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« Candy Mountain » de Robert Frank, Rudy Wurlitzer. DVD Critique

Synopsis: La quête d’un jeune musicien, Julius, parti à la recherche du légendaire Elmore Silk, le plus grand fabricant de guitares dans le monde, disparu il y a vingt ans. A travers les réalités et les illusions de la route libre, Julius se trouve confronté à ses propres peurs, à celui qu’il croit être.

La fiche du DVD / Blu-Ray

Le film : "Candy Mountain"
De : Robert Frank, Rudy Wurlitzer
Avec : Kevin J. O\'Connor, Harris Yulin, Bulle Ogier, Joe Strummer, Tom Waits
Sortie le : 03 decemb 2013
Distribution : Blaq Out
Durée : 91 minutes
Film classé : Tous publics
Nombre de DVD / Blu-Ray : 1
Le film
les bonus

Meilleur dvd Décembre 2013 ( 10 ème )

A  priori, le genre de film qui me va comme un gant. Road movie dans l’Amérique des années quatre-vingt, une histoire de musique et de guitare mythique, l’errance, Kerouac… En prime, une kyrielle de chanteurs du cru, qui sans reprendre leur titre fétiche, balancent quelques couplets venus de nulle part.

Tom Waits, tenue de golfeur, cigare au bec, éructe sur le vent mauvais, et joue délicatement du piano. Joe Strummer, flic ripou gratouille un manche aussi mal luné que lui, et le Dr John paralytique beugle après sa femme…
Tout le monde est un peu barge. Un soi-disant juge et son fils, gardien de la paix (Léon Redbone) atteignent les sommets de l’absurdité. Julius , le héros, s’y confronte  au fil des rencontres qui le conduisent vers la terre promise. Là où Elmore Silk mythique fabriquant de guitares, s’est retiré du monde et des affaires.

Tout l’objet de sa convoitise est de savoir s’il pourra la satisfaire et c’est un peu ce qui m’a incité à poursuivre l’aventure. Car après quelques étapes intrigantes, le scénario faiblit sérieusement. L’écriture, de plus en plus lâche, libère des séquences de bric et de broc, comme improvisées.

Le road movie bien parti, patine, et la présence de Bulle Ogier ne change rien à l’affaire. Elle manque de relief et d’intensité, la nonchalance et la désinvolture font la paire. Mais ce qui fonctionnait pour « Oh boy » est malmené par Robert Frank et Rudy Wurlitzer plus préoccupés désormais par la finalité de leur quête.

candy

Elle est magnifique. Cette ultime rencontre où les femmes malmènent une fois encore le sort que se réservait notre héros,au firmament du rock’n roll. Et  le voici à nouveau sur des chemins de traverse, enneigés qui plus est, à faire du stop et du gringue au chauffeur. Au fait, c’est Kevin O’Connor, et il est très bien.

LES SUPPLEMENTS

  • Des rockeurs sans chanson par François Gorin (14.17 mn). Il évoque un film rock au sens le plus large, « plus l’esprit que la musique qui n’est pas très référencée ici, on baigne dans un jus américain, de routes, de baraques, de paysages, »
  • La quête du son par Nicolas Campin, luthier (14.45 mn). La partie technique, mais passionnante, avec la fabrication partielle d’un luth moyenâgeux, la qualité d’un bois…
  • Trois jours à New York avec Louis Skorecki (13.26 mn). Il nous parle de Robert Frank chez qui il a passé trois jours, c’est un peu brouillon, et un peu long pour ce que l’on en retient.
Meilleur dvd Décembre 2013 ( 10 ème ) A  priori, le genre de film qui me va comme un gant. Road movie dans l’Amérique des années quatre-vingt, une histoire de musique et de guitare mythique, l’errance, Kerouac… En prime, une kyrielle de chanteurs du cru, qui sans reprendre leur titre fétiche, balancent quelques couplets venus de nulle part. Tom Waits, tenue de golfeur, cigare au bec, éructe sur le vent mauvais, et joue délicatement du piano. Joe Strummer, flic ripou gratouille un manche aussi mal luné que lui, et le Dr John paralytique beugle après sa femme… Tout le monde…

Review Overview

Le film
les bonus

J’espérais beaucoup de ce film en forme de road-movie des années 80 sur les routes américaines. L’ouverture est assez fabuleuse, la fin est magnifique, mais entre les deux le réalisateur s’est laissé porter par l’errance de son héros. De la nonchalance qui donne dans la fausse improvisation, avec des séquences plus ou moins réussies. Kevin O’Connor dans la peau du personnage est très bien. J’ai tenu jusqu’au bout simplement pour savoir s’il allait atteindre son but. Et de quelle manière ?

Avis bonus Il y a beaucoup à entendre dans ces bonus, mais je n’ai pas retenu grand-chose. J’ai trouvé que l’ensemble sonnait un peu creux, hors mis la parole du luthier qu’il est intéressant de suivre dans son travail (il apporte la troisième étoile).

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