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« Conséquences » de Darko Stante. Critique cinéma-dvd

Synopsis: A 17 ans, Andrej est placé dans un centre de détention pour jeunes. Il y intègre un groupe de garçons délinquants avec lesquels il se perd dans la drogue et la violence. Mais bientôt les désirs d'Andrej le rattrapent. Démasqué, il va devoir faire un choix pour rester fidèle à lui-même…

La fiche du film

Le film : "Consequences"
De : Darko ?tante
Avec : Matej Zemljic, Timon Sturbej
Sortie le : 26/06/2019
Distribution : Epicentre Films
Durée : 93 Minutes
Genre : Drame
Type : Long-métrage
Le film

Un titre bizarre, ambigu autour d’un thème tout aussi hésitant : la quête d’identité.

Celle d’Andrej, tête à claques de première, pensionnaire d’un centre de rééducation pour ados. Là où le réalisateur convoque tous les profils habituels à ce genre d’établissement. Dont la teigne, classique, Zeljko ( Timon Sturbej ) qui  prend en grippe ce nouvel arrivant.

Mais Andrej (  Matej Zemljic) s’acoquine très vite avec lui, et son bras droit, un presque demeuré. Soit Niko ( Gasper Markun ), petit frère assumé de Spud dans « Trainspotting » : il obéit au doigt et à l’œil à son chef.

Après de multiples tentatives pour le ramener à la raison, les parents décident de le confier à centre de rééducation …

Ce qui nous donne un trio mal fagoté, avec lequel Andrej apprend la rapine, le racket du week-end ( sorties autorisées ) tandis que l’ambiance familiale se détériore. La «  rééducation » ne se passe pas dans le sens des parents.

De plus en plus arrogant, violent, insensible, le jeune homme accueille lui aussi les nouveaux, à sa façon. Les éducateurs observent, interviennent mollement, ils ne font pas le poids. Andrej, lui, est à la hauteur, du moins pour la galerie, quand derrière la façade, d’autres pulsions l’attirent.

Un secret qu’il partage avec Zeljiko dans des rapports équivoques auxquels il tente de mettre fin. Mais le duo ne connait pas les problèmes de conscience.

C’est marche ou crève jusqu’à la mission de trop. Niko et Zeljiko ne transigent toujours pas, pire, ils contre-attaquent. L’histoire est écrite ainsi dans la douleur et l’aveuglement, la bêtise crasse. Darko Stante la reprend mot pour mot, de manière didactique et formelle dans une vision réaliste proche du documentaire.

Ce qui n’est pas une tare en soi. Mais le jeu des acteurs, stéréotypés, heurte la prise de risque. Suspense et tensions s’étiolent au profit d’un récit parfaitement calibré. Déjà vu et entendu, sous d’autres cieux, de manière plus convaincante.

  • Un peu dans le même esprit :

« Alis » de Clare Weiskopf -« Loin de vous j’ai grandi » » de Marie Dumora. »Benni » de Nora Fingscheidt – « Fiore » de Claudio Giovannesi – « Mon meilleur ami » de Martin Deus -« De toutes mes forces » de Chad Chenouga – « Mezzanotte » de  Sebastiano Riso – « La tête haute » d’Emmanuelle Bercot-« Dalva« -D’Emmanuelle Nicot-« Délinquant Juvénile » de Lee Sujin et Kang Yi-kwan-«  Le paradis » de Zeno Graton

Meilleur dvd Novembre 2019. ( 8 ème ) . -  Dvd : 05 novembre 2019 . - Un titre bizarre, ambigu autour d'un thème tout aussi hésitant : la quête d’identité. Celle d’Andrej, tête à claques de première, pensionnaire d’un centre de rééducation pour ados. Là où le réalisateur convoque tous les profils habituels à ce genre d’établissement. Dont la teigne, classique, Zeljko ( Timon Sturbej ) qui  prend en grippe ce nouvel arrivant. Mais Andrej (  Matej Zemljic) s’acoquine très vite avec lui, et son bras droit, un presque demeuré. Soit Niko ( Gasper Markun ), petit frère assumé de Spud dans…
Le film

Sur un sujet que le cinéma aborde assez fréquemment ( la rééducation d’adolescents perturbés ) le réalisateur signe un premier film bancal. D’une fiction assumée à travers le portrait désenchanté et violent de son héros, il laisse en contre-point tous les éléments nécessaires à un documentaire . Ce qui n’est pas une tare en soi. Mais le jeu des acteurs, stéréotypés, heurte la prise de risque. Suspense et tensions s’étiolent au profit d’un récit parfaitement calibré. L’écriture parait facile, lâche, et trop prévisible quand le portrait du héros se lamine et s’égare dans des considérations sentimentales inavouées. Il ne sait plus sur quel pied danser, et le spectateur non plus

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