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« Liberté, mon amour » de Mauro Bolognini . Critique DVD

Rome, années 30. Libera fille d'un anarchiste exilé, poursuit son combat contre le fascisme au risque de mettre en péril sa petite famille. Et surtout son mari , gentil, mais pas très courageux …

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Liberté, mon amour !"
De : Mauro Bolognini
Avec : Claudia Cardinale, Bruno Cirino
Sortie le : 07 juillet 2010
Distribution : Carlotta Films
Durée : 104 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
Les bonus

Meilleur dvd Juillet 2010 ( 8 ème )

  • Dans le coffret Mauro Bolognini : « Liberté mon amour »– « Les Garçons »-« Vertiges »-« Bubu de Montparnasse »

« Liberté, mon amour ! ». Le fascisme en Italie, comme une grosse farce bien appuyée où se révèle la tragédie de l’histoire transalpine. Nous sommes à Rome, dans les années 30. Fille d’un anarchiste exilé, Libera dénonce les méfaits du fascisme, mettant en péril toute sa petite famille qui n’arrête pas de déménager.

Elle ira jusqu’au bout de son combat, en butte avec un mari bien gentil, mais qui craint pour son avenir professionnel.

La passion, la fougue, l’amour. A travers ce personnage enflammé que joue Claudia Cardinale avec une beauté pétulante, le réalisateur reprend  les tragiques événements qui ont marqué l’Italie au cours de la seconde guerre mondiale.

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Dont la violence des allemands sur les italiens qui ont rejoint les alliés.  Des images d’archives accompagnent le propos romanesque (avec un document identique sur la chute du Duce).

Mais le film repose principalement sur la comédienne et à trop se focaliser sur l’héroïne, il en devient idyllique. C’est la pasionaria dans toute sa grandeur, qui au milieu des hommes amaigris et mal vêtus conserve un teint de jeune fille et une garde-robe sans tache.

Mauro Bolognini en devient maladroit, sur lignant des scènes que sa verve et son regard pertinent n’arrivent pas à gommer.

Si l’interprétation de Claudia Cardinale est sans reproche, malgré cette direction d’acteur douteuse, j’aime beaucoup le personnage de Bruno Cirino , le mari, qui pourrait être aujourd’hui repris sans conteste par Roberto Begnini.

L’auteur de «  La vie est belle » a dû d’ailleurs être sérieusement influencé par le travail de son aîné, par cette mise en scène urbaine qui fait que toute une rue peut devenir une ville, et que la vie ne tient un instant  qu’à ce petit coin d’Italie.

Un vélo dévale tranquillement sur les pavés. Une petite fille à l’arrière, c’est le papa qui  pilote, en quête d’une nouvelle ville où Libera n’a pas encore fait des siennes. La vie est belle.

LES SUPPLÉMENTS

  • Préface de Jean A.Gili ( 9 mn)
  • Mauro Bolignini. Au-delà du style (Première partie) . (29 mn) . Un film inédit ( de 1992)  de Richard Frances, Jean A. Gili et Philippe Jamont

La première partie d’un entretien fleuve avec Mauro Bolognini, avec les témoignages de Claudia Cardinale, Adriana Asti, Marthe Keller et Dominique Sanda. On découvre un réalisateur solitaire, profondément humain, «  positivement bon » reconnaît Marthe Keller.

Claudia Cardinale qui évoque sa façon de travailler («  il filmait souvent de loin, on n’avait pas l’impression d’être devant une caméra, on pouvait être pleinement le personnage ») dit que c’est avec Mauro Bolognini qu’elle a tourné les meilleurs de ses films.

Le réalisateur revient lui aussi sur sa carrière marquée par une collaboration avec Pasolini, mais aussi Jean-Paul Belmondo, Catherine Deneuve ou Dominique Sanda. «  Je n’ai jamais eu de problèmes avec les acteurs. » Sur sa technique, Mauro Bolognini rejette encore les reproches «  d’être trop esthétisant. Pourtant je ne répète jamais, je suis la scène dans la caméra et ça me suffit. ». Toute une carrière passe ainsi avec un réel plaisir.

Meilleur dvd Juillet 2010 ( 8 ème ) Dans le coffret Mauro Bolognini : "Liberté mon amour"- "Les Garçons"-"Vertiges"-"Bubu de Montparnasse" « Liberté, mon amour ! ». Le fascisme en Italie, comme une grosse farce bien appuyée où se révèle la tragédie de l’histoire transalpine. Nous sommes à Rome, dans les années 30. Fille d’un anarchiste exilé, Libera dénonce les méfaits du fascisme, mettant en péril toute sa petite famille qui n’arrête pas de déménager. Elle ira jusqu’au bout de son combat, en butte avec un mari bien gentil, mais qui craint pour son avenir professionnel. La passion, la fougue, l’amour. A travers ce…

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