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« Desierto » de Jonas Cuaron. Critique cinéma-dvd

Synopsis: Désert de Sonora, Sud de la Californie. Au cœur des étendues hostiles, emmené par un père de famille déterminé, un groupe de mexicains progresse vers la liberté. La chaleur, les serpents et l'immensité les épuisent et les accablent... Soudain des balles se mettent à siffler. On cherche à les abattre, un à un.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Desierto"
De : Jonás Cuarón
Avec : Gael García Bernal, Jeffrey Dean Morgan, Alondra Hidalgo, Diego Cataño, Marco Pérez
Sortie le : 07 novemb 2016
Distribution : Condor Entertainment
Durée : 94 minutes
Film classé : 12 ans et plus
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film

Quand il ne fait pas « Gravity », Alfonso Cuaron produit des films. Comme celui de son fiston Jonas, un premier long-métrage quasiment parfait. Un bon scénario, une mise en scène respectueuse des aléas du récit, et des arguments dramatiques qui tiennent assez bien la route.

Tout ce qui manquait à « Gravity » aujourd’hui relégué dans la sacoche du papa producteur pour donner le meilleur de cette chasse à l’homme au cœur du désert californien que tentent de traverser illégalement des mexicains en quête du pays de la liberté.

Mais pour l’atteindre, il leur faut éviter les balles d’un tireur solitaire, un chasseur de lapins pour l’autorité qui le contrôle, un carnassier pour les fuyards qui les uns après les autres tombent implacablement sous ses balles. L’environnement hostile par nature devient un enfer perdu dans des forêts de cactus où sifflent les serpents.

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Dans ce décor où l’on s’attend à voir Lucky Luke, un chien aussi meurtrier que son maître lui ouvre la piste. Sam court après des fantômes tapis le soir au coin du feu quand le vautour guette le prochain soleil, la prochaine proie. La chasse à l’homme peut alors reprendre au milieu de ces rochers taillés pour la damnation.

Poursuite haletante, sans répit si ce n’est celui de la mort qui jonche la poussière. Il fait quand même près de 50 degrés et les hommes me paraissent bien résistants.  « Desierto » est un western d’un nouveau siècle où des ombres franchissent des frontières .

Un sujet en demi-teinte dans ces couleurs du désert appliquées aux normes de ce qui, sur l’insistance du réalisateur, devient un style appliqué, et bien conforme aux règles du genre. Sans interprétation exagérée de la part des principaux protagonistes, Gael García Bernal et Jeffrey Dean Morgan, Jonas Cuaron tarde à porter le dernier coup, le duel final qui solde les comptes. Pour un règlement si prévisible…

  • Il n’y a pas de bonus…

Quand il ne fait pas « Gravity », Alfonso Cuaron produit des films. Comme celui de son fiston Jonas, un premier long-métrage quasiment parfait. Un bon scénario, une mise en scène respectueuse des aléas du récit, et des arguments dramatiques qui tiennent assez bien la route. Tout ce qui manquait à « Gravity » aujourd’hui relégué dans la sacoche du papa producteur pour donner le meilleur de cette chasse à l’homme au cœur du désert californien que tentent de traverser illégalement des mexicains en quête du pays de la liberté. Mais pour l’atteindre, il leur faut éviter les balles d’un tireur solitaire, un chasseur de…
Le film

C’est un premier film plutôt bien fichu dans ce qu’il a de respectueux envers le genre western sous canicule. Des mexicains tentent d’atteindre les USA via un désert où l’hostilité est autant humaine que naturelle. On leur tire dessus, l’un d’entre eux va résister. Le jeune réalisateur se complaît dans un style qu’il élabore lui-même autour des notions du thriller, du western et de la chasse à l’homme dans un décor parfait pour une telle confrontation : le désert californien. Il est temps que le duel final tant prévisible mette un point d’orgue à cette course poursuite qui nous tient un bon moment en haleine avant de flancher sous les coups de boutoir d’un soleil chauffé à 50 degrés. Mais bizarrement ce n’est pas de cela que l’on meurt au pays de la liberté. Un point de crédibilité qui baisse la note de l’émotion contenue pendant presque tout le film. Avec ce petit hiatus qui me fait dire aussi que l’interprétation d’un monsieur comme Gael García Bernal est un peu en deçà de sa réputation.

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