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« Brigsby Bear » de Dave McCary. Critique cinéma

Une chaîne unique, une émission unique, des parents presque ... uniques

Synopsis: James est le seul à connaître l'émission de télévision pour enfants "Les Aventures de Brigsby Bear". Surprotégé par des parents qui l'ont toujours tenu écarté des "dangers" du monde moderne, son univers est totalement chamboulé lorsqu'il apprend l'annulation de sa série fétiche. James se lance alors le défi de finir l'histoire par ses propres moyens, et, en devenant le nouvel auteur de Brigsby Bear, se reconnecte petit à petit à un monde qu'il ignorait : le nôtre.

La fiche du film

Le film : "Brigsby Bear"
De : Dave McCary
Avec : Kyle Mooney, Mark Hamill
Sortie le : 01/08/2017
Distribution :
Durée : 97 Minutes
Genre : Comédie dramatique
Type : Long-métrage
Le film

Est-ce que ce monde est sérieux ? Pendant des années, James a vécu dans une bulle, surprotégé par ses parents, avec l’unique série TV autorisée : « Brigsby Bear ».

Le jour où l’émission s’arrête, il ne comprend pas. Ce monde n’est pas sérireux. Pourquoi ce qu’il appelle des soldats envahissent son territoire ? Et comment du jour au lendemain peut-il se retrouver dans une autre famille qui ignore tout de Brigsby Bear ?

Le spectateur a autant de questions à son actif et le film ne fait que commencer. Le début d’une belle aventure qui ne tient jamais en place et ne garde aucun genre cinématographique en respect. Prenez le héros, ado attardé à la Tim Burton, la tête dans les étoiles et le cœur là où on veut bien le prendre. Kyle Mooney est parfait dans son personnage dont il a dessiné les contours.

Comme dans sa nouvelle famille on ne connait pas Brigsby, James va le réinventer…

Quand les fameux soldats l’interrogent, ses réponses décalées font merveille. James a conservé un peu de son innocence, et beaucoup de poésie du cinéma de Brigsby. Ses nouveaux copains ignorent tout du héros télévisé, abrutis par les joints et des vidéos à mourir d’ennui.

Alors, il va les faire se rencontrer. Même si ce sont des histoires qu’on lui a racontées. James, imprévisible, amuse et fascine. Après la police, c’est une psy qui se penche sur son cas. Il l’ignore gentiment, mais pas assez semble-t-il pour se retrouver en camisole de force à marmonner avec des pensionnaires hors-circuit.

Ce monde n’est vraiment pas sérieux pense l’intéressé pour qui la vie demeure un jeu, une scène de théâtre et un plateau de tournage. Là où il va réinventer Brigsby.  Sous l’impulsion de l’équipe du Saturday Night Live à l’origine d’un film si réfléchi (la thématique des origines n’est pas une mince affaire) qu’on oublie le raisonnable pour délirer tout aussi doctement en compagnie de ces joyeux lurons.

La morale entre le happy end et la fonction consensuelle de l’humanité nous ramène définitivement les pieds sur terre. Il fallait bien atterrir un jour ou l’autre. Mais faire du cinéma qui rejoint les étoiles de cette manière, on décolle immédiatement.

Est-ce que ce monde est sérieux ? Pendant des années, James a vécu dans une bulle, surprotégé par ses parents, avec l’unique série TV autorisée : « Brigsby Bear ». Le jour où l'émission s’arrête, il ne comprend pas. Ce monde n'est pas sérireux. Pourquoi ce qu’il appelle des soldats envahissent son territoire ? Et comment du jour au lendemain peut-il se retrouver dans une autre famille qui ignore tout de Brigsby Bear ? Le spectateur a autant de questions à son actif et le film ne fait que commencer. Le début d’une belle aventure qui ne tient jamais en place et ne garde aucun…
Le film

Sous les apparences d’un film chapardeur, l’équipe du Saturday Night Live réalise une performance en trompe l’œil : les apparences du délire et de la loufoquerie de leur mise en scène évacuent tout le sérieux de la thématique cachée de ce film : quelles sont nos origines ? Je n’en dirais pas plus sur le sujet respectable qui nous conduit à découvrir un personnage extraordinaire, James (Kyle Mooney, excellent co-auteur de cette farce) le seul gamin au monde à suivre les aventures d’un ourson à la TV. Quand il découvre le pourquoi et donc le pot aux roses, James décide de poursuivre malgré tout son rêve auprès des adultes. Ceux- ci entendent bien le discours de leur protégé, mais jusqu’à un certain point. La police se mêle de l’affaire, une psy les rejoint et James se demande si ce monde est vraiment sérieux. C’est l’autre sujet du film qui peut en cacher encore beaucoup, tant le rire et le sourire résonnent ici de façon extraordinaire. Un film optimiste, ça existe !

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