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« L’homme qui tua Liberty Valance » de John Ford. Critique Blu-ray

Synopsis: Homme politique, Ransom Stoddad, assiste à l'enterrement de son ami Tom Doniphon . C'est l'occasion de revenir avec un journaliste sur les moments importants de sa vie, son arrivée dans l'Ouest, l'arrestation de sa diligence par le célèbre Liberty Valance, sa volonté de se venger Jadis, Donophon était devenu son allié...

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "L'Homme qui tua Liberty Valance ( Blu-ray)"
De : John Ford
Avec : James Stewart, Lee Marvin, John Wayne, Lee Van Cleef
Sortie le : 27 juin 2012
Distribution : Paramount Pictures
Durée : 118 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film

Ce n’est pas un chef d’œuvre, mais un film indestructible. Une page de l’histoire du cinéma, de l’Amérique, et du western. Pas celui de la tradition des cow-boys et des indiens, mais une vision plus contemporaine, où les « bienfaits » de la civilisation prennent le pas sur les hors-la-loi, à jamais impunis.

L’histoire : pour se débarrasser du traditionnel méchant  débarque un jeune avocat, frais émoulu de son université. Il vient pour faire régner la loi, et  entend bien l’appliquer à la lettre.

Justicier presque malgré lui, il devra malgré tout apprendre à se défendre, comme tout le monde, avec un pistolet.

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Ce qui nous procure quelques scènes pittoresques, mais anecdotiques, à côté de séquences véritablement marquantes pour le septième art. Je pense notamment au bureau des journalistes dans lequel John Ford , prend véritablement un malin plaisir. Avec sa caméra, mais aussi son scénario pour lequel il consacre de belles pages sur la liberté de la presse.

Sa mise en scène très étudiée donne souvent autant d’importance au premier et second plan. Le point de vue est pertinent, surtout que le cinéaste entend parler ici de valeurs basées sur la bravoure, l’héroïsme et l’honnêteté.

A l’image de son héros que James Stewart incarne avec une candeur bienvenue ; il rêve d’un monde idyllique où les hommes se donneraient la main.

Mais, comme  son compère beaucoup plus rompu aux charmes du western classique (John Wayne est ici un fermier à qui on ne la fait pas) Stewart me semble un peu passé d’âge pour quelqu’un qui nous dit-on sort d’une école d’avocat.

Plus crédible, Lee Marvin, dans le rôle titre, n’était pas encore très connu à l’époque. Son rôle de méchant qu’il s’emploie à rendre aussi noir que son regard donne toute la portée à ce western inhabituel qui se terminera par un duel tout aussi inattendu. Les codes sont cassés, mais la belle mécanique du genre fonctionne encore très bien.

  • La bible du western :

« Une histoire du western » par Louis-Stéphane Ulysse

Ce n'est pas un chef d’œuvre, mais un film indestructible. Une page de l’histoire du cinéma, de l’Amérique, et du western. Pas celui de la tradition des cow-boys et des indiens, mais une vision plus contemporaine, où les « bienfaits » de la civilisation prennent le pas sur les hors-la-loi, à jamais impunis. L’histoire : pour se débarrasser du traditionnel méchant  débarque un jeune avocat, frais émoulu de son université. Il vient pour faire régner la loi, et  entend bien l’appliquer à la lettre. Justicier presque malgré lui, il devra malgré tout apprendre à se défendre, comme tout le monde, avec un pistolet. Ce qui nous procure…

Review Overview

Le film

Ce qui demeure un grand classique du western l'est aujourd'hui principalement par une thématique classique, mais traitée avec beaucoup d'originalité du point de vue du scénario, tandis que la mise en scène demeure un modèle du genre.

Avis Bonus : Il n'y en a pas

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