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« Les beaux mecs » de Gilles Bannier. Sortie coffret-dvd

Synopsis: L’histoire de Tony le Dingue, un gangster à l’ancienne, qui s’évade de prison en compagnie de Kenz, un apprenti caïd des cités.

La fiche du DVD

Le film : "Les Beaux Mecs"
De : Gilles Bannier
Avec : Simon Abkarian, Soufiane Guerrab
Sortie le : 12/04/2011
Distribution : Wild Side Video
Durée : 416 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD : 1
  •  « C’est quoi un « beau mec » ? »/« Un mec du milieu, un gangster »/« T’étais un gangster, toi ?/« Ne parle pas de moi au passé, ça me désoblige ! »

2010 .Tony, vieux gangster condamné “longue peine”, et Kenz, jeune Maghrébin issu des mafias des cités s’évadent. Dans une prison surpeuplée, ils partageaient une minuscule cellule, vivant dans une incompréhension totale l’un de l’autre et se détestant cordialement.

Alors qu’il bénéficie d’un régime de faveur et qu’il peut espérer une remise de peine pour bonne conduite, Tony profite de l’évasion de Kenz et l’oblige à l’emmener avec lui.

Comme un petit air du  » Parrain » …

Dehors, ils se séparent très vite ; mais Tony, trahi par ses “associés” qui espéraient bien ne jamais le revoir et qui le balancent aux flics, revient se réfugier chez Kenz, dans la cité. Là, il découvre les méthodes des jeunes et fustige leur incroyable négligence – tout en admirant leur courage.

Leur cavale cristallise, sur le mode de la tragi-comédie, un conflit de générations d’un nouveau genre, où s’affrontent les anciennes méthodes du grand banditisme – préparation méticuleuse, codes, réseaux élaborés – aux nouvelles – tout, tout de suite et n’importe comment.

Qui est Tony ? Qui cherche-t-il ? Pourquoi s’est-il évadé ? Quels comptes vient-il régler ?

  • Les années 1950-1960 . Dans le Paris des années 1950, celle qu’on surnomme la Gazette est une bonne travailleuse du bitume qui rapporte bien à son souteneur, monsieur Jo. Elle a un fils, Antoine, et rêve d’un métier honnête pour lui. Mais le gosse a déjà son idée : « Tu sais Monsieur Jo, c’est mon ami, quand je serai grand je serai comme lui. »
  • Les années 1970 . Tony bénéficie d’une libération anticipée grâce à une jolie bourgeoise révolutionnaire dont il est amoureux, Nathalie. Mais la politique ne l’intéresse guère, faire du fric, en revanche, reste son credo : « J’aime pas le peuple. — Mais c’est toi aussi le peuple. — Justement, je sais de quoi je parle. » Tony monte alors sa petite entreprise de deal

  • Les années 1980. Tony est devenu une personnalité du milieu à Paris. Il possède un cercle de jeu, rackette des bars et “monte” parfois des gros coups. Un jour, devant sa “petite entreprise”, une jolie jeune femme, Claire, peine à garer sa 2CV récalcitrante. Tony est sous le charme : « En peinture, j’aime les couchers de soleil », elle s’interroge : « Vous ne seriez pas un peu conventionnel ? »
  • Aujourd’hui. Passer vingt-cinq ans à l’ombre, ça change son homme ! Depuis sa cavale, Tony le Dingue vit en décalage permanent : les téléphones portables lui glissent des mains, les euros lui brûlent les doigts, son blouson Saint- Laurent est ringard. La Momie, comme les potes de Kenz l’ont surnommé, doit s’adapter vitesse grand V à un monde où on cherche à le flinguer.

 

  • Entretien avec Gilles Bannier, réalisateur : « Pas de glorification béate de la pègre ». L’excellente série  » Reporters« , sur Canal +, c’était lui ; la saison 2 de « Engrenages, » lui aussi. Pour « Les beaux mecs », il a retrouvé sa complice Virginie Brac et sa marque de fabrique : tournage caméra à l’épaule, au plus près des personnages et du fil de l’action.

«  Dans une série policière ,on met en scène des flics, bien évidemment, mais surtout on adopte plus ou moins leur point de vue sur le monde. Dans « Les Beaux Mecs », la police a une place secondaire, nos héros sont d’abord des truands, jeunes ou vieux. En ce sens, la série appartient au genre du film de gangsters, qui a ses codes, sa mythologie et ses lettres de noblesse, de « Scarface » à « Gomorra« , et bien sûr en France les films de Jean-Pierre Melville ou ceux de Jacques Becker. »

Voir aussi

« Gonza, le lancier » de Masahiro Shinoda . Critique blu-ray. Coffret

Shakespeare, plus noir que William au pays des samouraïs . Saisissant !

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