai visité beaucoup de lieux avec des adultes, mais  avec des enfants je ne l’imaginais pas. Mais tout ce que j’ai vu ne me satisfaisait pas, les adultes projetaient beaucoup de leur affect, leur propre sentiment sur les résidents. Le Courtil c’était à la campagne et la première réunion avec les éducateurs m’a convaincue, ils ne parlaient pas d’handicapés. ( … )

Petit à petit, j’ai compris la logique des lieux, et j’ai voulu être seule à tourner pour avoir une vraie relation avec l’enfant. Parfois il y avait quelqu’un pour le son, mais le plus souvent j’étais un corps-caméra avec des micros partout. (…) La caméra est un dérangement, mais les éducateurs ont compris tout de suite qu’elle pouvait être un plus pour les enfants, pour permettre d’inventer, de travailler avec elle, ils ne savaient pas comment mais l’espace existait. »

à ciel ouvert

  • Deux scènes coupées. Il s’agit de la confrontation d’une stagiaire avec un responsable thérapeutique au sujet de deux cas rencontrés par la jeune femme. Une séquence du même type apparait dans le documentaire qui dit encore beaucoup sur la démarche de l’établissement.
Le quotidien des enfants psychotiques, (j’ai eu du mal à saisir la véritable pathologie) qui au jour le jour constitue ce que l’équipe d’éducateurs définit comme «  une énigme ». Avec l’observation permanente, liée à des relations filiales, la petite compagnie se révèle à elle-même, sans pour autant apporter forcément les réponses qu’attendent très patiemment les thérapeutes. Ce sont des enfants très communicants, que l’on comprend aisément. Souvent, ils s’émerveillent, et leur curiosité me semble-t-il dépasse l’alternative de leur jeunesse. La caméra les intrigue, mais ne leur fait pas peur, c’est une nouvelle relation qui s’installe ; elle devient très vite un…

Review Overview

Le film
Les bonus

L’institut médico-pédagogique du Courtil accueille des enfants et adolescents psychotiques.  Mariana Otero les suit en compagnie des éducateurs, et thérapeutes, avec une attention toute particulière. Il y a un vrai regard de sa part, une réalisatrice qui ne se contente pas d’enregistrer ; elle participe et tente à son tour de cerner cette communauté de garçons et filles, encadrée avec amour.

Avis bonus Deux scènes coupées et une belle interview de la réalisatrice qui démontre tout à fait ce qu'elle a cherché à filmer...

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