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John Wayne

Synopsis: Parfaite incarnation du héros de western avec sa fière allure et son caractère bien trempé, John Wayne est à l’évidence l’acteur le plus emblématique du genre.Durant deux mois, TCM lui rend hommage

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "John Wayne - Coffret le meilleur du western"
De : Henry Hathaway, Howard Hawks, John Farrow, John Ford
Avec : John Wayne
Sortie le : 10 octobre /201
Distribution : Paramount Pictures
Durée : 479 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 5

Le répertoire de John Wayne s’étend largement au-delà des plaines du Far West.
« Un bon acteur doit être capable d’incarner un personnage, une star doit en plus l’interpréter en y mettant toujours un peu de sa propre personnalité » disait -il en réponse à ceux qui lui reprochaient d’avoir toujours joué le même rôle,  celui d’un homme viril et autoritaire qui ne doute jamais de lui.

  • Les débuts

John Wayne ( de son vrai nom Marion Robert Morrison ) travaille comme machiniste dans les studios de la Fox, jouant parfois les figurants et décrochant de petits rôles sous le nom de Duke Morrison, notamment dans des films réalisés par John Ford. Mais c’est Raoul Walsh qui lui offre son premier grand rôle avec « La Piste des Géants », pour lequel, sans lui demander son avis, on le rebaptise John Wayne, en hommage à un célèbre général américain qui combattit les Indiens. Le film est un échec.


Il décroche le gros lot en tournant La Chevauchée fantastique de John Ford. Couronné de succès et plébiscité aux Oscars, ce film relance le western, genre qui tombait en désuétude.Porté par son succès, il étend son registre, avec La Fièvre de l’or noir, aux côtés de Marlène Dietrich, ou face à Joan Crawford dans Quelque part en France de Jules Dassin.

  • Un farouche anticommuniste

C’est aussi à cette époque, au début  des années 50, que John Wayne tourne ses grands classiques comme La Charge héroïque, Rio Grande, L’Homme tranquille, ainsi que le haletant « Opération dans le Pacifique ». Après quoi, avec Big Jim McLain, la fiction rejoindra la réalité quand l’acteur, farouche partisan du sénateur McCarthy, se glisse dans la peau d’un agent fédéral qui fait la chasse aux communistes ! Clin d’oeil ou pas , c’est d’une communiste que John Wayne tombe amoureux dans « Les Espions s’amusent« , de Josef von Sternberg. Plus sérieusement,le tournage de  » La caravane de feu » se fera sous haute tension, les idées politiques de Wayne et Kirk Douglas étant diamétralement opposées.

Quand il s’agit d’idéologie, c’est toujours la sienne qui a la part belle, notamment sur la question indienne.
« Je ne trouve pas que ce soit une faute d’avoir pris l’Amérique aux Indiens, a-t-il déclaré un jour. Ils voulaient égoïstement garder ce grand pays pour eux, alors que tant de gens venus d’Europe avaient besoin d’une terre d’accueil ».Un point de vue bien évidemment discutable, mais  partagé avec le cinéaste John Ford et qui s’exprime ouvertement dans des grands classiques comme« Le Massacre de Fort Apache », « La Charge héroïque » et « Rio Grande ».

John Wayne , ardent défenseur de détention d’armes à la maison refusera sur la fin de sa vie de se prononcer publiquement sur le sujet , lors d’un reportage qui lui était consacré. Il en deviendra quasiment odieux.

  • Trois épouses latino

Au sommet de sa gloire, l’icône machiste vient à l’époque de divorcer de sa deuxième épouse et se marie une troisième fois avec une femme originaire d’Amérique latine ! Parallèlement, c’est la blonde Lana Turner qu’il serre dans ses bras à l’écran dans Le Renard des océans avant d’opter pour un rôle beaucoup moins attendu en incarnant Gengis Khan dans « Le Conquérant » ! Puis il retrouve son ami John Ford pour « L’aigle vole au soleil » histoire vraie d’un pilote de l’aviation américaine reconverti en scénariste après un accident dont il est sorti paralysé.

  • Toujours fringant à 60 ans

En 1972, on le  retrouve dans « Les Cowboys » de Mark Rydell, puis  « Les Cordes de la potence », d. Andrew V McLagen, grand spécialiste du western à qui l »on doit également Les Géants de l’Ouest. À 65 ans, l’acteur est étonnamment fringant dans des rôles de dur à cuire ( « Les Voleurs de train »). Une santé qui n »est qu’apparente : il meurt d’un cancer en 1979. Trois ans plus tôt, bien que déjà malade, il tenait encore sur  selle pour un western de Don Siegel au titre prémonitoire : « Le Dernier des Géants ».

Voir aussi

« Underground » de Emir Kusturica. Critique cinéma

Malgré les apparences, ce film est une comédie. Qui parle de la guerre. Et qui ressort aujourd'hui, grand bien vous fasse !

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